tag:blogger.com,1999:blog-2453874383622232502024-03-17T09:50:30.161+01:00Blog Siècle bleuLes derniers articles du blog de Jean-Pierre GouxJean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.comBlogger244125tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-11421097784376964142018-07-09T23:57:00.002+02:002018-07-09T23:57:43.428+02:00Crowdfunding pour la réédition de Siècle bleuBonjour à toutes et à tous,<br />
<br />
Comme vous l'avez peut-être lu sur Facebook, la saga Siècle bleu est épuisée depuis 3 ans. Le 24 octobre prochain, grâce aux soutient des éditions La Mer Salée, nous allons rééditer les deux tomes, et pour celà nous avons lancé une campagne de crowdfunding pour financer l'opération.<br />
<br />
Cette campagne est d'ores et déjà un succès et il vous reste jusqu'au mercredi 11 juillet à minuit pour y participer si vous les souhaitez. Cela vous permettra de précommander la nouvelle édition et de la recevoir mi-octobre, avant la sortie en libraire. <br />
<br />
<b>Pourquoi rééditer Siècle bleu ?</b><br />
<br />
Parce que les lecteurs et lectrices l’ont adoré, l'ont souvent offert et
cherchent encore à l'offrir. Parce que cette saga est plus qu'un
thriller passionnant et visionnaire : à un moment où notre société a
besoin d'autres récits, c’est une proposition face au catastrophisme
ambiant. <em>Siècle Bleu</em> est un acte de résistance et de
réenchantement, plus que jamais d'actualité. Grâce à vous ce rêve pourra
se poursuivre et peut-être devenir réalité.<br />
<br />
Par ailleurs, la disponibilité des deux premiers tomes étaient une condition sine qua non à l'écriture des tomes suivants. Je m'y mets très bientôt, promis.<br />
<br />
Plus d'informations sur la campagne et la réédition :<br />
<br />
<a href="https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/nouvelle-edition-de-siecle-bleu-un-thriller-ecologique-visionnaire">https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/nouvelle-edition-de-siecle-bleu-un-thriller-ecologique-visionnaire</a><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/nouvelle-edition-de-siecle-bleu-un-thriller-ecologique-visionnaire"><img alt="https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/nouvelle-edition-de-siecle-bleu-un-thriller-ecologique-visionnaire" border="0" data-original-height="308" data-original-width="840" height="117" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG8Whmpibw0AVOmyIUCq9uJ6xIIsLmpegClll3x29KxzHY4fUf07bIRlB3JpAA5fczjlNc86UEAb8D8CZ1LibWlG5WVIKCM7yNuY1LvpLGRx973f-wiA21FtOvTab5qXgamR9GUUMFZJ6D/s320/cover-fb.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Amitiés bleues,<br />
<br />
Jean-Pierre.Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-58669492058382953852015-11-02T02:05:00.000+01:002015-11-02T02:05:03.610+01:00Essai Siècle bleu : parution des premiers chapitres en vue de la COP21<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFI95qF-NaYUjkCOuS96jbCW_QkVPquWZ8oVyOCEI3r8L-x6WSMxyMe177tg6oIj1Ov3m3ILL0DtCbi1SP-x76I1ATOINTcXB5mqGlwEBRQyXi9oc-NERwmXiATB8LovQ5twcOcLAiVOav/s1600/Annonce-J-1.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="197" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFI95qF-NaYUjkCOuS96jbCW_QkVPquWZ8oVyOCEI3r8L-x6WSMxyMe177tg6oIj1Ov3m3ILL0DtCbi1SP-x76I1ATOINTcXB5mqGlwEBRQyXi9oc-NERwmXiATB8LovQ5twcOcLAiVOav/s400/Annonce-J-1.gif" width="400" /></a></div>
<br />Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-20542982497882134002015-07-11T17:08:00.002+02:002015-07-16T10:03:30.786+02:00Synchronicités, Gilbert Sinoué et la genèse de Siècle bleu<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihTpAUqGg_qdWxGo3nPAEJstzPt6cBfmwGJ9Z1qYrV7NK7Ac38d_mEH5-cqdVYHkOR4udJSVwCpAu9L6X8Qp2057HQcTRoUQQzMvz-C6wEpQUe063J7P_I0UmHX045oefdg4vqejr6sDCN/s1600/ben-hasard.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="219" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihTpAUqGg_qdWxGo3nPAEJstzPt6cBfmwGJ9Z1qYrV7NK7Ac38d_mEH5-cqdVYHkOR4udJSVwCpAu9L6X8Qp2057HQcTRoUQQzMvz-C6wEpQUe063J7P_I0UmHX045oefdg4vqejr6sDCN/s320/ben-hasard.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Depuis la lecture, il y a presque vingt ans, de l’admirable <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Livre de Saphir</i>, Gilbert Sinoué fait
partie de mes écrivains favoris. Chacun de ses livres est fondamentalement
différent (ce qui est rare pour un écrivain), extrêmement documenté et
constitue une véritable expérience pour le lecteur. Parmi mes grands coups de
cœur, je citerais sa biographie d’Akhenaton, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">L’Enfant de Bruges</i>, sa biographie romancée d’Avicenne, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Les Nuits du Caire</i> (livre auquel j’avais
consacré <a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2014/01/les-nuits-du-caire-de-gilbert-sinoue.html">un
billet sur ce blog</a>), mais surtout <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Des
jours et des nuits</i>, roman paru en 2001 qui mêlait archéologie grecque et
psychologie jungienne autour d’une très belle histoire d’amour.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Gilbert Sinoué vient de publier fin juin un essai intitulé
« Le petit livre des grandes coïncidences », qui traite du thème- qui
m’est particulièrement cher - des synchronicités, ces coïncidences troublantes
qui surviennent dans votre vie et lui donnent soudain un nouveau sens. Il nous livre une centaine d’histoires troublantes qu’il a récoltées, des
malédictions successives autour de la voiture de James Dean au drame du
Titanic, mais aussi des séries de hasard ahurissants menant aux plus grandes
histoires d’amour. Ou aussi Mark Twain qui naquit deux semaines avant le
passage de la comète de Halley et mourut deux jours après son prochain passage
et qui l’avait déclaré un an plus tôt.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEhT9tPikfDOJhrPJKo-F6HquZgjF5JK3zpRZNtB2jTApeGVO0RWAXHJJOb_O5x_G5QggRAoWufB_eKFRMJ4oBPVlwBkHMTuLUmLBQwlSBMgiOoerzZsnZo-nP-yhMPDyc097KfU2lF0Pw/s1600/pers-petit-livre-grandes-coincidences-cover-298x400.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEhT9tPikfDOJhrPJKo-F6HquZgjF5JK3zpRZNtB2jTApeGVO0RWAXHJJOb_O5x_G5QggRAoWufB_eKFRMJ4oBPVlwBkHMTuLUmLBQwlSBMgiOoerzZsnZo-nP-yhMPDyc097KfU2lF0Pw/s320/pers-petit-livre-grandes-coincidences-cover-298x400.png" width="238" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au delà de ces récits, l’ouvrage est une réflexion profonde
sur la nature et la signification de ces synchronicités. A partir de textes des
plus grands philosophes et de l’analyse de concepts scientifiques comme le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_EPR">paradoxe EPR</a> sur
l’intrication quantique (imaginé par Einstein et démontré par le français Alain
Aspect en 1981), Gilbert Sinoué nous amène à nous interroger sur ces phénomènes
très difficilement analysables par la science moderne dans la mesure où
celle-ci ne peut s’intéresser qu’à des phénomènes répétés et reproductibles en
laboratoire. Pourtant, ces phénomènes existent et influent sur nos vies. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ma vie a été parsemée de ces synchronicités et je crois en
leur pouvoir de transformation, même si j’ignore les lois qui les régisssent.
C’est un des thèmes récurrents que j’aborde dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Siècle bleu</i> et il figure d’ailleurs dans l’avertissement en
ouverture du roman.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>AVERTISSEMENT</b><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>Tous les
personnages de ce roman sont fictifs à l’exception </i></span><i style="font-family: Verdana, sans-serif;">des personnages historiques cités. Toute similitude avec des </i><i style="font-family: Verdana, sans-serif;">personnes
réelles, vivantes ou mortes, serait donc une pure </i><i style="font-family: Verdana, sans-serif;">coïncidence. Les
curieux événements qui ponctuent ce récit </i><i style="font-family: Verdana, sans-serif;">doivent cependant
beaucoup à certaines coïncidences, aussi </i><i style="font-family: Verdana, sans-serif;">appelées
synchronicités, dont on pourrait longtemps débattre </i><i style="font-family: Verdana, sans-serif;">du caractère fortuit ou inéluctable.</i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dans l’épilogue du second tome, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Ombres et Lumières</i>, je donne une clé sur ces phénomènes que
j’aimerais continuer à analyser dans le troisième tome si celui-ci voit le jour
(trop de choses toujours à comprendre sur le monde actuel et à venir pour me
lancer dans l’écriture). <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je suis intimement persuadé que si l’on est ouvert à ces
signes, ils peuvent changer notre vie. Juste une anecdote troublante qui a conduit à la Genèse de Siècle bleu. Fin 2005,
j’étais dans une librairie à Paris et la couverture bleue d’un livre
m’interpelle : « Le Rêve de White Springs » de Michèle Decoust.
Je lis la quatrième de couverture qui semble parler d’un projet utopique en
Australie qui ressemble à Biosphere 2, ce projet de biosphère artificielle au
cœur du désert d’Arizona qui m’obsède depuis l’adolescence et où je m’étais
rendu en 1999 (<a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2008/12/biosphere-2-la-gense-du-projet-13.html">cf.
cette série d’articles sur mon blog</a>). <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9GIFzW88PwmMHBfv-1Zudi3yPQ8Op8qC9VnntyVQN3KaB44PSF4RKbTbq5ghRzOv8r2IJ4rwWoqNvB41_R3-r_E_2HjszlPTnvY0t03vkmMXanOMHGR9coTwrghWjRnrCc-n-XVPgJV1d/s1600/revewhite.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9GIFzW88PwmMHBfv-1Zudi3yPQ8Op8qC9VnntyVQN3KaB44PSF4RKbTbq5ghRzOv8r2IJ4rwWoqNvB41_R3-r_E_2HjszlPTnvY0t03vkmMXanOMHGR9coTwrghWjRnrCc-n-XVPgJV1d/s1600/revewhite.jpg" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">A cette époque là, je commençais à écrire ma saga Siècle
bleu dont une partie de l’intrigue se déroule justement là-bas et j’essayais dans cette phase de documentation de
comprendre les raisons qui avaient conduit à l’arrêt de ce projet
extraordinaire. Et là, ô surprise, je découvre en quatrième de couverture, que
Michèle Decoust a travaillé sur le projet Biosphere 2 en tant que
documentaliste (j’apprendrais plus tard qu’elle était la petite amie de
l’architecture de Biosphere 2). Je lis le livre qui m’enthousiasme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et pour la première fois de ma vie j’écris un auteur pour le rencontrer. Une première (très) brève rencontre a lieu début
2006 lors d’une conférence qu’elle donnait. Quelques mots d'échange seulement mais un lien capital s'était établi. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pendant deux ans, nos agendas ne nous permettent pas de nous
voir (surtout le sien, elle voyageait à travers le monde en tant
qu’ethnobotaniste) et finalement je la rencontre début 2008. A cette date
j’avais fini la lecture du premier tome et j’étais à la recherche d’un éditeur.
Nous parlons longuement de Biosphere 2 puis je lui parle de mon manuscrit qui
fait complètement résonance à ses propres aspirations, expériences et
réflexions. J’avais le manuscrit avec moi, elle passe la main dessus, elle ressent
beaucoup d’énergie mais me dit qu’il faut certainement le retravailler. Faisant
toujours attention aux signes et à ne pas forcer le destin, je n’insiste pas
pour lui faire lire et effectivement dans les mois qui suivent j’essuie
plusieurs refus </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">cinglants </span>d’éditeurs (notamment des éditions Albin Michel,
auprès desquelles m’avait introduit mon ami Bernard Werber avec qui j’avais
travaillé pendant deux ans en 1996 et 1997, <a href="http://www.sieclebleu.org/sieclebleu/influences/revolutionfourmis.html">cf.
cet article sur mon site</a>) qui faillirent me faire perdre espoir.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Michel Decoust m’avait néanmoins mis en relation avec
Laurent Laffont, patron des éditions JC Lattès (l’éditeur - entre autres - du <i>Da Vinci Code</i>)
pour lequel elle a écrit un roman, et quelques semaines après la réponse d'Albin Michel je reçois un message téléphonique de celui-ci.
Je passe une heure au téléphone, il avait lu tout le livre qui lui avait plu
mais qu’il trouvait imparfait sur certains plans. Il m’invite à le reprendre et
à développer justement les parties concernant le chamanisme et les synchronicités.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sans ce retour et la rencontre avec Michèle Decoust, je
n’aurais peut-être pas continué l’aventure. Piqué par les critiques d’Albin
Michel et motivé par ce retour de Lattès, je me mets au travail et réécris
complètement le premier tome (le second n’étais pas écrit) et je vois peu à peu
apparaître la vraie histoire que je voulais raconter inconsciemment. Fin 2008,
je le renvoie à Laurent Laffont et malgré quelques relances je ne reçois aucune réponse. Je revois
Michèle Decoust début 2009 et celle-ci me voyant dépité, décide de lire enfin mon
manuscrit. Elle est enthousiasmée et me dit de l’envoyer à Jacques Binsztock,
l’un des éditeurs<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au Seuil qui vient de
monter sa propre maison d’édition et qui avait publié justement <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Rêve de White Spring</i>. Celui-ci le lit
dans la journée et me rappelle enthousiasmé. C’est avec lui qu’un an plus tard
Siècle bleu sortira. Au moment de la sortie, je discute avec lui de son
parcours et il me dit qu’auparavant il était chez Albin Michel et qu’il avait
été le découvreur de …. Bernard Werber ! Autre hasard, l’attachée de
presse qu’il embaucha pour Siècle bleu était – par hasard – aussi l’attachée de
presse de Werber. Siècle bleu n’a pas eu le même succès ques <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Les Fourmis</i>, mais il m’a permis de faire
des rencontres extraordinaires et toujours troublantes, comme s’il s’agissait
de personnes que je connaissais depuis toujours.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">En 2010 par exemple, je rencontrais via Michèle Decoust deux
des participants à l’expérience Biosphere 2 : Abigail Alling et Mark Van
Thillo. En discutant avec eux, je leur parle d’une scène du tome 1 où le héros
Abel réalise une expérience chamanique avec de l’ayahuasca, concoction faite de deux plantes magiques pour les Indiens, qu'il cueille à l'intérieur de la serre de Biosphere 2. Ils me regardent hagards et effectivement c’était l’un des
grands secrets de Biosphere 2 : ils avaient fait pousser de l’ayahuasca dans
la forêt tropicale sous la serre !!! Je lui raconte la suite de la scène où le
héros s’introduit dans l’océan de la biopshère artificielle et réalise un
voyage astral en s’installant dans la coque d’un tridacne géant, le plus grand
des coquillages. Là aussi espoutouflés, ils me disent qu’il y avait bien un
tridacne géant dans l’océan de Biosphere 2 et me montrent une vidéo où il apparaît... Je n'en avais aucune idée et je pourrais multiplier les exemples
de ce type à l’infini.</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdjmeGwiGozUpX9tcEgordPZWMOJZx3bdJkGyYZa15gYJyeH6m_sh3OMkCiBbqlS6ULExN-GO-IDR5qyYo_C5YcYQ49Q0ahyphenhyphenwloSd-A0UgPDg_uqzWC6VTzptdZrRJkTMImfn4LBYktM9S/s1600/tridacne.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdjmeGwiGozUpX9tcEgordPZWMOJZx3bdJkGyYZa15gYJyeH6m_sh3OMkCiBbqlS6ULExN-GO-IDR5qyYo_C5YcYQ49Q0ahyphenhyphenwloSd-A0UgPDg_uqzWC6VTzptdZrRJkTMImfn4LBYktM9S/s320/tridacne.jpg" width="250" /></a></div>
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"></span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ce sont donc quand même des coïncidences extraordinaires
induites au départ par mon attachement à Biosphere 2, projet construit au
milieu des territoires indiens et qui possède une très forte énergie mystique,
qui ont conduit à la forme finale et la publication de Siècle bleu. Sans ce
livre croisé au hasard dans une librairie, le cours de ma vie aurait été autre.
<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le plus fou, c’est que « Le Rêve de White
Spring » avait été édité en mai 2004, soit 18 mois avant que je ne le vois
dans les rayons de cette petite librairie (disparue depuis). Quand on sait
qu’au bout de 3 mois, les libraires renvoient les livres, c’est une coïncidence
inouïe et surtout que sa couverture était bien visible dans les linéaires,
comme s’il s’agissait d’un choix du libraire. Un jour je lui avais d’ailleurs
demandé s’il avait aimé ce livre, et il m’a dit qu’il ne le connaissait pas !!!
<b>Comme si une puissance mystérieuse l’avait placé là pour m'aider à aboutir mon projets.</b></span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les synchronicités ont donc un rôle étonnant, tout comme ces actes manqués ou rencontres ratés, ou énormes problèmes qui nous survient (perte d'ordinateur ou d'un autre objet) dont on ne perçoit le sens caché que bien après et qui relèvent exactement du même phénomène. Par exemple, si nous n'avions pas eu de multiples problèmes d'agenda et si j'avais rencontré Michèle Decoust deux ans plus tôt en 2006 plutôt que 2008, cette rencontre n'aurait pas du tout donné la même chose du tout car Siècle bleu n'aurait pas encore été écrit. A méditer.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour finir, quelques citations remarquables de l’ouvrage Gilbert
Sinoué, qui expriment bien tout ce que je ressens : <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Il existerait donc entre tous les évènements de la
vie d’un être humain deux sortes de liens : d’abord, une « connexion objective »,
conséquence d’une cause, et qui fait partie du cours naturel des choses, et une
« connexion subjective », qui n’existe que par rapport à l’individu
qui vit ces évènements. »<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Ce qui laisse entendre que souvent l’inconscient en
sait plus que la conscience »<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Il cite aussi Avicenne, le père de la médecine auquel il a
consacré un ouvrage :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« L’âme possède une certaine faculté de modifier
certaines choses, et celles-ci lui seraient assujetties. Cela survient
lorsqu’elle est entraînée dans un grand excès d’amour ou de haine ou de quelque
autre chose d’analogue. Ce qui voudrait dire que, lorsque notre âme tombe dans
un grand excès d’une quelconque passion, on constate par expérience qu’il
(l’excès) relie les choses (de façon inexplicable, voire magique) et les
modifie dans le sens où précisément il tend ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« L’interrogation du Yi-Jing créerait une synchronicité
entre l’état de conscience du consultant préocuppé par son problème et la
réponse du Yi-Jing obtenue par un procédé aléatoire » <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Sceptique au début, je suis persuadé aujourd’hui que
rien de ce qui fait la vie n’est isolé. Chaque pierre, chauqe parcelle de
l’univers est en perpétuelle interaction. Ce n’est pas une réalité
scientifique, j’en conviens, mais se limiter à cette seule réalité, c’est
priver notre existence d’une richesse non négligeable »<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Il cite aussi le maître Zen Taïsen Deshimaru :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Votre posture de méditation influence le monde
entier »<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Les travaux d’Einstein l’amenèrent à se demander ce
qui pouvait bien se cacher derrière la nature de l’Univers. Selon lui,
« le sentiment religieux du scientifique prend la forme d’une stupéfaction
profonde devant l’harmonie des lois de la nature. Elles révèlent une
intelligence d’une telle supériorité qu’en comparaison toutes les pensées et
actions systématiques des êtres humains sont une réflexion tout à fait
négligeable ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Au risque de faire sourire, j’ai parfois l’impression
que la substance de toute chose est inscrite en nous et que, parfois, dans des
moments privilégiés, s’ouvre une brèche ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Je pense – mais évidemment sans pouvoir le prouver –
que dans la vie il n’y a pas vraiment de hasard, mais un projet dont nous ne
saisissons ni les contours ni la finalité ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Des recherches ont démontré que les êtres qui
accordent fois à ces fameux signes ont tendance à se montrer plus confiants
dans l’avenir, à vivre plus détendus. Chacune de leurs expériences, mêmes les
plus anodines, les conforte dans ce sentiment. Ils « savent » que
quelque chose va survenir. Ils savent que quelque part, en un point précis du
chemin, une porte va s’ouvrir, une main se tendra. Ils
« pressentent » que parmi les infinies possibilités, le numéro gagnant
qu’ils espéraient tant finira par sortir. A la différence des sceptiques, ces
êtres-là vivent dans l’optimisme. Les croyants appelleront cela la foi ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Serait-il concevable que certains événements de notre
vie soient … truqués ? »<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Il arrive qu’une série de correspondances
inhabituelles ou d’évènements similaires ne forment pas une pure coïncidence
mais une coïncidence signifiante. Cette « synchronicité » est parfois
ce que nous attendions pour nous pousser à des changements et des éveils. Ces
moments synchrones nous soufflent d’être attentifs à ce qui se produit, ou va
se produire sous peu, dans notre parcours. De ce point de vue, les pires
épreuves de la vie peuvent se révéler des transitions favorables, et les
ruptures n’être que des étapes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Si nous faisons nôtre ce raisonnement, nous comprenons que
les gens, les lieux et les évènements nous montrent ce que <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nous avons besoin de savoir, et la direction
que nous devrions emprunter. Chaque être et chaque chose sont dès lors porteurs
d’un sens. Et le mieux serait donc d’y adhérer délibérément au lieu de tenter
de résister, de nous plaindre, ou d’avoir peur. Parfois, tout se déroule dans
notre vie exactement comme nous l’avions prévu. Puis nous rencontrons
quelqu’un, nous découvrons quelque chose, nous avons un accident, nous sommes
victimes d’une maladie, nous touchons le fond et notre monde pivote dans une
nouvelle direction qui fera, à l’arrivée, toute la différence. Ces évènements
imprévisibles et qui échappent à notre contrôle font de nous ce que nous
sommes, et ce que nous devions être depuis toujours ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Une autre citation qui colle bien à mon expérience :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Ce sortilège qui permet à un lecture de trouver très
précisément et parmi des centaines d’ouvrages celui qui recherche est assez
surprenant. Arthur Koestler lui a donné un nom : « L’ange des
bibliothèques » ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« En résumé, on peut affire sans crainte qu’une longue
chaîne de coïncidences a conduit inexorablement à la vie sur Terre ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Arthur Koestler qualifiait les coïncidences de
« calembours du destin ». Wolfgang Pauli, lui, pensait qu’elles
représentaient « les traces visibles de principes
introuvables » ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Nous ne sommes pas destinés à être éternellement
heureux ou malheureux. Nous avons la possibilité de modifier la donne et de
créer des renversements en utilisant les opportunités que le hasard vous
présente ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Albert Einstein notait : « La plus belle
expérience que nous puissions faire est celle du mystère de la vie. C’est le
sentiment originaire dans lequel tout art et toute science véritables prennent
eur source. Quand on ne le connaît pas, quand on ne sait plus s’étonner,
s’émerveiller, c’est comme si l’on était mort, le regard éteint ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
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font-family:"Times New Roman";
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</style>
<![endif]-->
<!--StartFragment-->
<!--EndFragment--><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">« Nous ne savons pas forcément en quoi ce qui arrive
maintenant a sa place dans notre avenir. Nous ne savons pas si les choses qui
nous affligent sont ou non le commencement secret de notre bonheur ».</span><o:p></o:p></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com65tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-57979203767380996282015-06-07T00:32:00.004+02:002015-09-13T11:36:00.900+02:00Le rapport Bernard Attali, l'Ecole Polytechnique et l'avenir de la recherche en France<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX7mzdgRKyYh6ZoKymWV1lqtQrqJfwGdN1WoqAkcFG9DGmir7EivP506pimu2P6sdk5BAIEyHUJ3DWpoMzZ181VQKb8RhfFA-JN_4Jnx1A1N82Y7zfItOhBl2A5WSLCDhT_KUmjYnipP-A/s1600/drian.jpg" imageanchor="1" style="font-weight: bold; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><br /></a></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX7mzdgRKyYh6ZoKymWV1lqtQrqJfwGdN1WoqAkcFG9DGmir7EivP506pimu2P6sdk5BAIEyHUJ3DWpoMzZ181VQKb8RhfFA-JN_4Jnx1A1N82Y7zfItOhBl2A5WSLCDhT_KUmjYnipP-A/s1600/drian.jpg" style="font-weight: bold; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX7mzdgRKyYh6ZoKymWV1lqtQrqJfwGdN1WoqAkcFG9DGmir7EivP506pimu2P6sdk5BAIEyHUJ3DWpoMzZ181VQKb8RhfFA-JN_4Jnx1A1N82Y7zfItOhBl2A5WSLCDhT_KUmjYnipP-A/s1600/drian.jpg" /></a></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Le rapport Bernard Attali</span></b><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Bernard Attali vient de
rendre hier au Premier ministre et au Ministre de la Défense un énième - mais plutôt intéressant selon ce
que les journalistes en rapportent - rapport sur la réforme de l’Ecole
Polytechnique. En particulier il prône la fusion de l'X avec plusieurs autres
écoles d'ingénieurs et une plus grande ouverture de l'Ecole qui en résulterait.
La refonte de l’X, comme celle de l’ENA, fait partie des marronniers qui
occupent régulièrement les journaux ou les bureaux des ministres. Pour de nombreux
Français, l’objectif devrait être avant tout de casser ou détruire une élite
auto-proclamée et sclérosante. C’est un point légitime mais la destruction de
l’Ecole Polytechnique n’aurait aucun intérêt si un autre système supérieur
n’était pas proposé pour la compléter ou la remplacer. L’objectif du rapport
Attali est surtout de réfléchir de façon critique à la façon dont notre système
éducatif peut continuer à former ceux qui seront capables de développer la
compétitivité de notre pays dans l’échiquier mondial et de participer aux
chantiers inédits posés par le XXIè siècle. L'Ecole Polytechnique n'étant qu'un
des maillons de ce système éducatif à réinventer.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Bernard Attali dresse un
état des lieux sévère, faisant suite à des décennies de non-choix sur l’organisation
du système des écoles d’ingénieurs en France, et souligne la nécessité d’agir
de façon rapide. Ces errements sont représentatifs de l’incapacité de notre
pays à se réformer, à penser le futur autrement qu’en répliquant les recettes
qui ont marché dans le passé. Comme le dit Bernard Attali dans sa
conclusion : « une prise de risque assumée est préférable au confort
apparent du statu quo ». C’est un truisme pour tout entrepreneur, mais
malheureusement pas pour ceux qui nous dirigent. J’espère sincèrement que les
conclusions de ce rapport seront suivies car une fois de plus il faudra
s’attendre à ce qu’elles soient mises en pièces par les tenants du statu quo
qui tuent à feu doux notre pays.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Le système français et
l’expérience américaine</span></b><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br />
</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOwm6j9qP8oBaKYSThD6zfnPH5eSS0smjl61D4z2kBxe0axE2TlXGy0L3LHAprbQl1-cxyxzHevwP2xdtibAyRHKWrzkirn4ovSnPNLQQbqmzPH1K-bVCBg6gmxxfNS4IFnKfSOaryIRQh/s1600/_campus_overview_jpg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="158" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOwm6j9qP8oBaKYSThD6zfnPH5eSS0smjl61D4z2kBxe0axE2TlXGy0L3LHAprbQl1-cxyxzHevwP2xdtibAyRHKWrzkirn4ovSnPNLQQbqmzPH1K-bVCBg6gmxxfNS4IFnKfSOaryIRQh/s320/_campus_overview_jpg.jpg" width="320" /></a></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Cela fait presque vingt
ans que je suis sorti de l’une de ces « grandes » Ecoles (l’<a href="http://www.ensta.fr/"><span style="color: #0000e9;">ENSTA</span></a>,
justement l’une des écoles d’application de Polytechnique). Après mes études à
Paris où j’avais passé trois belles années, je suis parti à Chicago faire de la
recherche en mathématiques et en informatique pendant 4 ans. Là-bas, j’ai fait
l’expérience formidable de la vie sur un campus de 20.000 étudiants de toutes
les nationalités et toutes les disciplines (de la musique aux mathématiques pures
en passant par le sport, les sciences politiques, le journalisme ou le MBA) où
se côtoyaient harmonieusement étudiants, entreprises, professeurs, doctorants,
chercheurs et surtout jeunes entrepreneurs.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Là-bas, j’ai pris du
recul sur le système français, dont on me vantait les mérites depuis mon
enfance et que le monde entier était supposé nous envier. A Chicago, j’ai
découvert que personne ne connaissait notre système ni aucune de nos minuscules
Ecoles (pas même l’Ecole Polytechnique). Cela n’avait peu d’importance car les
Américains appréciaient le niveau intellectuel des chercheurs français, seule
chose qui comptait pour eux, quelle que soit l’école d’origine. J’avais intégré
une équipe de vingt chercheurs qui comprenait pas moins de 15 nationalités (USA,
UK mais aussi Cuba, Roumanie, Iran, Argentine, Chine…), autant vous dire que
l’on n’avait peu à faire de nos systèmes éducatifs respectifs et que
l’important était de savoir ce que chacun pouvait apporter et se mettre au
travail, ensemble.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">J’ai surtout découvert un
autre système qui était aux antipodes de ce que j’avais vu en France avec nos
promos sclérosées de 100 élèves, ultra gâtées (certains cours n’étaient
délivrés que pour un ou deux élèves), peu motivées par le travail (nous étions
tous plus attirés par les soirées parisiennes que par les cours), coupées de
l’entrepreneuriat (qui semblait être une utopie pour des illuminés anti-système
qui, comme moi, refuseraient les avances de grandes multinationales pour aller
dans d’obscures PME), de la recherche (qui semblait être le choix d’élèves peu
courageux, nostalgiques des sciences et des classes préparatoires qui
refusaient d’affronter la vraie vie économique) et de l’international (pourquoi
prendre le risque de commencer une carrière à l’étranger quand on peut être
bien au chaud en France ?). Tout cela est en train de changer dans l'esprit des nouvelles générations Y ou Z, bien heureusement.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Le système américain
n’est pas exempt de critiques non plus, et la croissance galopante des frais
d’inscription est par exemple alarmante. Un peu comme à Sciences Po, elle a été
concomitante à une starification et sur-rémunération des professeurs, et a
conduit à un surendettement des étudiants, qui notamment dans les universités
de taille moyenne seront incapables de rembourser leurs frais (pour de nombreux
observateurs, il s'agirait même de la prochaine bulle spéculative). En cela, le
système français est beaucoup plus sain, mais cela ne nous empêche pas de nous
inspirer de ce qui fonctionne bien ailleurs. </span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">A noter que la croissance
des frais d'inscription a eu pour conséquence le développement fulgurant des MOOC
(Massive Open Online Course) qui pourraient conduire à une forte baisse de la
fréquentation des universités de réputation intermédiaire. La France emboîte le
pas à ce mouvement et d'ailleurs depuis 2013, l'Ecole Polytechnique est l'une
des premières Ecoles françaises <a href="https://www.coursera.org/ep"><span style="color: #420178;">à offrir certains de ses cours sur Coursera</span></a>.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Un manque d’intérêt des
ingénieurs français pour la recherche</span></b><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br />
</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ-DYLk5IINqjfiWfjeTaqhb8WJz6A7e2Se5h4aoIRG0z_GrvvUW3jQgr3nq-TzX8agQPlfCtQWZCKgaQq0RuWC7gtc97XpFUi4aKV_HbNlJdJ2EkkrgLjrJSHW_5AWZsG0NxnOwvQ2qL_/s1600/chabat.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ-DYLk5IINqjfiWfjeTaqhb8WJz6A7e2Se5h4aoIRG0z_GrvvUW3jQgr3nq-TzX8agQPlfCtQWZCKgaQq0RuWC7gtc97XpFUi4aKV_HbNlJdJ2EkkrgLjrJSHW_5AWZsG0NxnOwvQ2qL_/s200/chabat.jpg" width="200" /></a></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Le faible intérêt dans
mon école pour la recherche était en partie lié à la faible attractivité des
laboratoires internes et je pense que c’est aussi le cas ailleurs (même à
l’Ecole Polytechnique où l’un de mes anciens collègues américains vient de passer six
mois, à part quelques labos, aucun n'ont la taille critique). L’administration de l’ENSTA qui tenait à son caractère généraliste avait
la responsabilité d’une cinquantaine d’enseignants-chercheurs. Plutôt que d'axer
la recherche sur quelques thèmes d'excellence, la direction avait fait le choix
depuis des décennies d’avoir un mini-labo par discipline (maths, chimie,
mécanique, informatique, robotique, électronique…) comprenant chacun un à huit
chercheurs ou doctorants. « L’étage des labos » comme nous le
surnommions était donc une sorte de zoo où étaient exposés quelques spécimens de
chacun des continents (n’y voyait là rien de péjoratif - j'appréciais beaucoup
ces chercheurs et cet étage - mais surtout une image pour illustrer ce curieux
choix). Autant vous dire, que comme dans un zoo, les chercheurs (dont la
plupart étaient excellents et de réputation nationale ou mondiale) ne paraissaient pas
totalement heureux et rêvaient de trouver un poste ailleurs avec davantage de
leurs semblables. Même si les chercheurs ont toujours coopéré via Internet avec
des chercheurs à l'autre bout du monde, l'isolement est un problème au
quotidien, surtout pour les thésards qui n'ont pas encore de réseau à
l'extérieur et se retrouvent souvent à un ou à deux, ce qui est insuffisant
pour créer une dynamique de recherche et aboutir à des résultats audacieux.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">A part pour les élèves
qui avaient un profond intérêt pour la recherche (opiniâtre, j’avais quand même
effectué trois stages dans ces laboratoires !), il était peu étonnant que
quasiment personne n’ait eu envie de fréquenter cet étage et de devenir
chercheur, même pour les premières années de sa carrière. D’ailleurs, le monde
de l’entreprise ne nous y incitait pas non plus car un ingénieur-thésard était
plutôt moins bien payé à l’embauche qu’un ingénieur sans thèse, ce qui n’était
absolument pas le cas aux Etats-Unis. Pire, on conseillait aux jeunes
ingénieurs qui n’avaient pas fait de thèse, de ne pas faire de technique trop
longtemps en début de leur carrière afin de ne pas être catégorisé comme
« expert » ce que les directions des ressources humaines de nos
grandes entreprises ont tendance à opposer au « manager », ce qui est
une erreur phénoménale pour le management de projets ou d’entreprises à
caractère technique. C'était ce que l'on m'avait dit au dernier entretien
d'embauches chez EDF et cela avait achevé de me convaincre que je n'étais pas
fait pour ce genre de groupes.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">On pourrait se dire que
cette répulsion pour la recherche n'est pas grave car après tout nos
« belles têtes pensantes » mettront leur intelligence à profit
ailleurs. Mais c’est faux, c'est très grave. Le désintérêt assez généralisé des ingénieurs
français pour la recherche et la technique est l’une des raisons qui a conduit
notre pays à rater la plupart des révolutions techniques depuis des décennies,
à se désindustrialiser, à s’appauvrir, à s’affaiblir. Depuis des décennies, les
meilleurs éléments se sont vus propulsés managers dans des banques, des
cabinets de conseil, des entreprises de services ou industrielles, sans souvent
disposer de l’expertise profonde scientifique permettant de révolutionner leur
métier, menant à des ruines comme celles d’Alcatel, Alstom ou d’Areva (si de grands
scientifiques comme Robert Dautray – le père du nucléaire civil français –
avait dirigé le programme EPR au lieu d’une armée d’experts en tableaux Excel,
Areva n’en serait pas là). Dans la plupart des grands groupes, nous vivons sur les révolutions engagées par nos aïeuls que nous améliorons de façon incrémentale, sans plus vraiment comprendre ni la cohérence d'ensemble ni avoir la ferveur qui permet de tout révolutionner. La logique de "carrière" dans laquelle se place la plupart des ingénieurs, les pousse aussi à être "sages" et à ne surtout pas critiquer les "dogmes" qui ne devraient plus être. Là encore, Areva est l'exemple typique.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Par ailleurs, ce dédain
pour la recherche a engendré un non-renouvellement du tissu de TPE/PME
réellement innovantes. En effet, c’est souvent durant sa thèse (parfois dès les
premiers mois) que peuvent se forger des qualités très utiles au futur
entrepreneur innovant : la faculté à prendre connaissance d’un secteur et à y apporter sa contribution personnelle en inventant ce qui
n’existe pas encore, souvent en opposition avec ses pairs qu’il faudra
convaincre (les scientifiques sont redoutables à l’égard des idées nouvelles, ce qui est pour celui qui veut changer les choses un excellent exercice de conviction s'il monte une entreprise où là aussi il est difficile de "penser" autrement et de prendre le risque de proposer quelque chose de nouveau).</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Cette faculté d’invention
dans l’inconnu et de contestation de l’ordre établi est ce qui distingue la
recherche du développement, et c’est elle qui donne un avantage compétitif aux
entreprises. Or, on n’acquiert pas ces compétences dans un grand groupe où l’on
vous apprend plutôt à faire la même chose que vos concurrents et à prendre très
peu de risque.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Enfin, les jeunes
doctorants ou chercheurs confirmés, sont les créateurs idéaux de startups (mais
pour cela, il faut que les universités les y incitent et les accompagnent, ce
qui n’est absolument pas le cas dans la plupart des laboratoires en France, à
quelques exceptions près). Beaucoup de chercheurs, tellement passionnés par
« leur » idée et leur capacité à « changer le monde »
(forgée dans les longues soirées d’errements solitaires), franchissent aux
Etats-Unis (et partout ailleurs dans le monde) le pas et créent leur société ou
rejoignent d’autres petites structures déjà existantes.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">La source du mal français
en terme d’innovation</span></b><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">A un moment, où les
innovations pour développer la compétitivité de nos entreprises et résoudre les
grands problèmes de notre temps, nécessiteront des approches pluri-disciplinaires
radicales faisant appel aux sciences, à la technique et aux sciences sociales,
on peut craindre le pire pour l’avenir industriel de la France. Pour jouer un
rôle leader dans les évolutions à venir dans la médecine, les matériaux du
futur, le stockage d’énergie, les énergies renouvelables, les réseaux
intelligents, la biologie... (et j'en passe) il faudra s’appuyer sur des percées de laboratoires ou mieux il
faudra réaliser ces percées dans des centres de Recherche et Développement au sein d’entreprises
françaises. </span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Il faudrait que l’Etat
français soit conscient que c’est dans l’interaction prolongée entre jeunes
ingénieurs et chercheurs que se créeront les idées qui donneront les fleurons
français de demain, et non pas en saupoudrant des laboratoires moribonds de
grands emprunts ou en couvrant de prêts BPI des startups sans idées de rupture,
vagues répliques locales de modèles étrangers ayant réussi, portées par des
ex-consultants ou banquiers d’affaires. C’est même devenu une spécialité
française à tel point que les <i>venture capitalists</i> hésitent à financer
autre chose que des clones. Le refus de la plupart des ingénieurs français de
se pencher dans l’inconnu et le scientifiquement complexe est la cause du mal
français et de notre manque récent de compétitivité.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">L’ère pionnière durant
laquelle nous construisions le Concorde, les premiers TGVs ou le tunnel sous la
Manche est bien lointaine. D’ailleurs cela a tendance à convaincre les partisans
du modèle étatique et centralisé de l’innovation, qu’il serait temps d’y
revenir. On a bien vu les dégâts d’une telle politique avec le projet Quaero de
Chirac (qui voulait concurrencer Google dans les moteurs de recherche) ou plus
récemment avec la débâcle financière des deux projets étatiques de « cloud
à la française » (Numergy et CloudWatt). On n’innove plus comme cela au 21<sup>ème</sup>
siècle, avec des programmes fermés et planifiés sur 10 ans. Malgré cela, de
nombreux politiques sont toujours incapables d’imaginer que les géants de
demain puissent naître en dehors de toute intervention d’Etat ou de nos grands
groupes vieillissants. Les entreprises du CAC40 ont aujourd’hui une moyenne
d’âge d’un siècle et plus jeune d’entre elle a autour de trente ans.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br />
</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhovpr7mhE7ZQ7-njLD6HqIyl3AO1OJH4v3hspGAiGkZfJnCv0UEUOJ5yZU6dyqHLAc_goh8J4DSzz1IpEqRFGz2OVy6ZMbbkKZYgY_mpb52ERYaPtjpnUyUi4AdBkpAklvbQiGOvsGM8Fn/s1600/ECH21216110_1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhovpr7mhE7ZQ7-njLD6HqIyl3AO1OJH4v3hspGAiGkZfJnCv0UEUOJ5yZU6dyqHLAc_goh8J4DSzz1IpEqRFGz2OVy6ZMbbkKZYgY_mpb52ERYaPtjpnUyUi4AdBkpAklvbQiGOvsGM8Fn/s320/ECH21216110_1.jpg" width="320" /></a></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Cet erreur de jugement
sur l’origine de l’innovation technologique a par exemple aussi grandement
contribué depuis quarante ans à l’échec de Sophia Antipolis, dont Pierre
Laffitte (porteur du projet et ancien directeur de l’Ecole des Mines de Paris –
pourtant une des rares écoles à exceller dans le partenariat
recherche-industrie) rêvait de faire la Silicon Valley française. Il avait vu
juste sur l’élément tellurique (la faille qui longe les côtes niçoise est quand
même plus petite que celle de San Andreas) et météorologique (Nice – j’y ai
grandi jusqu’à 19 ans - est une ville presque aussi agréable que la Californie)
mais il ne suffit pas de déplacer des sièges de grosses entreprises pour cloner
Stanford. Avec un nombre très faibles d’élèves ingénieurs diplômés et
doctorants sur la côte d’azur, il lui manquait l’ingrédient principal qui a
fait la Silicon Valley : le campus de Stanford (c’est à Nice qu’il aurait
fallu décentraliser Polytechnique et une multitude d’autres Ecoles). Par
ailleurs, il manquait un élément culturel libertaire, propice à l’esprit
d’innovation et qui voyait dans la technologie une voie d’émancipation. Cet
état d’esprit remonte à la Beat Generation de Kerouac dont San Francisco était
l’épicentre. </span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Quel avenir pour les
grandes écoles parisiennes ?</span></b><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Quand je suis revenu à la
fin de l’année 2000 en France, j’avais deux grandes envies : créer ou
rejoindre une startup à Paris et participer à la réflexion sur la politique
d’innovation en France et l’organisation du système des écoles d’ingénieurs.
(J’avais d’autres envies comme écrire un roman ou fonder une famille, mais ce
n’est pas l’objet de ce post).</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">La première envie a été
assouvie, avec la création d’une première <a href="http://www.artelys.com/"><span style="color: #0000e9;">startup</span></a> en 2000 s’appuyant sur toutes les
recherches que j’avais vues ou effectuées aux Etats-Unis en modélisation,
simulation et optimisation. Nous n’étions que deux en 2000 et cette société
emploie toujours plus de 50 personnes aujourd’hui, dont une grande partie de
docteurs. Passionné (et préoccupé) par les questions énergétiques et
environnementales, j’ai quitté cette startup en 2014 pour rejoindre une <a href="http://www.powernext.com/"><span style="color: #420178;">autre startup</span></a>
(créée deux ans plus tôt et qui comptait une quinzaine d’employés) qui emploie
aujourd’hui plus de 150 personnes et qui est au cœur des décisions énergétiques
en France et en Europe.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Ma seconde envie ne fut
qu’une série de déceptions. Après mon passage aux Etats-Unis, il était évident
que l’on ne pourrait pas attirer les élèves ingénieurs vers la recherche sans
une massification très significative de la taille des laboratoires (dans une
fac américaine, c’est plusieurs dizaines de personnes qui sont nécessaires à la
création d’une véritable équipe de recherche d’envergure internationale). Et
cela passait nécessairement par la fusion des laboratoires de nombreuses écoles
et donc aussi la fusion de celles-ci.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">En 2001, je suis entré au
conseil d’administration de l’association des anciens élèves de ENSTA, à un
moment où le projet <a href="http://www.paristech.fr/"><b><span style="color: #420178;">ParisTech</span></b></a> (Paris Institute of Technology
en réponse au Massachussets Institute of Technology – le fameux MIT) commençait
à prendre corps et j’espérait peser sur celui-ci. Sur le papier c’était une
première étape intéressante, puisqu’il s’agissait de faire adopter par une
douzaine d’écoles parisiennes un nom commun (qu’elles apposeraient après leur
nom d’origine) afin de peser plus dans le classement de Shanghai, d’avoir une
plus grande lisibilité à l’internationale notamment pour les échanges
d’étudiants, de favoriser les transferts d’élèves d’une école à une autre à
Paris pour effectuer des cours, des masters ou des thèses, et permettre
également aux chercheurs de travailler ensemble pour former virtuellement de
plus grands labos.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Derrière cette bannière,
toutes les écoles gardaient leur autonomie et leur souveraineté. Il s’agissait
donc d’une approche extrêmement confédérale et pas du tout d’une fédération, ni
encore moins d’une fusion. Peu à peu, en entrant dans le projet, j’ai observé
que sous l’affichage séduisant, le statu quo était intact, maintenu par les
exécrables rivalités entre les différents corps de l’Etat où atterrissent les
Polytechniciens selon leur classement de sortie. Je n’imaginais pas à quel
point ce système était sclérosé et sclérosant. Aucun système fédéral ne
semblait envisageable car il n’était pas possible de mettre l’Ecole
Polytechnique (et HEC qui avait rejoint le consortium en tant que business
school, ce qui était plutôt une bonne idée pour favoriser la création
d’entreprises) au même niveau que les autres. D’ailleurs ni l’Ecole
Polytechnique ni HEC n’ont à ce jour accolé ParisTech à leur nom (alors que
toutes les autres écoles l’ont fait). Au niveau des écoles d’applications de
polytechnique (Mines, Ponts, Agro, Telecom, ENSTA, ENSAE), il n’était pas du
tout non plus possible de parler de fusion ou de rapprochement car les anciens
avaient peur de perdre leur rang (qui même des décennies après la fin de
leurs études semblait être l’ordre établi immuable entre eux et leurs anciens camarades
de promo).</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: xx-small; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Il fallait casser ce
corporatisme figé au sein des très puissantes associations d’anciens élèves. N’étant
moi même issu d’aucun de ces corps (j’étais ce que l’on appelle un ingénieur
civil), je n’avais pas accès aux discussions où les choses se décidaient, et
j’ai donc jeté l’éponge, tout en restant un observateur passif au sein de
l’association.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Les choses ont tout de
même fini par bouger un peu. Il a fallu attendre 2009 pour que le corps des
Mines fusionne avec celui des Télécoms (même si derrière, « ceux des
Mines » et « ceux des Telecoms » ne se considèrent pas en égaux)
et que celui des Ponts fusionne avec celui des Eaux et Fôrêts, ce qui était un
effort considérable pour ces institutions toutes au moins napoléoniennes.
Ces institutions aux origines au moins napoléoniennes pour la plupart, se
mettaient enfin en mouvement.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifIiGkPKS-HzY4NXR0l4BZYYO9Btx2Kz7iw_7bof7hm-B4bZfsIXIBGCoVohacfKFlHE2Z84RoLWYvYY0EjXQ6YIOAqnTS8xdQCSGdU45Pg7Ie6ojyf8qcI0OLFwS5cGbFTZSTQm2ZNDM7/s1600/logo-X.jpg.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifIiGkPKS-HzY4NXR0l4BZYYO9Btx2Kz7iw_7bof7hm-B4bZfsIXIBGCoVohacfKFlHE2Z84RoLWYvYY0EjXQ6YIOAqnTS8xdQCSGdU45Pg7Ie6ojyf8qcI0OLFwS5cGbFTZSTQm2ZNDM7/s200/logo-X.jpg.bmp" width="145" /></a></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: xx-small; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p><br /></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">La deuxième étape du
processus fut ce que l’on appelle le projet du plateau de Saclay (poussé sous
la présidence Sarkozy) qui consistait à réunir toutes ces écoles au sud de
Paris (à l’exception des Ponts et Chaussés qui avaient fait le choix depuis 10
ans de quitter la rue des Saints-Pères pour Marne-la-Vallée). Il s’agit d’un
chantier colossal financé en partie par la reprise du foncier parisien des
Ecoles et l’ENSTA fut la première à franchir le pas avec une installation à Palaiseau
en septembre 2012. Les autres Ecoles devraient arriver dans les années à venir
et depuis peu, le projet a été repris sous l’égide de l’université Paris Saclay
(ce qui a déplu à l’Ecole Polytechnique, mais qui n’a pas eu le choix de
l’apposer à son logo cette fois-là) ainsi que les centres de recherche de
nombreuses entreprises de moyenne ou grande taille.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">On peut donc dire que les
choses progressent (lentement) dans le bon sens et que chacune des Ecoles a
fait entre temps beaucoup de progrès dans l’élaboration de ses programmes et
dans son ouverture à l’étranger. Mais le réel problème demeure : on a
toujours une collection d’écoles séparées, qui pour beaucoup tiennent à leur
passé généraliste. Dans ces conditions, impossible de massifier les
laboratoires de recherche et d’inciter les élèves à effectuer des thèses ou à
interagir plus avec les chercheurs. Retour à la case départ.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">L’Ecole Polytechnique de
Paris … et de province</span></b><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: xx-small; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">L’enjeu est donc bien la
fusion réelle de toutes ces écoles par exemple sous le nom d’ « Ecole
Polytechnique de Paris » comme le prône Bernard Attali, mais les combats
de vieux grognards ne feront que commencer car les anciens polytechniciens
auront du mal à accepter de fusionner avec des « sous-écoles ». A
titre d’exemple, l’Etat avait chargé fin 2013, l’ENSTA et Polytechnique
d’étudier une fusion. 18 mois plus tard le résultat est : l’ENSTA et
Polytechnique signeront une convention d’association… Par ailleurs, le rapport
prône une ouverture bien plus grande aux étrangers, aux boursiers et aux
universitaires, autres sujets de grogne potentielle. La détermination du
gouvernement pour mener à bien ce chantier sera donc décisive. On peut en douter,
car on parle d’ « Assises de l’Ecole Polytechnique » qui seraient
tenues début 2016 et la campagne présidentielle risque d’enliser toute
décision. Monsieur Bayrou s’est déjà déclaré stupéfait, venant d’un ministre de
l’éducation qui avait brillé par son amour du statu quo, on n’en attendait pas
moins. On peut être agrégé de lettres classiques sans pour autant refuser le
changement et préparer l’avenir. Ou alors on fera de Polytechnique, des écoles
d’ingénieurs (et pourquoi pas du Grand Paris ou de la France comme le pensent certaines de nos élites), un grand musée.</span><span style="font-family: Times; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times; mso-fareast-language: JA;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: xx-small; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Quand bien même on
parviendrait à fusionner ces Ecoles, pour recréer un Stanford ou un MIT, il
faudra résoudre les problèmes de distance entre les différents bâtiments –
espérons-le dédiés chacun à seulement quelques disciplines. La plupart des Ecoles
auront en effet bâti leurs propres infrastructures (neuves) à suffisamment de
distance (plusieurs kilomètres) entre elles pour ne pas subir d’ombrages
respectifs (et notamment de l’Ecole Polytechnique, évidemment très
accaparatrice en ses terres). <b>A minima il faudrait regrouper tous les laboratoires de recherche de toutes les écoles à quelques pas les uns des autres.</b> Avec des bâtiments aussi éloignés, il n’y aura
aucune massification ni aucune place simple aux projets pluri-disciplinaires ni surtout pour la
spontanéité et le hasard des rencontres. A Chicago, les élèves de la Business
School passaient leur temps à rôder autour de la faculté d’ingénierie, et les
ingénieurs allaient suivre des cours ou des conférences en médecine, en
philosophie ou en création de startups, juste en pédalant quelques minutes.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: xx-small; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;"> Il y a vingt ans, la
France voyait déjà se former dans le monde d’énormes mastodontes universitaires
à l’extérieur des Etats-Unis (l’EPFL à Lausanne, le Technion en Israël,
universités chinoises…). La réaction a été d’une lenteur effarante, espérons
que cette fois-ci les Corps sauront dépasser la question de leurs classements
de sortie pour trouver une solution rapide et efficace.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: xx-small; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Sinon il faudra peut-être
lancer la construction d’un immense campus tout neuf et fermer les autres.
L’étape suivante sera alors de créer la même dynamique dans plusieurs autres
régions de France pour casser le monopole parisien et permettre le développement
des territoires.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-fareast-language: JA;">Si rien ne bouge, les
citoyens et les entrepreneurs (comme dans tant d’autres secteurs de la vie
publique) reprendront eux-mêmes les choses en main en ouvrant leur propres
écoles, comme l’excellente initiative de <a href="http://www.42.fr/">l’Ecole 42</a>
lancée par Xavier Niel pour former des développeurs d’un très haut-niveau et
sélectionné sans aucun background particulier. Dans l’excellent slideshow <a href="http://fr.slideshare.net/_TheFamily/paris-isback-indextf">#ParisIsBack</a>
de l’incubateur parisien TheFamily, seul un seul slide sur 49 évoque les écoles
d’ingénieurs traditionnelles, c’est un signe que les directeurs d’Ecoles
devraient percevoir comme un signal d’alarme.</span> </span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br />
</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz72PozD0NCUew63HEyMMzOUGWm6GVjpicotFkd6OmzXf0qmeHyy19hngEOCIB-PdHNdUzdJlg-3C6qkGsPlGUaeHKAwvTYyi5eFFxX1nYw_HKk1brwQnPisy1AVc7DCX9vZz4qnI85SZ0/s1600/Positionnement-42_3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="177" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz72PozD0NCUew63HEyMMzOUGWm6GVjpicotFkd6OmzXf0qmeHyy19hngEOCIB-PdHNdUzdJlg-3C6qkGsPlGUaeHKAwvTYyi5eFFxX1nYw_HKk1brwQnPisy1AVc7DCX9vZz4qnI85SZ0/s320/Positionnement-42_3.jpg" width="320" /></a></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-52172518716997782582015-03-17T00:26:00.002+01:002015-03-17T00:29:47.037+01:00"Or noir" de Dominique Manotti : un polar d'exception.<style>
<!--
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</style> <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-8LGse5M7Jqo3GjawgmrBUXtDiFwm5APvTExBgnRhe00xyMwsosrkly9Aghyphenhyphen3mOyQagHvOGC-pwNBO8pK6QsEL9b4m-D3F6088gcKbp4SQX8hl00P7OZFyyWcKYBBo0v6Z20AtTRtIx2O/s1600/or-noir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-8LGse5M7Jqo3GjawgmrBUXtDiFwm5APvTExBgnRhe00xyMwsosrkly9Aghyphenhyphen3mOyQagHvOGC-pwNBO8pK6QsEL9b4m-D3F6088gcKbp4SQX8hl00P7OZFyyWcKYBBo0v6Z20AtTRtIx2O/s1600/or-noir.jpg" height="320" width="220" /></a></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Voilà un livre exceptionnel. « Or noir », paru il y a quelques jours à la Série noire de Gallimard, est l’un
des meilleurs polars que j’ai lus depuis des années. Dominique Manotti réussit
à nouveau un tour de force. J’avais chroniqué sur ce blog son remarquable
« <a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2013/09/le-reve-de-bernard-madoff-et-lombre-de.html">Le
Rêve de Madoff </a>» et je suis un fan de tous ses romans. Mais celui-ci est
particulier pour moi car il traite de sujets qui me passionnent depuis
des décennies avec une maestria inouïe. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">L’intrigue se déroule du 11 au 31 mars 1973 entre Nice et
Marseille. Ces dates ont leur importance pour moi, car c’est à peu près la
période où mes parents m’ont créé (je suis né à Nice neuf mois plus tard le 5
décembre 1973). Ces évènements semblent avoir marqué les premières semaines de
mon embryogenèse et ma personnalité bien plus que la position des astres à ma
naissance.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">En toile de fond, la guerre de succession post Antoine Guerini et
French Connection, opposant Tany Zampa et Francis le Belge à Marseille, et le
début de la guerre des casinos à Nice (Fratoni commence à traîner ses guêtres du
côté de la promenade des Anglais). Pour enquêter sur un meurtre survenu devant
le Palais de la Méditerranée, le procureur de Nice fait appel au SRPJ de
Marseille, représenté par le commissaire Daquin, fraîchement nommé et arrivé de
Paris. Daquin est un personnage très fort et vraiment attachant que l’on a déjà
suivi dans plusieurs romans de Dominique Manotti, mais ici on a la chance de le
découvrir dans sa jeunesse, à 27 ans, lors de sa première enquête. En tirant
les fils de l’enquête avec la détermination qui le caractérise, le voilà
bientôt au cœur d’une affaire d’Etat(s) impliquant tous les réseaux souterrains
marseillais (services secrets, SAC, dockers, francs-maçons, stups, trafiquants
de drogue, hommes politiques…) et niçois, <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">mais
surtout le monde opaque et naissant du trading de pétrole. </b>C’est là où le
livre est une véritable innovation, car à ma connaissance ce sujet, pourtant
capital, n’a jamais été abordé dans un roman.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdjAx-8N41f9PPUqHlDMuPepWFIlL6NA4cwsg_t2hFVojmY2is3cFwfZzBaaLVSqpHE-5ge-Dg3tlCe5HcCyt_mtFMOXNnwt5-64E7FZp8b38j85sMje82MdJ_mEMNQwxtxX7a2rDyS9oG/s1600/regne-despotique-7-soeurs-l-1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdjAx-8N41f9PPUqHlDMuPepWFIlL6NA4cwsg_t2hFVojmY2is3cFwfZzBaaLVSqpHE-5ge-Dg3tlCe5HcCyt_mtFMOXNnwt5-64E7FZp8b38j85sMje82MdJ_mEMNQwxtxX7a2rDyS9oG/s1600/regne-despotique-7-soeurs-l-1.jpeg" /></a></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">1973 c’est en effet le début d’un nouveau monde. Le choc
pétrolier qui éclatera en automne 1973 est en gestation. L’OPEP (emmenée par
Nasser et l’Iran) veut affirmer son pouvoir vis-à-vis des 7 sœurs (Esso, BP,
Shell, Chevron, Texaco, Mobil, Gulfoil qui ne forment aujourd'hui plus que 4
groupes après plusieurs fusions successives) qui achètaient alors la plupart du brut mondial (cf. <i>L'inavouable histoire du pétrole</i> de Frédéric Tonolli paru en 2012 aux Editions de La Martinière réalisé en parallèle d'<a href="https://www.google.fr/search?q=l+inavouable+histoire+du+p%C3%A9trole&ie=utf-8&oe=utf-8&gws_rd=cr&ei=NmMHVaujI43uaIHNgNAB#safe=off&tbm=vid&q=le+secret+des+sept+soeurs">une excellente série documentaire que l'on peut visionner en ligne)</a>. Sentant le bon coup, certains
traders audacieux en minerais et métaux vont profiter de cette aubaine et
verrouiller la commercialisation de ces nouveaux flux. Le plus téméraire de ces
traders, c’est Marc Rich, celui qui sera surnommé pendant des décennies, le
« King of oil ». La vie de Marc Rich a, on le sent, inspiré
grandement l’autre personnage principal du roman : Michaël Frickx. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Marc Rich était le trader phare de Philipp Brothers
(PhiBro), la plus grande maison de négoce de matières premières du monde qu’il
a quitté en fracas pour fonder Glencore (initialement appelée Marc Rich and
Co). Pendant des décennies, Rich a été de toutes les opérations, les plus
juteuses, les plus secrètes et les plus condamnables. Castro, Kadhafi,
Ceaucescu, les sandinistes, Pinochet, Khomeiny, le régime d’Apartheid… Ils ont
tous utilisé les services de Rich. A la fin des années 90, Rich avait tellement
de procès liés à des embargos non respectés, des fraudes fiscales ou du
blanchiment d’argent qu’il était considéré comme l’ennemi public numéro un aux
Etats-Unis et se trouvait en exil en Suisse (à Zoug, siège historique de
Glencore). A la surprise générale, le 20 janvier 2001, Marc Rich a obtenu <a href="http://www.nytimes.com/2001/02/18/opinion/18CLIN.html?ex=1180238400&en=ddafe39be7a1b417&ei=5070">une
grâce présidentielle (très très controversée) de Bill Clinton</a>, à quelques
heures de la fin de son mandat. Une vie digne d’un film de la 20th Century Fox,
firme qu’il avait d’ailleurs rachetée. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJm0XBeKDAfTfw2fj00XopD8kXuu_ECW8HTlQOTaJ3UMSa34HpmDqZ9MKwgV7AVymQJeQnd8twcRjIrpVygE0rBxSkkQGOhzAWt7yn9R6PfAhh37M-pvW154rCibhCYVmOaHGJ-98KYF8W/s1600/MetalMen.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJm0XBeKDAfTfw2fj00XopD8kXuu_ECW8HTlQOTaJ3UMSa34HpmDqZ9MKwgV7AVymQJeQnd8twcRjIrpVygE0rBxSkkQGOhzAWt7yn9R6PfAhh37M-pvW154rCibhCYVmOaHGJ-98KYF8W/s1600/MetalMen.jpg" height="200" width="130" /></a></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Pour celles et ceux que tout cela intéresse, je vous
recommande ardemment la lecture de l’exceptionnel « Metal Men » de
Craig Copetas (le meilleur livre sur le trading de matières premières) et
« The King of Oil » de Daniel Ammann qui racontent en détails la vie
de Marc Rich.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6r83tAk-83Q828-eb_HHQTx8cQ_TEyro4ifH0ZVe55OnhGv103DkC-3v0oUwImt_a6zfjBk3317G7MRMz7vbaAtZrvcSO59aiVe5Co_vxyVelBZ-ikU-wPIh35edZgV0yr-GGeOxz5AbL/s1600/KingOfOil.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6r83tAk-83Q828-eb_HHQTx8cQ_TEyro4ifH0ZVe55OnhGv103DkC-3v0oUwImt_a6zfjBk3317G7MRMz7vbaAtZrvcSO59aiVe5Co_vxyVelBZ-ikU-wPIh35edZgV0yr-GGeOxz5AbL/s1600/KingOfOil.jpg" height="200" width="131" /></a></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Dans le livre de Manotti, on a affaire à un Rich/Frickx à
ses débuts (au moment où il fonde Marc Rich and Co) dans une affaire mêlant
le grand banditisme marseillais (vestige de la French Connection qui venait
d’être démantelée), l’Iran et Israël. Dominique Manotti nous révèle d’ailleurs
un épisode très méconnu des relations autrefois clandestinement incestueuses
entre ces deux Etats. Je n’en dis pas plus tellement c’est énorme et vous le
découvrirez dans le livre (pour ceux qui n’ont pas peur des spoilers, <a href="http://www.haaretz.com/print-edition/features/inside-intel-the-story-of-iranian-oil-and-israeli-pipes-1.230884">suivez
ce lien</a>). Le pétrole a le pouvoir de rendre fou mais aussi de mettre tout
le monde d’accord, même les pires ennemis. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Avant d’écrire des romans noirs, Dominique Manotti a
enseigné l’histoire économique contemporaine à l’université. Ca se sent.
Au-delà de son talent de conteuse parfaitement à l’aise dans la description des
milieux interlopes, elle parvient à nous camper une gigantesque fresque
économique et géopolitique, d’une époque hautement complexe où tout s’imbrique
pour préfigurer ce que sera le XXIè siècle. Après cette période charnière, tout
va tellement vite que l’on ne comprend les ressorts humains qui animent le
monde. C’est peut-être à Marseille en 1973 que l’on peut encore analyser cette
transition, pour éclairer notre présent et espérer lui substituer un autre futur.
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Je confirme à peu près tous les éléments de ce livre, à part
peut-être le lien entre Rich et la mafia marseillaise qui est un fait nouveau
pour moi. Mais là-dessus soit Dominique Manotti a des informations de première
main soit elle excelle dans l’art d’inventer une histoire romanesque à partir
de faits réels. Dans tous les cas, tout cela paraît très probable.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Le livre de Dominique Manotti, tout en étant extrêmement
bien documenté se lit d’une traite. Le curseur entre information et intrigue (palpitante)
est parfaitement dosé. La culture marseillaise et niçoise sont aussi à
l’honneur. On sent ces deux villes – si différentes – à travers l’odeur de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la cuisine de leurs restaurants les plus
célèbres (Chez Etienne ou L’Epuisette du Vallon des Auffes) ou de la recette de
la ratatouille, qui n’a rien à envier à celle de Jacques Médecin dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La bonne cuisine du comté de Nice</i>, bible
de tout Niçois qui se respecte. On y croise même certains de mes artistes
favoris de l’Ecole de Nice, Ben Vautier et César, j’aurais préféré Yves Klein
mais il était déjà mort depuis 10 ans au moment des faits.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Quelques extraits qui m’ont marqué :</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-language-override: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-synthesis: weight style; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span></span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Ecrire
l’Histoire, c’est savoir ménager l’oubli.</i></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-language-override: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-synthesis: weight style; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span></span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pas de
hasard, mais quel enchaînement ?</i></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-language-override: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-synthesis: weight style; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span></span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Maxime ne
se voyait pas comme un truand, plutôt comme un négociateur, un intermédiaire
entre deux mondes. </i></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-language-override: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-synthesis: weight style; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span></span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;">L’avenir,
ce n’est ni l’héroïne, ni la cocaïne, c’est le pétrole.</i></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-language-override: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-synthesis: weight style; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span></span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le
gouvernement américain joue double ou triple jeu.</i></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·</span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"> Chez moi,
l’optimisme de la volonté l’emporte parfois sur le pessimisme de la raison.</i></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·</span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"> Blanchiment,
évasion fiscale, pétrole, pavillons de complaisance, il a tout compris à
l’économie de demain.</i></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·</span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"> Avec un
bon trader, plus personne ne sait d’où viennent les marchandises ni où elles
vont.</i></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·</span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"> Non,
simplement un homme politique qui a de gros besoins comme je te l’ai dit. Où
veux-tu qu’il prenne de l’argent si c’est pas dans notre poche ? </i><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-family: Arial;">Ç</span>a
se voit moins qu’ailleurs.</i></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-language-override: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-synthesis: weight style; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span></span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Il ne faut
pas parler de secret d’Etat, mais d’information protégée. Tous les gens du
métier sont au courant, mais chacun a un intérêt particulier à se taire. Un
équilibre du silence. A Marseille, nous fonctionnons de la même manière.</i></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Pour finir de vous convaincre de lire ce livre, je vous
laisse écouter Dominique Manotti. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/94yL6rSvsqk/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="http://www.youtube.com/embed/94yL6rSvsqk?feature=player_embedded" width="320"></iframe></span></span></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com72tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-1525907297964572272015-03-01T16:36:00.002+01:002015-03-01T16:37:59.367+01:00Seul sur Mars. Un thriller spatial exceptionnel.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV-83j6ussVpacngVHIQga22j1DQwy8_Mx4Nv7E9ehpOa5Dso4KUj0RcV9Gssr5_3Eq0L7OzFMoEEq7yYgWBByarKHzL6z5rYVOJYSjs5UL_TAGMnnhPBk5KsuTz_3uv_0IFuOhQlDd_CS/s1600/1409-seul-mars_org.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV-83j6ussVpacngVHIQga22j1DQwy8_Mx4Nv7E9ehpOa5Dso4KUj0RcV9Gssr5_3Eq0L7OzFMoEEq7yYgWBByarKHzL6z5rYVOJYSjs5UL_TAGMnnhPBk5KsuTz_3uv_0IFuOhQlDd_CS/s1600/1409-seul-mars_org.jpg" height="320" width="201" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Voilà un livre extraordinaire par l’originalité et la
puissance de son intrigue. Avec <i>Seul sur
Mars</i>, Andy Weir a réalisé un véritable tour de force. Au début de ce livre,
une tempête de sable géante fonce s’abat sur le site de la mission martienne
Arès-3 (troisième mission des colons humains vers Mars, dont la Terre a
tendance à se désintéresser comme avec les secondes ou troisièmes missions
Apollo). L’équipage doit partir en urgence, mais l’un d’eux est heurté par une
tôle. Ses compagnons le recherchent mais en l’absence de tout signal indiquant
qu’il est encore en vie, ils repartent vers la Terre. Le problème c’est que
Mark Watney n’est pas mort. Sans moyen de communication et presque sans rien à
se mettre sous la dent, il va devoir survivre. Démarre alors le thriller
« survivaliste » le plus fou que j’ai jamais lu. <i>Robinson Crusoë</i>, <i>Apollo 13</i>
ou <i>Gravity</i> c’est de la gnognote à
côté. Botaniste et bricoleur/mécanicien hors pair, au cours des 400 pages, on
va assister au récit de l’incroyable aventure de Mark Watney, McGyver spatial à
l’humour décapant, dont la survie va devenir une cause mondiale.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Andy Weir avait démarré le livre comme un roman épistolaire
sur son blog en 2011 (donc après la sortie de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Siècle bleu</i>) en partant d’un problème : peut-on survivre seul
sur Mars ? Chaque jour, de façon quasi improvisée, il a imaginé (en même
temps que son personnage) ce qu’il pourrait faire.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Au fur et à mesure des mois, il avait
tellement de lecteurs sur son blog qu’il a publié le livre en numérique puis en
version papier, et il fut vite propulsé en tête des ventes aux US. Ce fut
également un succès populaire unique (<a href="http://www.amazon.com/The-Martian-Novel-Andy-Weir-ebook/dp/B00EMXBDMA">4.6/5
sur près de 8000 reviews sur Amazon.com</a>). Le livre a tout de suite capté l’attention
d’Hollywood et Ridley Scott est en train d’en tourner l’adaptation, avec Matt
Damon dans le rôle de Mark Watney (sortie prévue aux US fin 2015). Certains
passages comportent des longueurs mais c’est globalement un coup de génie. Pas
lu, de thriller « hard science fiction » aussi bon depuis la trilogie
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Mars la Rouge</i>, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Mars la Verte</i> et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Mars la
Bleue</i> de Kim Stanley Robinson.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">En lisant ce livre, j’ai été évidemment frappé par les
ressemblances nombreuses avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Siècle bleu</i>
(au moins avec les parties où Paul Gardner se bat pour survivre seul sur la
Lune), mais <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Seul sur Mars</i> est
beaucoup plus technique et moins philosophique. Ce n’est pas un livre à
« message », juste un thriller exceptionnel.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Du coup, ça m’a décidé à enfin tenter la traduction de
Siècle en anglais <span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Wingdings;">J</span>
Je vais prendre des rendez-vous avec des traducteurs potentiels dans les
prochaines semaines. Si vous en connaissez, <a href="http://www.sieclebleu.org/presse/contacts.html">let me know</a>. Il y a
deux ans, je suis entré en discussion avec une maison d’édition américaine très
intéressée, mais depuis un an plus de nouvelles. C’est la vie. Je vais tenter
l’aventure à mes frais car avec le numérique, il n’est plus vraiment besoin –
dans le cas de traductions – vraiment d’un éditeur (sauf pour la promotion) et
cela donnera de toute façon accès au livre à un public beaucoup plus large et
peut-être plus réceptif que le public français (à titre d’illustration <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Seul sur Mars</i> connaît un succès
similaire à celui de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Siècle bleu</i>,
beaucoup de lecteurs très satisfaits mais pas un « best seller »).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Si vous êtes fans de science et d’espace, ou juste fans de
thrillers, en tout cas ce livre est pour vous.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Des centaines de
millions de dollars, pour un pauvre botaniste. Mais pourquoi ? <o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je sais pourquoi. Pour
commencer, parce que je représente le progrès, la science et l’avenir
interplanétaire auxquels nous aspirons depuis des siècles. Et puis – et
peut-être est-ce la raison principale – parque les êtres humaines ne peuvent
s’empêcher de s’entraider. C’est instinctif. On peut en douter parfois, mais
c’est la vérité.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Quand un randonneur se
perd dans la montagne, les gens organisent et coordonnent des recherches. Quand
il y a un accident ferroviaire, les gens font la queue pour donner leur sang.
Quand un tremblement de terre rase une ville, l’aide afflue de toutes les
régions du mone. C’est une attitude si fondamentalement humaine qu’on la retrouve
dans toutes les cultures, sans exception. D’accord, il y a des connards qui se
moquent de tout, mais sont noyés dans la masse de ceux qui se soucient de leur
prochain. Voilà pourquoi j’avais des milliards de personnes de mon côté. <o:p></o:p></span></i></div>
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<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">C’est cool hein ?
</span><o:p></o:p></i></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-42847295378370137262015-02-08T22:16:00.001+01:002015-02-09T00:05:33.656+01:00Un doublé historique pour SpaceX et l'humanité ?<style>
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<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW04ZIMVbaACFMgafNUJ8c0yMGZAknJ6X5fR9xl2-msFRX26ZmBxEYyGUeIo-3dg03-5Oj6YiCi_XIXHEyZrYOe-VdnlI7i5pyYms1oE2fJXh-mpQ70bvymUFwZjg7RTRF6_N65gMthNO0/s1600/dscovr-orbit-diagram-oblique.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW04ZIMVbaACFMgafNUJ8c0yMGZAknJ6X5fR9xl2-msFRX26ZmBxEYyGUeIo-3dg03-5Oj6YiCi_XIXHEyZrYOe-VdnlI7i5pyYms1oE2fJXh-mpQ70bvymUFwZjg7RTRF6_N65gMthNO0/s1600/dscovr-orbit-diagram-oblique.jpg" height="180" width="320" /></a></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Ce dimanche soir à 6:10PM, une nouvelle fusée Falcon9 de la
société privée SpaceX d’Elon Musk s’élancera de Cap Canaveral. Vous pourrez
suivre le lancement en direct <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à 00:10 (heure française) sur
<a href="http://nasa.tv/">NASA TV</a>. Cette mission pourrait constituer <b>un doublé historique pour SpaceX, la conquête spatiale et l'histoire de l'humanité. </b></span></div>
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: blue;"><b>Deep Space Climate Observatory : la résurrection de la mythique mission Triana</b></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Tout d’abord, la fusée Falcon aura à son bord un
satellite très particulier et qui tient une place très particulière dans
mon cœur et la genèse de Siècle bleu : le <span style="mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><a href="http://www.nesdis.noaa.gov/DSCOVR/">DeepSpace Climate Observatory</a> (DSCOVR). </span>Cette mission est en fait la "réincarnation" d'une mission imaginée à la fin des années 90 par Al Gore alors qu'il était vice-président des Etats-Unis (sous Clinton). Au cours d'un rêve en 1998, Al Gore s'était dit que si un satellite était capable de visualiser la Terre toujours éclairée et d'en retransmettre l'image aux humains<span style="mso-spacerun: yes;">, ceux-ci pourrait enfin réaliser la chance que nous avons. Il avait suggéré l'idée à la NASA et c'est ainsi que naquit la mission Triana (Rodrigo de Triana était la vigie de l'équipage de Christophe Colomb qui s'écria "Terre à l'horizon" en découvrant le Nouveau Monde). Pour pouvoir avoir le globe terrestre toujours éclairé, il fallait envoyer la sonde sur un point toujours sur l'axe Terre-Soleil. De façon à ce qu'il consomme le moins de carburant possible, la meilleure façon était de l'envoyer au point dit de "Lagrange L1", point où les forces d'attraction de la Terre et du Soleil s'annulent. Ce point est situé à 1.5 millions de kilomètres soit juste le quadruple de la distance Terre-Lune.</span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"><br /></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPTsYUJprayJTmR1pCqygH7Xcecl3YO-D-hTeWDzH3Pp4lLy68YTRoIycVHDXQsQ3MHP568UXSmGxYrxG3Ku2H3RCcMOGMtFFKQ7Pf1UukGIw92sWGi6OWWmwtG0Tb_Z0JgqQ5C09ZAv6i/s1600/discovr-orbit-diagram.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPTsYUJprayJTmR1pCqygH7Xcecl3YO-D-hTeWDzH3Pp4lLy68YTRoIycVHDXQsQ3MHP568UXSmGxYrxG3Ku2H3RCcMOGMtFFKQ7Pf1UukGIw92sWGi6OWWmwtG0Tb_Z0JgqQ5C09ZAv6i/s1600/discovr-orbit-diagram.jpg" height="256" width="320" /></a></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;">Le satellite fut construit et devait symboliquement être lancée avant le début du troisième millénaire (c'est à dire avant la fin de l'année 2000). Mais les Républicains qui avaient gagné le Congrès sont parvenus à couper le budget en mai 1999. Cette nouvelle m'avait déprimé, à l'époque j'étais chercheur aux Etats-Unis et j'avais même envisagé de candidater pour m'occuper de la communication autour de la mission Triana. Cette mésaventure m'avait inspiré (avec d'autres lectures et réflexions) l'idée de Siècle bleu, qui se matérialisa le 22 avril 2000 pour les 30 ans du jour de la Terre par une série de sept textes : <a href="http://www.sieclebleu.org/supplements/sieclebleu2000/presentation.html">"Siècle bleu" que vous pouvez lire sur mon site</a>. Dans <i><a href="http://www.sieclebleu.org/sieclebleu/quatriemeOL.html">Ombres et Lumières</a> </i>(p. 451) j'avais repris cette idée dans l'un des derniers textes de Paul Gardner. Dans l'épilogue d'Ombres et Lumières, la mission Triana s'élançait vers le point L1 et ramenait les premières images de la Terre (p. 532). <b>Et bien la réalité va dépasser la fiction cette nuit !</b></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;">Heureusement, et on ne l'a su que vers 2013 (après la sortie d'<i>Ombres et Lumières</i>), le satellite avait été stocké et lorsque l'administration Obama est revenu au pouvoir, le projet a secrètement repris forme. De façon à ne pas attirer la curiosité, son objectif principal a été changé : mesurer l'activité solaire et informer la Terre en cas de fortes éruptions solaires. Comme vous le savez certainement, les vents solaires qui accompagnent ces éruptions sont constituées de particules chargées qui peuvent endommager les appareils électromagnétiques. La sonde DSCOVR mesurera ces champs et permettra de mieux comprendre la physique des vents solaires. De façon à ne pas trop nuire à l'image de la mission, <b>une caméra haute définition a aussi été secrètement embarquer pour filmer la Terre</b>. On en saura certainement plus après le lancement. Al Gore assistera au décollage à Cap Canaveral tout à l'heure et <a href="http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-02-06/al-gore-s-zombie-satellite-lurches-into-orbit">cet article de Bloomberg explique très bien la longue lutte politique que fut cette mission depuis le rêve d'Al Gore</a>. </span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"><br /></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguzp69vdx2CC-G4a2Ca8DIg-tIkv-FGSDV4XFi9Doc7yQF5sobGfRWTI5Qgy1H-cBFEVmM4vrL6d0zHuk1W9wrlPuP7omthRtop1SG3oJ_MXrhZFjRHsV-JkM52h1cQCW4-pxAvpTeKZ7e/s1600/wholeearth.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguzp69vdx2CC-G4a2Ca8DIg-tIkv-FGSDV4XFi9Doc7yQF5sobGfRWTI5Qgy1H-cBFEVmM4vrL6d0zHuk1W9wrlPuP7omthRtop1SG3oJ_MXrhZFjRHsV-JkM52h1cQCW4-pxAvpTeKZ7e/s1600/wholeearth.jpg" height="215" width="320" /></a></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;">Pour Al Gore, ces images participeront à la prise de conscience et qui sait peut-être cela éveillera l'intérêt d'un enfant qui demain changera le monde. A suivre. </span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="color: blue;"><b>La consécration de Space X ?</b></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;">La firme SpaceX d'Elon Musk a complètement révolutionné le transport spatial et c'est elle qui a remporté l'appel d'offres du gouvernement pour emmener le DSCVR en orbite avant que celui-ci mette les gaz vers le point L1. Cette firme me fascine depuis 10 ans et dans <a href="http://www.sieclebleu.org/sieclebleu/quatriemeOL.html"><i>Ombres et Lumières</i></a> je m'étais directement inspiré d'elle pour la mission Hope de la société Skydream. Gabriel Gustavson est directement inspiré d'Elon Musk ("Ombres et Lumières" p 390), cf. par exemple l'extrait suivant. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><br /></span>
<style>
<!--
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</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><i>(...) Skydream opérait normalement avec des cargos automatiques de
transport de matériel. Ils n’étaient pas conçus pour emmener des équipages.
Gustavson n’avait cependant jamais caché que son objectif était d’envoyer des
hommes dans l’espace et de fouler lui-même un jour le sol de la Lune. Puis de
Mars. Le PDG de Skydream avait déjà suivi pour cela plusieurs formations
intensives à Baïkonour. Quelques mois plus tôt, il avait même présenté un
prototype dérivé de son cargo, capable de transporter un équipage. Pour
Prescott, la mise au point finale de cette version du cargo devait demander plusieurs
années et il n’avait jamais imaginé que l’entreprise Skydream puisse être prête
à tenter une telle aventure aussi vite. </i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><i>
</i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><i>Mais il s’était trompé. Skydream avait des cycles de
développement dix fois plus courts que ceux de la NASA, du conglomérat CorFox
ou même de l’Agence spatiale chinoise. Les ingénieurs les plus talentueux
avaient quitté les lourdes machines technico-administratives liées au complexe
militaro-industriel pour y travailler. Gustavson avait insufflé la ferveur et
le rêve à ses équipes, aussi dynamiques et libres que celles qui avaient conçu
le programme Apollo dans les années soixante. Les employés de Skydream se
voulaient les pionniers du nouvel âge spatial. « L’espace est à vous » était
leur credo.(...)</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;">Parmi les nombreux rêves d'Elon Musk (qui a inspiré le personnage de Tony Starck dans Iron Man), outre le voyage vers Mars il y en a qui a beaucoup d'importance : récupérer les fusées en les faisant se poser à la verticale (comme dans Tintin). Ceci est capital pour baisser le coût des lancements (SpaceX est déjà beaucoup moins cher que ses concurrents, mais il veut vraiment démocratiser l'espace) mais surtout pour permettre des voyages interplanétaires, où des fusées se poseraient, feraient le plein à partir des éléments disponibles sur place et repartiraient. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;">C'est complètement fou mais Elon Musk y travaille depuis avec son projet Grashopper depuis des années. Il a réussi à lancer des fusées jusqu'à une altitude de quelques centaines de mètres et à les reposer. C'est fou. </span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/Gnn7nwGorwg/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="http://www.youtube.com/embed/Gnn7nwGorwg?feature=player_embedded" width="320"></iframe> </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"> Depuis 6 mois il
essaye de le faire avec des fusées qui ont volé hors de l'atmosphère (et qui
doivent donc rentrer à très grande vitesse et très grande température
vers la Terre). Le premier test remonte au mois d'août 2014, la fusée s'est posée à la verticale dans la mer (c'était le premier test, et ils ne pensaient même pas y arriver donc ils n'ont pas cherché à la récupérer). </span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"><br /></span><iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/uIlu7szab5I/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="http://www.youtube.com/embed/uIlu7szab5I?feature=player_embedded" width="320"></iframe></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;">Depuis, Elon Musk a lancé en seulement quelques mois la construction d'une barge autonome (un drone marin) sur laquelle pourrait se poser la fusée Falcon 9. </span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioSwrdMKN7DGBg1A0Cc9BPWkxhEa7SoaW5uSg91nW8mscjPAVgvvpYiXiEjD1DpKjBIpXv8_Gge7azt1VkBUJEm6lRkt195JCSgw80LaD2B2194lst3vHNMGOUgxjJxMnUtZqpYqoMwO1O/s1600/spacex-rocket-landing-attempt.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioSwrdMKN7DGBg1A0Cc9BPWkxhEa7SoaW5uSg91nW8mscjPAVgvvpYiXiEjD1DpKjBIpXv8_Gge7azt1VkBUJEm6lRkt195JCSgw80LaD2B2194lst3vHNMGOUgxjJxMnUtZqpYqoMwO1O/s1600/spacex-rocket-landing-attempt.jpg" height="222" width="320" /></a></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;">Dès le premier test, en janvier 2015, la fusée a réussi à toucher la barge ! Malheureusement elle allait un peu vite et s'est écrasée sur la barge. Mais rien que toucher la barge quasiment à la verticale était un exploit immense pour un premier test.</span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"><br /></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/Dwe10pbVPDQ/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="http://www.youtube.com/embed/Dwe10pbVPDQ?feature=player_embedded" width="320"></iframe></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">La barge n'a pas été détruite, a été re</span><span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">mise en état, le diagnostic a été effectué (<span style="mso-spacerun: yes;">il manquait de fuels pour le freinage) et ce so</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;">ir, après la mise sur orbite du Deep Space Climate Observatory, SpaceX essaiera à nouveau de réaliser cet exploit inconcevable il y a quelques années.</span></span></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-72033236286365454182015-01-10T11:19:00.002+01:002015-01-10T11:54:28.667+01:00#JeSuisCharlie #JeSuisGoldorak<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimHFDqg2vQ-fZKKwNCvDrX9kNXbT89yP71g2Yog13sa9LXs1moH_de5iedb0YS1-6FsEJhAP1ezcrOC5NEC-6dP3kl2mtwWfIR9QR4pZ5Uft9l-2ijJ2dYcbkGbhbttsN3WWAWfpEU1YPL/s1600/CharlieGoldorakLarge.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimHFDqg2vQ-fZKKwNCvDrX9kNXbT89yP71g2Yog13sa9LXs1moH_de5iedb0YS1-6FsEJhAP1ezcrOC5NEC-6dP3kl2mtwWfIR9QR4pZ5Uft9l-2ijJ2dYcbkGbhbttsN3WWAWfpEU1YPL/s1600/CharlieGoldorakLarge.jpg" height="240" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Les tueries de Charlie Hebdo, de Montrouge et de Vincennes
sont d’une gravité sans précédent dans notre histoire récente et appellent une
réaction mais surtout une réflexion à la hauteur de l’évènement. La réaction ne
doit surtout pas prendre la forme de descentes policières permanentes dans les
banlieues, d’une intervention militaire au Proche-Orient, d’une stigmatisation
des communautés musulmanes, de l’introduction de lois liberticides ou de la
réinstauration de la peine de mort pour des actes de ce genre. Si on veut se
montrer plus intelligent qu’eux, on ne répond pas au mal par le mal, on ne
répond pas aux extrêmes en créant de nouveaux extrêmes. Ce serait faire honte à
la mémoire des dessinateurs, journalistes, représentants des forces de l’ordre
disparus, qui se sont toujours battus pour la liberté et les valeurs de la
République. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">De la même manière qu’il y a eu un avant et un après 11
septembre, il y aura un avant et un après 7 janvier. Cependant on voit bien
qu’il s’agit d’un phénomène d’une tout autre nature et il faut tout faire pour
que l’après 7 janvier ne ressemble pas à l’après 11 septembre.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">La réponse doit être une France unie, qui n’oublie pas ses
idéaux sous prétexte que ceux-ci ont été bafoués par fous. Seule la lumière
peut chasser l’obscurité. L’élan de compassion, d’empathie auquel nous avons
assisté en France et à travers le monde est d’une ampleur inédite. Il montre à
quel point l’âme humaine est belle et ses ressources inépuisables. Grâce à la
formidable capacité des réseaux sociaux, utilisés enfin d’une façon qui aurait
émerveillé Teilhard de Chardin, les caricatures toutes plus drôles et plus
intelligentes se sont multipliées à l’infini, les messages de paix et de
soutien unis sous la bannière <b>#JeSuisCharlie</b><span style="font-weight: normal;">. Une armée spontanée de dessinateurs a pris ses crayons et nous avons
brandi leurs œuvres pour chasser l’obscurité et ne plus avoir peur, et surtout
se dresser avec ces armes du pauvre contre ceux qui utilisaient les armes des
faibles. C’est merveilleux, surréaliste. Une humanité positivement synchrone,
unie par la mémoire, l’humour et la poésie de ces artistes si gentils qui ont
été massacrés de façon absurde et gratuite. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="MsoNormal" data-twttr-id="twttr-sandbox-0">
</div>
<div class="MsoNormal">
</div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Certes certaines franges de la population sont restés
insensibles ou ont cautionné ces actes, mais dans l’écrasante majorité les
Français et les humains se sont unis derrière Charlie. Les fanatiques de tous
poils ont dû se sentir bien seuls ces derniers jours. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">En écrivant ma saga <i><a href="http://www.sieclebleu.org/">Siècle
bleu</a></i><span style="font-style: normal;">, j’avais imaginé que la mort
injuste de Paul Gardner (mon héros astronaute et poète, tué lui aussi par des
cyniques d’un autre genre) puisse déclencher une révolution planétaire et
pacifique, la <a href="http://www.sieclebleu.org/revolution/index.html">Révolution
bleue</a>, rendue possible justement par la puissance des réseaux sociaux. On
m’avait pris pour un fou, un utopiste (ce que j’avais évidemment pris pour un
compliment) mais on voit que cela est désormais possible.</span></span> </div>
<div class="MsoNormal">
<blockquote class="twitter-tweet" lang="fr">
UPDATED: <a href="https://twitter.com/hashtag/JeSuisCharlie?src=hash">#JeSuisCharlie</a>
spreads around the world on Twitter
<a href="http://t.co/bKMjDaUkL0">http://t.co/bKMjDaUkL0</a>
<a href="http://t.co/o7d01UZHzZ">pic.twitter.com/o7d01UZHzZ</a><br />
—
Twitter Data (@TwitterData) <a href="https://twitter.com/TwitterData/status/553624297885794304">9
Janvier 2015</a></blockquote>
</div>
<div class="MsoNormal">
<script async="" charset="utf-8" src="//platform.twitter.com/widgets.js"></script></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">A l’époque du 11 septembre, du tsunami de 2004 ou de Katrina
en 2005, Twitter et Facebook n’existaient pas encore ou étaient balbutiants.
Depuis d’autres événements ont suscité des mouvements de compassion à l’échelle
mondiale sur les réseaux, mais ici on a touché les Français et l’humanité dans
ce qu’ils avaient de plus précieux : le droit de s’exprimer, de rire et de
caricaturer (même de façon totalement irrévérencieuse). L’identité des victimes
a aussi beaucoup joué. Tout le monde ne connaissait pas ou n’appréciait pas les
dessinateurs de Charlie Hebdo, mais toute une génération (la mienne)
connaissait Wolinski et surtout Cabu. Cabu le dessinateur de Récré A2 qui
m’avait appris à dessiner les oiseaux (le seul dessin correct que j’arrive
encore à faire pour épater mes enfants). Cabu celui qui avec Dorothée restera
éternellement associé aux meilleurs moments de notre enfance. Les tueurs, dont
le plus âgé avait 34 ans, devaient le connaître aussi, mais le lavage de
cerveau dont ils ont été l’objet a certainement effacé ce souvenir. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><b>En tuant Cabu, c’est comme si l’armée de Vega avait
réussi à détruire Goldorak. </b><span style="font-weight: normal;">Le tabou
absolu ! Un Actarus de plus âgé de 76 ans ! En croyant nous
décapiter, nous mettre à genoux, ils ont frappé là où nous sommes le plus
fort, une force que nous avons tous tendance à oublier : </span><b>l’enfant
qui est en nous</b><span style="font-weight: normal;">. Vous ne pouvez pas
imaginer ce que vous avez réveillé les gars !</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Goldorak est mort mais si vous revenez, maintenant on vous
attend avec Alcor, Venusia, Albator, Capitaine Flam, Cobra, Esteban, Tao, Zia,
Watoo-Watoo et tous nos rêves d’enfant. Vous nous reconnaîtrez, nous ne serons
pas cagoulés et nous serons armés de roudoudous brûlants et de bâtons de
réglisse. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><b>#JeSuisCharlie #JeSuisGoldorak #SiecleBleu </b></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"></span></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-15296487064310013852014-12-23T21:58:00.002+01:002014-12-23T21:58:22.940+01:00Les Gardiens de Wikipedia<h1 align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"></span></h1>
<h1 align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"></span></h1>
<h1 align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"></span></h1>
<h1 align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"></span></h1>
<h1 align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"></span></h1>
<h1 align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"></span></h1>
<h1 align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"></span></h1>
<h1 align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"></span></h1>
<h1 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">En guise de cadeau de Noël, une nouvelle exclusive intitulée "Les Gardiens de l'Encyclopédie". Bonne lecture et bonnes fêtes !</span></span></span></h1>
<h1 align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><img height="164" src="http://www.sieclebleu.org/images/657px-Wikipedia-logo-v2.png" width="180" /></span></h1>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><h1 align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Les Gardiens de Wikipedia</span></h1>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong>Jean-Pierre Goux</strong></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Auteur de la saga <a href="http://www.sieclebleu.org/">Siècle bleu</a></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><em>« Cet ouvrage produira sûrement
avec le temps une révolution dans les esprits, et j’espère que les
tyrans, les oppresseurs, les fanatiques et les intolérants n’y gagneront
pas. Nous aurons servi l’humanité ». </em>Denis Diderot.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Tout a commencé par un évènement anodin.
Un échange vif sur Wikipedia avec un contributeur qui tentait de retirer
la partie de la biographie de George W. Bush relatant son activité au
sein d’Harken Energy. Ses arguments n’étaient pas convaincants mais ce
fut surtout sa manière de s’exprimer qui éveilla ma curiosité. Après
quelques questions bien ciblées, je me rendis à l’évidence : il
s’agissait d’un automate, d’une intelligence artificielle. Pressentant
un danger, je laissais finalement le programme retirer toutes les
références à Harken.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Les automates faisaient partie du
quotidien de l’encyclopédie et étaient très utiles, par exemple pour
mettre à jour les résultats sportifs dès la fin d’un match. Pour changer
les textes ou débattre, c’était en revanche nouveau. Tout en
réfléchissant à ce qui venait de se produire, je constatais sans
surprise que la biographie de l’ex-président avait aussi été modifiée
dans la centaine de langues dans laquelle elle était disponible. Des
moyens considérables avaient donc été mis en œuvre pour effacer ces
liens gênants. Les connexions informatiques provenaient de serveurs
basés en Ukraine au-delà desquels il était impossible de remonter. Un
vrai travail de pros.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Par instinct, je visitais les pages d’autres hommes politiques ou <em>businessmen</em> au
passé sulfureux. Même constat : dans plusieurs cas, des sections
faisant état de liens avec des milieux terroristes ou mafieux avaient
été supprimées. Personne ne semblait avoir noté ce phénomène. Une grande
vague de « moralisation » de la classe politique et du monde des
affaires était pourtant en marche, falsifiant la réalité et
compromettant l’intégrité de la plus aboutie des encyclopédies. Il était
temps d’informer les autres gardiens et d’agir, sans se faire repérer.
Personne ne connaissait notre existence. Depuis la publication de
l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert il y a deux cent cinquante ans,
nous veillions, dans l’ombre, sur cet élan unique visant à la diffusion
du savoir vers tous les humains.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Notre rendez-vous eut lieu à cinquante
mètres sous terre, dans une ancienne champignonnière de Pennsylvanie,
loin des grandes oreilles de la NSA. Nous discutâmes de ce qui se
produisait et de la manière d’y mettre fin. S’il était trop risqué de
remonter les connexions pour identifier les commanditaires, une autre
voie nous parut possible et plus sûre. Seuls quelques chercheurs dans le
monde étaient capables de mettre au point les algorithmes utilisés par
ces puissants agents conversationnels : nous devions partir de là.
Durant le mois qui suivit nous épluchâmes les publications scientifiques
et établîmes une liste de dix chercheurs au-dessus du lot. Chacun en
choisit un. Le mien, Antonius Geirsson, était l’un des pontes de
l’intelligence artificielle au Massachusetts Institute of Technology
(MIT).</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Cet Islandais d’origine était en congé
sabbatique depuis plusieurs années et avait fondé une startup, SmartBot,
à Manhattan. Dans les jours qui suivirent, je pris mes quartiers dans
un hôtel de Times Square face au siège de l’entreprise situé à deux pas
de celui de Thomson Reuters. Ce n’était pas un hasard, car l’objectif
poursuivi par SmartBot consistait à analyser en quelques nanosecondes
les communiqués de Reuters et consorts afin de déterminer plus vite que
tout le monde les bonnes décisions d’investissement. Un fonds nommé
DeathStar, spécialisé dans le trading haute fréquence, était d’ailleurs
l’actionnaire principal mais surtout l’unique client de SmartBot.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">DeathStar occupait l’étage situé
au-dessus de celui de la startup et ses locaux étaient aussi imprenables
qu’une forteresse. Des rumeurs folles circulaient sur les actionnaires
du fonds : mafias italiennes, mexicaines ou russes, toutes se seraient
laissé séduire. À l’aide des plus brillants experts en informatique, la
firme avait en tout cas bâti un réseau mondial en fibre optique qui lui
garantissait un accès instantané aux plus grandes bourses mondiales.
Grâce à cet investissement de près d’un milliard de dollars, DeathStar
avait pendant plusieurs années engrangé des gains astronomiques dont le
montant avait été soigneusement tenu secret. La rumeur à Wall Street
voulait néanmoins que DeathStar, rejoint technologiquement par ses
concurrents, voyait maintenant ses profits fondre l’obligeant à se
tourner vers de nouvelles activités encore moins louables. Cela ne
semblait pas gêner le PDG multi-milliardaire, Ishaq Shehzad, habitué à
rebondir. Cet homme, coqueluche des paparazzis, s’affichait avec les top
models les plus en vue et comptait dans son carnet d’adresses le Gotha
entier du pays. Business, politique, argent et mafia. Je sentais que
j’approchais du but.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">En effectuant une fouille de
l’appartement d’Antonius Geirsson, je tombais sur une description de
l’architecture du réseau de serveurs de Wikipedia. Ce n’était pas une
preuve, mais le dernier élément d’un faisceau convergent d’indices.
DeathStar utilisait certainement son incroyable capacité de calcul et
les algorithmes de SmartBot pour modifier l’encyclopédie, au profit de
personnes célèbres souhaitant masquer l’origine douteuse de leur fortune
ou de leur carrière. Pour en avoir le cœur net, il était impossible de
s’approcher davantage de Smartbot mais nous avions trouvé une autre
solution.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Quelques mois plus tard, tout le bas
Manhattan ne parlait plus que de notre fait d’arme : DeathStar avait
connu une faillite retentissante suite à une série d’opérations
inconsidérées sur le marché du pétrole, conduisant à une perte de dix
milliards de dollars. Les enquêteurs de la Commodity Futures Trading
Commission (CFTC) dépêchés immédiatement dans les locaux de DeathStar
avait trouvé le corps d'Ishaq Shehzad inanimé dans son bureau. Des
employés mentionnèrent le passage express de certains actionnaires de
DeathStar, mais ils changèrent rapidement leur version des faits. Les
caméras de surveillance ayant été désactivées, nul ne put conclure au
meurtre ou au suicide. Les centres de données situés dans le New Jersey
avaient pour leur part été dévastés par un incendie spectaculaire.
Quelqu’un avait souhaité que les machines ne parlent pas. </span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Lors des auditions devant la commission
dépêchée par le Sénat, Antonius Geirsson donna sa version de ce qui
avait pu se produire. Un automate de SmartBot chargé d’analyser
automatiquement un communiqué sur les réserves stratégiques de pétrole
s'était grossièrement trompé, ce qui n’arrivait jamais. Pour lui, il n’y
avait qu’une seule possibilité : quelqu’un avait pénétré les machines
de Reuters et remplacé le communiqué par un faux afin de tromper le
robot. Heureusement il n’avait aucun moyen de remonter jusqu’à nous.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">De notre côté, nous eûmes la confirmation
d’avoir visé juste car les modifications de l’encyclopédie avaient
cessé. Par la suite, nous rétablîmes la biographie de tous ces hommes
célèbres dans la version qui avait précédé ces évènements. Depuis, aucun
algorithme ne s’était aventuré à les modifier. Notre parade avait été
aussi furtive et efficace que la menace. Il ne fallait pas s’attaquer à
l’Encyclopédie.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong>2014. Compte rendu d’incident 31415 <br />
Rédacteur : Jean Rond de D’Ale</strong><strong>mbert – Troisième du nom.</strong></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><em>"Le secret des grandes fortunes sans cause appa</em><em>rente est un crime oublié, parce qu’il a été proprement fait".</em> Honoré de Balzac. Le Père Goriot.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="justify">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Ce texte a été publié pour la première fois dans l'ouvrage collectif "<a href="http://www.decisionsdurables.com/products-page/livres/le-nouvel-art-des-co-economie-collaborative/">Le nouvel art des Co</a>"
mêlant articles de fond sur l'économie collaborative et textes de
fiction (publié en juin 2014 aux éditions "Décisions Durables"). Un
grand merci à Philippe et Nafissa Goupil pour cette initiative. </span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><div align="center">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><a href="http://www.decisionsdurables.com/products-page/livres/le-nouvel-art-des-co-economie-collaborative/"><img border="0" height="300" src="http://www.sieclebleu.org/images/NouvelArtDesCO-couv-BD.jpg" width="205" /></a></span></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-65170399831614191122014-12-17T09:16:00.002+01:002014-12-17T09:16:53.355+01:00Citadelle et Le Vaisseau Terre<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0t_4YI05XPdw02Dqxx449ADWbxznNFi1CfJXeUg5UOa4VK7vl8Jhyphenhyphen8QS0KPODccgbkVWHCPFZvpSlUdYSDYk9oRhyphenhyphenWiZ7gHDP3hpgqa711C4TKPNXinTPOAAq4oFunxdJnHizkg2oFgq3/s1600/Citadelle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0t_4YI05XPdw02Dqxx449ADWbxznNFi1CfJXeUg5UOa4VK7vl8Jhyphenhyphen8QS0KPODccgbkVWHCPFZvpSlUdYSDYk9oRhyphenhyphenWiZ7gHDP3hpgqa711C4TKPNXinTPOAAq4oFunxdJnHizkg2oFgq3/s1600/Citadelle.jpg" height="320" width="214" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Petit cadeau de Noël avant la date. Je viens de tomber sur ce message de Paul Gardner qui figurait dans une première version d'Ombres et Lumières mais (pour des raisons que j'ignore) pas dans la version finale. Il y est question de Citadelle, l'oeuvre la plus mystérieuse et la plus riche de Saint-Exupéry. Avec le Petit Prince évidemment.</span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i><br /></i></span>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><b><i>Citadelle et le Vaisseau Terre</i></b></span></div>
<i> </i><br />
<div style="text-align: justify;">
<i>L’humanité s’est lancée dans ce nouveau siècle sans cap.
Elle est comme une nuée d’oiseaux migrateurs qui ne trouverait plus le champ
magnétique qui normalement l’oriente. À force de se mouvoir sans but, elle
s’épuise, se perd et se meurt.</i>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>Juste avant sa mort, Saint-Exupéry nous a laissé
Citadelle, un ouvrage mystérieux, resté inachevé, qui rassemble ses réflexions
les plus profondes. Il y est question d’un Chef, vivant dans le désert, qui
s’interroge sur la conduite et l’avenir de son royaume. Il est obsédé par la
lutte contre le relâchement qui pourrait entraîner le déclin de son peuple.
Pour l’en éloigner, il doit constamment trouver un sens qui dépasse le destin
de chaque individu. Le Chef nous dit : « La caravane se meut
nécessairement dans une direction qui la domine, elle est pierre pesante sur
une pente invisible ». Dessiner cette pente invisible est la
responsabilité du Chef. Nos dirigeants l’ont oublié et l’humanité glisse dans
une direction qui ne mène nulle part. Il faut redonner du sens.</i><i> </i>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>Recréer les liens qui définissent notre espèce, gérer la
finitude de nos ressources et corriger les erreurs du passé, voilà déjà
l’amorce d’un projet fédérateur pour l’humanité et qui l’occupera amplement
pour ce siècle. Il faudrait graver ces objectifs dans le cœur des hommes. Ils
doivent se prendre en main et œuvrer ensemble à la construction de ce Siècle
bleu. Le Chef nous dit : « si tu veux qu’ils soient frères,
oblige-les de bâtir une tour. Mais si tu veux qu’ils se haïssent, jette-leur du
grain ». C’est dans la construction collective que l’Homme se réalise et
non pas dans la prospérité individuelle. Par facilité, nos dirigeants répètent
sans cesse là aussi cette même erreur. S’ils veulent que l’on se souvienne
d’eux comme de grands Hommes, ils doivent veiller à garder ce cap et non plus
endormir les peuples pour être réélus.</i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>Pour que ce siècle soit une réussite, il faudra aussi que
l’humanité retrouve sa ferveur. Le Chef dit à ce propos : « Si tu
veux sauver ton empire, crée-lui sa ferveur. Il drainera les mouvements des
hommes. Et les mêmes actes, les mêmes mouvements, les mêmes aspirations, les
mêmes effets, bâtiront ta cité au lieu de la détruire ».</i><i> </i>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>La ferveur se forge dans l’image que le peuple forme du
projet collectif. Le Chef a choisi pour la citadelle qu’il construit celle d’un
navire, « navire des hommes sans lequel ils manqueraient
l’éternité ». Le grand projet de l’Humanité, auquel je crois plus que
tout, pourrait être de donner enfin corps au concept de vaisseau Terre que les
premiers astronautes ont découvert. Saint-Exupéry en avait eu l’intuition.</i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>Comme l’expérience menée à Biosphere 2 l’avait illustré,
nous sommes embarqués sur une même barque dans une croisière cosmique. Plutôt
que de vivre un enfer et nous détruire, nous devrions plutôt apprendre à vivre
ensemble. Nous devrions d’abord définir un rôle enthousiasmant, mais exigeant,
pour chacun des membres de l’équipage. L’absence de sens dans leur vie mine les
humains. Pour parvenir au bonheur, celle-ci doit s’inscrire dans un projet plus
vaste. À bord du vaisseau Terre, les tâches pour les milliards d’humains ne
manqueront pas. Répertorier les richesses embarquées, entretenir les jardins,
les coursives et les moteurs, nourrir, protéger, soigner et faire progresser
l’équipage, mais aussi innover en inventant les moyens pour que les ressources
ne s’épuisent pas et que le navire fonctionne indéfiniment. Il faudra aussi
apprendre à respecter toutes les formes de vie embarquées avec eux.</i><i> </i>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>On me taxera certainement d’utopiste, mais ce concept
serait quand même plus fédérateur pour l’humanité qu’une économie folle dont
nous ignorons la finalité ! Nous avions bien essayé d’infléchir cette
tendance en introduisant la notion de « développement durable ». Mais
ce concept était une voie sans issue. Les dirigeants nous ont expliqué, sans y
croire eux-mêmes ou sans y avoir réfléchi, que croissance économique et consommation
des ressources pouvaient être découplées, alors que c’était l’état d’esprit de
l’homme qu’il fallait transformer. Osons affronter le défi qui nous attend dans
ce Siècle bleu avec un projet à sa mesure. Créons et gréons le vaisseau
Terre !</i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>L’humanité a besoin d’un tel changement d’état d’esprit
pour se redresser et retrouver sa dignité au sein du cosmos. Une fois ce sens
retrouvé, elle pourra poursuivre son chemin, apaisée.</i><i> </i>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>À demain.</i></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-43241800305576742032014-11-16T10:28:00.001+01:002014-11-17T13:18:09.759+01:00La mort du juge Michel - Thierry Colombié<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtRT5bvxa5q4fFE39GVcpNjmL-d_cPm4c1tz-laLT_rJY22QKQ_cxuYp6OttJtpRRIig4dS0OBelVLf4znJJmLLeZ3r5FuTWofJHjls_gw3hY7By84nTUlkzZvXVjEknBGNnO7mKp6QTxv/s1600/118267_couverture_Hres_0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtRT5bvxa5q4fFE39GVcpNjmL-d_cPm4c1tz-laLT_rJY22QKQ_cxuYp6OttJtpRRIig4dS0OBelVLf4znJJmLLeZ3r5FuTWofJHjls_gw3hY7By84nTUlkzZvXVjEknBGNnO7mKp6QTxv/s1600/118267_couverture_Hres_0.jpg" height="320" width="217" /></a></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">L’enquête de Thierry Colombié sur l’assassinat du juge
Michel en 1981 à Marseille nous révèle certains éléments à l'origine des dysfonctionnements actuels de la France. </span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/5sG-Lyir8FI?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Pierre Michel était un
magistrat d’une grande intelligence débarqué dans la cité phocéenne et qui
s’était donné comme objectif de la « nettoyer » du crime organisé. Or
celui-ci y était profondément enraciné depuis l’avant-guerre et les excès de zèle
du juge n’ont pas été tolérés. Comme le dit Thierry Colombié : « Pour
sa hiérarchie et les hauts fonctionnaires du ministère parisien, la lutte
contre le crime organisé n’était pas une priorité absolue, loin s’en
faut ». </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPBIjk6jZ3g1fODo57q3wybn76bqlZ-TgF4eJMhDW1QEApcJsLSjPLsIuSkwKHcHiknAUlu1hpxzcFnS3CtxHO-L_n2QONux1045VaPXlOLUmgFkM6Gmxl-lT3LXfMri5XkyJgO83Ystdt/s1600/marseille1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPBIjk6jZ3g1fODo57q3wybn76bqlZ-TgF4eJMhDW1QEApcJsLSjPLsIuSkwKHcHiknAUlu1hpxzcFnS3CtxHO-L_n2QONux1045VaPXlOLUmgFkM6Gmxl-lT3LXfMri5XkyJgO83Ystdt/s1600/marseille1.jpg" height="217" width="320" /></a></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Persuadé que la <i>French connection</i><span style="font-style: normal;"> (tombée dix ans plus tôt) n’avait pas disparu, il partit à la chasse des derniers
laboratoires de fabrication d’héroïne clandestins (avec toujours en toile de fond la DEA américaine créée en 1973 et engagée dans ce combat).
Peu à peu son enquête mit à jour des liens entre le « milieu » et le
financement des partis politiques (1981 est une année électorale), ainsi que
les caisses noires – sur fond de réseaux francs-maçons – du fameux SAC (service
d’action civique, organisation au service du général de Gaulle puis de ses
successeurs gaullistes) dont la fonction était « </span><i>de fournir gros
bras et colleurs d’affiche, assurer la sécurité des meetings politiques,
surveiller opposants et détracteurs, surtout des représentants de la justice
aixoise et marseillais refusant de marcher droit. Sans oublier les deux axes du
Service : accentuer la pression sur les étrangers et les indicateurs,
quitte à les torturer ; alimenter la pompe à fric clandestine tant pour
régler les faux frais des cadres du Service que pour constituer un trésor de
guerre ». </i><span style="font-style: normal;">Après l’élection de
Mitterrand, le SAC était en pleine ébullition et prêt à tout pour faire
disparaître ses traces et s’opposer aux « Rouges ». Thierry
Colombié revient sur la tuerie d’Auriol, où des individus du SAC avaient
exterminé toute la famille d’un des leurs, y compris sa femme et son jeune
fils. C’est l’une des scènes les plus fortes de ce livre et ce massacre conduisit
d’ailleurs au démantèlement du SAC par la gauche. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJwzxiVn4qi8us9JlINi2O6uSUcK09nF1FfXTtrUxxot1PeO_C0mG7yBxIzU23uINEXJDUoQmD-BkZxXmISyVdyVxlDN6vdImldopbLvRKlkAcSpGFnIcDiPcK9hyxdSV0AJngj3XOcnDH/s1600/648_002.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJwzxiVn4qi8us9JlINi2O6uSUcK09nF1FfXTtrUxxot1PeO_C0mG7yBxIzU23uINEXJDUoQmD-BkZxXmISyVdyVxlDN6vdImldopbLvRKlkAcSpGFnIcDiPcK9hyxdSV0AJngj3XOcnDH/s1600/648_002.jpg" height="200" width="198" /></a> </span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Les nettoyages post-électoraux impactaient aussi la mairie
de Marseille qui était (et est probablement toujours) une gigantesque
blanchisseuse (par exemple via la CEGM, groupe d’entreprises vivant
essentiellement des marchés publics, cœur du système de corruption à Marseille,
en France et partout dans le monde) permettant de faire vivre un écosystème
très vaste et nébuleux. La curiosité du juge déplaisait donc à beaucoup de monde
et menaçait les réseaux souterrains mis en place depuis l’après-guerre.
Marseille était aussi à cette époque déchirée par la guerre intestine entre le
clan de Gaëtan Zampa (« Tany ») et celui son ex-ami Jacques Imbert
(dit « Jacky le Mat », signifiant le fou en provençal) qui fit
plusieurs centaines de morts (et disparus), sur fond d’interdiction par la
gauche des cercles de jeu. Le juge Michel a eu le malheur de se trouver au
mauvais moment au mauvais endroit, au cœur de ce marigot. L’ordre de son exécution
aurait pu venir de tous mais il est finalement venu de François Girard, un
chimiste et trafiquant (associé aux Libanais de la plaine du Bekaa et à Roberto
Pannunzi de la ‘Ndrangheta qui deviendra le premier trader mondial de cocaïne)
incarcéré aux Baumettes et qui voyait d’un très mauvais œil le juge relier
différentes affaires dans lesquelles il était impliqué. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Gaston Defferre, devenu ministère de l’Intérieur de
Mitterand, avait déclaré : « on ne tue pas les juges à
Marseille » après l’assassinat du juge Renaud (dit "Le shériff") à Lyon en 1975 qui avait eu
un destin similaire pris lui entre les affaires du SAC et de celles du gang des
Lyonnais.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Le livre de Thierry Colombié fait du bien car il permet de
resituer cet événement majeur dans un contexte très complexe que l’histoire et
le cinéma ont tendance à simplifier (comme ce sera certainement le cas avec la
sortie en décembre du film « La French » avec Jean Dujardin – dans le
rôle du juge Michel - <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et Gilles
Lelouche – dans le rôle de Gaëtan Zampa). Le monde interlope dans lequel se
croisent criminels et politiques est la fondation gangrénée de notre société et
il obéit à des règles relevant plus des pulsions et des bas instincts humains,
que de la logique. Si on n’intègre pas ces dimensions, impossible de comprendre
ce qui se passe.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl2oHj9oyHC-A-RPAsVnCQtVyUzybxyxDp4M4U4kiaDRpDIRKqVDO3V9XDyd_9VYtxRrcl4jww3du0paB3_68JrYuFLgWAD12sR4kKN7VCQ53IjTLNKtPCOjfylN4rB3NBZH2X-e6QFuKe/s1600/Unite%CC%81-dhabitation-c-mr-erno.blogspot.it_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl2oHj9oyHC-A-RPAsVnCQtVyUzybxyxDp4M4U4kiaDRpDIRKqVDO3V9XDyd_9VYtxRrcl4jww3du0paB3_68JrYuFLgWAD12sR4kKN7VCQ53IjTLNKtPCOjfylN4rB3NBZH2X-e6QFuKe/s1600/Unite%CC%81-dhabitation-c-mr-erno.blogspot.it_.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">A noter que le livre de Thierry Colombié s’ouvre sur la rencontre à Palerme
entre le juge Pierre Michel et Giovanni Falcone (les deux martyrs de la lutte
anti-mafia qui m’ont servi de modèles pour mon personnage de Fernando Salazar –
le père d’Abel – tué lui par les cartels mexicains pour défendre les intérêts
d’un groupe financier occulte américain) et s’achève par l’assassinat du juge (voir ces images du journal télévisé sur <a href="http://fresques.ina.fr/reperes-mediterraneens/fiche-media/Repmed00243/l-assassinat-du-juge-michel.html">le site de l'INA</a>).
Pour les lecteurs attentifs d’<i>Ombres et Lumières</i><span style="font-style: normal;">, dans l’épilogue final qui se déroule à Marseille, Lucy et Abel
remontent l’avenue du Prado (P. 533) en direction des Calanques et passent
devant la cité radieuse dessinée par l’architecte Le Corbusier<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(surnommée « la maison du
fada ») et devant laquelle fut abattu Pierre Michel, à 38 ans, par deux individus à moto, comme Fernando Salazar.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSsUFfqgH_gD6ZE7AJQN8fjLAHcljx0sGkyzyr-iaj5I1ipFaMxMlPcTJimGUtyAb2ZXc379nybWn9riO1CVXGsjMSqoQxAlEabFrf4wv4y2goE54ev5W5CGEHyR8kCUpGQ-tqPS44U_5M/s1600/ob_0b549f_theatre-de-la-vie-109-le-juge-michel.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSsUFfqgH_gD6ZE7AJQN8fjLAHcljx0sGkyzyr-iaj5I1ipFaMxMlPcTJimGUtyAb2ZXc379nybWn9riO1CVXGsjMSqoQxAlEabFrf4wv4y2goE54ev5W5CGEHyR8kCUpGQ-tqPS44U_5M/s1600/ob_0b549f_theatre-de-la-vie-109-le-juge-michel.jpg" height="213" width="320" /></a></span> </span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><i>"Si la société est pourrie, on a beau la combattre, cela revient à combattre une hydre qui a des milliers de têtes. On en coupe quelques-unes mais il y en a toujours deux ou trois qui renaissent. Je me sens davantage désabusé par la société, par cette gangrène qui nous mine. Finalement, on a les truands qu'on mérite. En cela, certainement, Pierre et mort pour rien."</i><br />Bernard Michel, avocat et frère du juge Michel. </span></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-36105191249707647392014-11-12T00:09:00.002+01:002014-11-12T00:09:58.113+01:00Ile de Pâques : effondrement ou transition ? <style><!--
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<br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<b>Île de
Pâques : effondrement ou transition ?</b></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhecQCTw6ZvOxSJp7Z6fG7lQm-D3lcvlze_kr4F94_6VdFTtyAi0Ky-u4A2Xl3Ps9ERd4RLA3uHUAG-AdgZ21FjNdyMMZ2WYyGO_BIY7GX5tO4z9J96VCfqMJAcdTFYcgBwFrrAP1PRCqQd/s1600/Moai+lined+up.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhecQCTw6ZvOxSJp7Z6fG7lQm-D3lcvlze_kr4F94_6VdFTtyAi0Ky-u4A2Xl3Ps9ERd4RLA3uHUAG-AdgZ21FjNdyMMZ2WYyGO_BIY7GX5tO4z9J96VCfqMJAcdTFYcgBwFrrAP1PRCqQd/s320/Moai+lined+up.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<i>Le futur dépend de
ce que nous faisons de notre présent.</i></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
Mahatma Gandhi</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
En cette soirée du dimanche de Pâques de 1722, l'Amiral
hollandais Jacob Roggeveen et son équipage accostent sur l'île qui gardera pour
nom le jour de sa découverte. Les étranges statues géantes dressées sur les
rivages de cette terre déboisée paraissent être l'œuvre d'une civilisation
avancée mais les indigènes qu'ils rencontrent ne semblent pas pouvoir être les
auteurs de telles merveilles. Située à quatre mille kilomètres des côtes
chiliennes et de Tahiti et à deux mille kilomètres de l'île la plus proche,
elle est littéralement perdue dans l'immensité de l'Océan Pacifique. Il faudra
plusieurs siècles pour commencer à percer les mystères de l'île la plus isolée
de la planète. Et la véritable histoire pourrait être bien plus heureuse que
celle que vous déjà entendue.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>L’histoire de l’île de Pâques telle qu’on nous l’a
toujours contée : l’effondrement</b></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
L'île fut colonisée pour la première fois au cinquième
siècle de notre ère par une tribu polynésienne sillonnant le Pacifique. À son
arrivée, cette terre vierge comportait une végétation et des ressources
abondantes. Comme il était difficile de repartir, les Polynésiens s'y
installèrent et en quelques siècles l'étonnante civilisation des statues moaï
prit son essor. Les habitants étaient répartis alors en trois castes : les
paysans, les sculpteurs et les prêtres. Compte tenu des dimensions confortables
de l'île et des ressources disponibles, les membres des différentes castes
vécurent en bon ménage et la population augmenta de manière régulière. On
estime que de la cinquantaine d'arrivants initiaux, la population s'éleva
jusqu'à plus de dix mille habitants au dix-septième siècle. Ce développement
florissant ne se fit malheureusement pas en harmonie avec les ressources
naturelles de l'île. La totalité des arbres, nous a-t-on dit jusqu’à présent,
fut abattue pour permettre notamment l'acheminement des lourdes statues
jusqu'au rivage. La disparition des arbres rendit alors impossible la
construction d'embarcations solides et donc la fuite vers de nouveaux rivages.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
À l'apogée de leur civilisation et aveuglés par le culte des
moaï, les Pascuans, prisonniers au milieu du Pacifique, auraient signé leur
arrêt de mort. Selon de nombreux écrits, les sols dénudés furent lessivés par
les pluies et il devint un jour impossible de nourrir la totalité de la
population. Des luttes terribles opposèrent les paysans et les gardiens du
culte moaï qui finirent par s'entre-dévorer. Le déclin total de la civilisation
pascuane s'en suivit. Les statues dressées furent tour à tour couchées par les
survivants souhaitant effacer cette civilisation absurde de leur mémoire. De la
nature florissante, il n’aurait subsisté plus qu'une île désolée. Les Pascuans
auraient fait, avant nous, la douloureuse expérience d’une vie dans un monde
fini duquel on ne peut s'échapper.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Tout cela est bien connu et l’exemple de cette île a été
utilisé depuis des décennies par les écologistes pour illustrer ce qui
adviendrait à une civilisation qui ne saurait pas gérer ses ressources finies <span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">[</span></span>1<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">]</span></span><span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">[</span></span>2<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">]</span></span>. Or,
l’histoire de Rapa-Nui pourrait ne pas avoir été exactement celle-ci.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Une histoire possible : l’adaptation et la
transition</b></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Nicolas Cauwe est un archéologue belge renommé, conservateur
des collections d’Océanie aux Musées royaux d'art et d'histoire de Bruxelles.
Depuis 1992, il s’intéresse aux moaïs et les résultats de ses dix années de
fouilles archéologiques <span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">[</span></span>3<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">]</span></span> ne corroborent pas la légende devenue histoire
officielle. Ses découvertes font écho à d’autres travaux archéologiques restés
confidentiels. Tout d’abord l’analyse d’une centaine de squelettes n’a montré
aucune carence alimentaire, contredisant l’hypothèse d’une famine. Ces mêmes
squelettes ne portaient aucune trace de morsures ou de blessures, invalidant
les présomptions de cannibalisme ou de combats violents. Il conteste enfin
l’existence de guerres fratricides du fait de l’absence de traces de
destruction et la difficulté à trouver des armes (ce que l’on avait pris pour
des pointes de flèches étaient en fait des outils du quotidien). </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Au contraire Nicolas Cauwe met en avant la très forte
adaptabilité du peuple pascuan au nouveau contexte déboisé de l’île. Passant de
l’exploitation d’une forêt luxuriante à celui d’une steppe monotone exposée aux
vents marins, les Pascuans auraient par exemple mis au point au fil des
générations une technique connue sous le nom de <i>mulch lithic</i><span style="font-style: normal;"> et qui consiste à planter dans le sol des blocs de
basalte afin de réduire l’érosion, prélever la rosée du matin et donner les
minéraux nécessaires aux cultures. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Privés des cours d’eau qui se forment naturellement dans les
forêts polynésiennes, les Pascuans ont aussi développé d’ingénieux systèmes
pour exploiter l’eau des résurgences en bord de mer. Ils ont également bâti des
bassins au flanc du volcan Terevaka pour retenir les eaux de pluie.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Plus intéressant encore, l’adaptation économique aux
nouvelles conditions s’est accompagnée d’un changement de culte avec l’apparition
du dieu Makemake qui a remplacé celui moribond associé aux ahu-moai (qui était
un culte des anciens). Pour reprendre les mots de Nicolas Cauwe : </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<i>« Il est certain qu’une divinité fédératrice fut
sans doute plus efficace pour affronter les temps nouveaux que les rois ou les
héros divinisés qui ne travaillaient que pour leurs descendants, c’est-à-dire
pour des confédérations établies sur des bases familiales ou claniques.
Makemake est le symbole de nécessités inédites qui ont forcé les Rapanui à resserrer
les rangs. Traditionnellement, en Polynésie, les dieux créateurs laissent
la gestion du monde aux ancêtres. A l’île de Pâques, ils ont été sollicités
pour reprendre en mains en mains leur création. Les Rapanui, partout désignés
comme l’exemple à ne pas suivre, car responsables d’une destruction de
l’environnement qui leur fut fatale, sont, au contraire, ces gens ingénieux qui
surent relever le défi d’un changement de milieu. » </i><span style="font-family: Symbol; font-style: normal; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">[</span></span>4<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">]</span></span><i> </i></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
C’est bien au pied du mur que l’humanité a toujours été la
plus créative et si l’on en croit ce chercheur l’effondrement du peuple pascuan
semble plutôt avoir été causé par l’arrivée des colons européens, qui ont amené
avec eux maladies, rongeurs et esclavage. On laissera la communauté
scientifique débattre de ces travaux.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Le mythe de l’effondrement de l’île de Pâques a joué un
grand rôle pour nous alerter de dangers que courrait l’humanité. Maintenant
c’est peut-être ce mythe actualisé qui nous donnera l’énergie pour enfin
arriver à vivre dans un petit monde. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Un grand merci à André-Jean Guérin, trésorier de la
fondation Nicolas Hulot et membre de CESE, qui m’a aiguillé vers les travaux de
Nicolas Cauwe.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">[</span></span>1<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">]</span></span> Jean-Marie <span style="font-variant: small-caps;">Pelt</span>,
<i>Le Tour du monde d’un écologiste</i><span style="font-style: normal;">,
Fayard, 1992.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">[</span></span>2<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">]</span></span> Jared <span style="font-variant: small-caps;">Diamond</span>,
<i>Effondrement</i><span style="font-style: normal;">, Gallimard, 2005.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">[</span></span>3<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">]</span></span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Nicolas <span style="font-variant: small-caps;">Cauwe</span>, <i>Ile de Pâques, le grand tabou.
Dix années de fouilles reconstruisent son histoire</i><span style="font-style: normal;">, Editions Versant Sud, 2011.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">[</span></span>4<span style="font-family: Symbol; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">]</span></span> Nicolas <span style="font-variant: small-caps;">Cauwe</span>,
Morgan <span style="font-variant: small-caps;">De Dapper</span> et Dominique <span style="font-variant: small-caps;">Coupé</span>, <i>Suicide écologique à l’Île de
Pâques : ce qu’en dit l’archéologie</i><span style="font-style: normal;">, SPS
n° 305, juillet 2013.</span></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-91707891081454768412014-10-30T23:10:00.006+01:002014-10-30T23:10:52.983+01:00Siècle bleu en tête du palmarès des ebooks gratuits en France<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimErtM1MWqWQjKvLYKHsMJngNZqS3Btc0dfGEUHMe_VM0wAyqW60Rpkeb-vmgElzhkUrViTo6bLrR15srz1IsLE6tPpDG7Q45YPGEQGuISiyzuMfNXitrgU1U3R0KfSHanFVPzcR6uzrNi/s1600/1+et+2+-+free.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimErtM1MWqWQjKvLYKHsMJngNZqS3Btc0dfGEUHMe_VM0wAyqW60Rpkeb-vmgElzhkUrViTo6bLrR15srz1IsLE6tPpDG7Q45YPGEQGuISiyzuMfNXitrgU1U3R0KfSHanFVPzcR6uzrNi/s1600/1+et+2+-+free.jpg" height="258" width="400" /></a></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Grâce à votre mobilisation, la mission a été atteinte au-delà de tous mes espoirs car les deux tomes de Siècle bleu sont restés en tête du palmarès des ebooks gratuits en France !</span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Si ce n'est pas déjà fait, profitez-en, jusqu'au vendredi 27 octobre à minuit, les deux tome<a href="http://www.sieclebleu.org/free">s sont toujours en téléchargement gratuit : http://www.sieclebleu.org/free</a></span>Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-54670157180719094102014-10-27T07:28:00.003+01:002014-10-27T08:40:38.458+01:00Siècle bleu gratuit du 27 au 31 octobre ! <span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3w_xockPwhedGSiPPS5mfi19tkiZQxHGbe8KysCEV9NfqCaFfEHrgF9Q5pJqBLQ7-uLwr07ocTHA77ns79LxhbCEj678EiIbKAfIxSbhwCCJNkq9cL67bZ_UPbiBqSmQhh7u2x24sT4mp/s1600/pub-amazon-free2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3w_xockPwhedGSiPPS5mfi19tkiZQxHGbe8KysCEV9NfqCaFfEHrgF9Q5pJqBLQ7-uLwr07ocTHA77ns79LxhbCEj678EiIbKAfIxSbhwCCJNkq9cL67bZ_UPbiBqSmQhh7u2x24sT4mp/s1600/pub-amazon-free2.jpg" height="320" width="262" /></span></a></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 2px; -webkit-border-vertical-spacing: 2px; font-size: 12px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 2px; -webkit-border-vertical-spacing: 2px; font-size: 12px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Depuis quelques mois, j'ai récupéré les droits de mes livres auprès de mon éditeur. Afin de diffuser le plus largement possible ces livres, j'ai décidé de distribuer le livre gratuitement en numérique pendant ces jours (et le reste du temps de le maintenir à un tarif abordable). Alors, allez-y, téléchargez et faites circuler !</span></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 2px; -webkit-border-vertical-spacing: 2px; font-size: 12px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 2px; -webkit-border-vertical-spacing: 2px; font-size: 12px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">PS : Certains trouveront peut-être bizarre le choix d'Amazon qui peut paraître en contradiction avec les idées du livre. Sur le numérique, Amazon ne concurrence pas les libraires et de toute façon, le livre étant gratuit, Amazon n'y gagnera rien (on ne peut cependant y diffuser un livre gratuitement que pendant cinq jours). Par ailleurs, c'est la plateforme de téléchargement la plus présente dans le monde (liens ci-dessous) et qui fonctionne sur le plus de formats numériques (application de lecture Amazon disponible sur Kindle, Apple, Android, Windows Phone...).</span></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 2px; -webkit-border-vertical-spacing: 2px; font-size: 12px;">
<span class="Apple-style-span" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, sans-serif;"></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<br />
<table border="0" cellpadding="3" style="width: 249px;"><tbody>
<tr><td width="42"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/france.jpg" height="46" width="70" /></span></td><td width="85"><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">France</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias=aps&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu+goux"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
<tr><td><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/uk.gif" height="35" width="70" /></span></td><td><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">UK</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.co.uk/s/ref=nb_sb_noss?url=search-alias%3Daps&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu+goux"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
<tr><td><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/us.gif" height="42" width="70" /></span></td><td><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Etats-Unis</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.com/s/ref=nb_sb_noss_2?url=search-alias%3Daps&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
<tr><td><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/canada.jpg" height="35" width="70" /></span></td><td><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Canada</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.ca/s/ref=nb_sb_noss?url=search-alias%3Daps&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu+goux"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
<tr><td><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/japon.png" height="49" width="70" /></span></td><td><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Japon</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.co.jp/s/ref=nb_sb_noss/375-7817775-2520052?__mk_ja_JP=%E3%82%AB%E3%82%BF%E3%82%AB%E3%83%8A&url=search-alias%3Daps&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu+goux"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
<tr><td><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/allemagne.jpg" height="43" width="70" /></span></td><td><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Allemagne</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.de/s/ref=nb_sb_noss?__mk_de_DE=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Daps&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu+goux"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
<tr><td><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/Drapeau_Espagne.jpg" height="47" width="70" /></span></td><td><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Espagne</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.es/s/ref=nb_sb_noss/277-1381382-1942754?__mk_es_ES=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Daps&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu+goux"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
<tr><td><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/australie.jpg" height="35" width="70" /></span></td><td><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Australie</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.com.au/s/ref=nb_sb_noss/376-7446408-3368229?url=search-alias%3Daps&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu+goux"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
<tr><td><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/inde.jpg" height="47" width="70" /></span></td><td><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Inde</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.in/s/ref=nb_sb_noss/279-6262492-5383768?url=search-alias%3Daps&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu+goux"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
<tr><td><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/mexique.jpg" height="47" width="70" /></span></td><td><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mexique</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.com.mx/s/ref=nb_sb_noss/189-8713829-4793941?__mk_es_MX=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Ddigital-text&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu+goux"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
<tr><td><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/drapeaux/bresil.gif" height="47" width="70" /></span></td><td><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Brésil</span></b></td><td><a href="http://www.amazon.com.br/s/ref=nb_sb_noss/180-7129768-1402937?__mk_pt_BR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Daps&field-keywords=si%C3%A8cle+bleu+goux"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Téléchargement</span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div align="center">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></b>
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour les utilisateurs d'iPad et d'iPhone, vous pouvez utiliser l<a href="https://itunes.apple.com/fr/app/kindle/id302584613?mt=8">'appli Kindle</a>.</span></b></div>
<div align="center">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/images/iPhone-iPad.jpg" height="152" width="200" /><img alt="" src="http://www.sieclebleu.org/images/kindle-app-logo.png" height="105" width="105" /> <img src="http://www.sieclebleu.org/images/kindle%20on%20ipad.jpg" height="151" width="118" /></span></div>
<div align="center">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour Android (smartphone ou Android), rendez-vous sur <a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=fr.amazon.mShop.android">Google play</a>.</span></div>
<div align="center">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour les Windows Phone, rendez-vous sur <a href="http://www.windowsphone.com/fr-fr/store/app/application-amazon/351decc7-ea2f-e011-854c-00237de2db9e">Windows Phone Store</a>.</span></div>
<div align="center">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img src="http://www.sieclebleu.org/amazon/fr_mobileapps_14-08-14_DevicesBanner_1._V344010598_.png" height="125" width="400" /></span></div>
<br />
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 2px; -webkit-border-vertical-spacing: 2px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<br /></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-56676450076360017142014-10-08T09:17:00.003+02:002014-10-08T09:17:54.215+02:00Noir est mon double de Rosto - un polar d'exception<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjmrSkAOVWOifF7eFDmpJHAkmj5HQ5LJKiQE1gvAHOq7JH3GLNjKZ6N8oHkiZalACvVrE7yHpFUa6v_w3ySRKPv7vIEaMf5dcwoYdiHKltyJvc361ytALGHtXgcM1rnSPWtPUi5yGsdSai/s1600/noir-est-mon-double-rosto.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjmrSkAOVWOifF7eFDmpJHAkmj5HQ5LJKiQE1gvAHOq7JH3GLNjKZ6N8oHkiZalACvVrE7yHpFUa6v_w3ySRKPv7vIEaMf5dcwoYdiHKltyJvc361ytALGHtXgcM1rnSPWtPUi5yGsdSai/s1600/noir-est-mon-double-rosto.jpg" height="320" width="199" /></a></div>
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--></style><div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Il y a quelques années, je découvrais par hasard <i>Le
Souffle au cœur</i> d’AW Rosto (nom de code d’un écrivain qui souhaitait
conserver l’anonymat). Récit à la première personne d’un homme seul, ultra
entraîné<span> </span>qui fait chuter le patron
d’une banque mafieuse. De la première à la dernière page, on est scotché,
complètement plongé dans la préparation de chacune des étapes de ce coup
légendaire. Oubliez « Ocean's Eleven » ou « Les
Spécialistes », AW Rosto est devenu avec ce livre le maître du genre.
</span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>« J’avais décidé de casser la Graphische Druckerei
AG, à Zurich. Pour un cambrioleur professionnel qui veut faire une fortune
rapide, il existe sans doute des coffres-forts plus fournis que ceux d’une
imprimerie. Mais je ne désirais pas faire fortune et je n’étais pas cambrioleur
professionnel ». </i></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ce qui distingue Rosto des autres auteurs de polars, c’est
avant tout le style, extrêmement élégant. C’est aussi les descriptions
techniques ultrasophistiquées, qu’il s’agisse de détails médicaux,
technologiques, financiers ou chimiques, démontrant un gros travail de
documentation. C’est encore l’organisation du récit, où rien n’est laissé au
hasard et cette place qu’il donne au lecteur emporté malgré lui en caméra embarquée aux
côtés du héros. Ce sont justement ses héros qui me plaisent
le plus.</span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ce sont toujours des hommes seuls, soumis à des défis
herculéens, qui ne lâchent rien, rompus à toutes les techniques psychologiques
et matérielles, permettant de se sortir de n’importe quelle situation. Tous travaillent pour une cause qui transcendent le genre humain : <a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2009/12/la-ligne-de-partage-entre-le-bien-et-le.html">la
lutte du bien contre le mal</a> (<a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2009/12/la-ligne-de-partage-entre-le-bien-et-le.html">post écrit il y a déjà cinq ans</a> sur ce blog dans lequel le propos d'<i>Ombres et Lumières</i> commençait à se dessiner). On ne sait pas qui sont leurs commanditaires
mais dans « Les yeux en feu », on apprend juste qu’ils appartiendraient à
une mystérieuse organisation baptisée <i>Lacédémone</i><span style="font-style: normal;"> (l’autre nom à la ville de Sparte). Cela m’avait beaucoup inspiré pour
imaginer Gaïa dans <i>Siècle bleu </i>mais aussi l’organisation encore plus secrète
dont on découvre l’existence dans l’épilogue d’</span><i>Ombres et Lumières</i><span style="font-style: normal;">. </span></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Chaque héro de Rosto a aussi un problème physique qui le
rend humain : il souffre d’un souffle au cœur dans le roman éponyme ; dans <i>Les
yeux éclatés</i><span style="font-style: normal;">, plongée dans les trafics
d’ecstasy dans le milieu des rave parties et des mafias basées en Espagne, le
héros souffre de troubles oculaires et dans son dernier ouvrage </span><i>Noir
est mon double </i><span style="font-style: normal;">paru le 2 octobre 2015,
descente aux enfers dans le monde du trafic d’organes, le héros est atteint
d’une ataxie sensorielle atypique qui le paralyse dès qu’il se trouve dans l’obscurité.
</span></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ce dernier roman, trouvé par hasard la semaine dernière tout
chaud sorti de l’imprimerie, est à nouveau un monument. En lisant le résumé,
j’avais l’impression que c’était le même que le précédent « Ténèbres et
sang », mais il s’agit en fait de la suite. Cela m’a d’ailleurs rassuré
car j’avais trouvé que la fin de <i>Ténèbres et sang </i><span style="font-style: normal;">nous laissait vraiment sur notre fin car plusieurs
informations tombaient au moment du dénouement qui donnaient une autre tournure
à l’enquête et on regrettait que cela finisse donc en queue de poisson. C’est
donc un dyptique et vous aurez toutes les clés à la fin de </span><i>Noir est
mon double</i><span style="font-style: normal;">.</span></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Dans <i>Noir est mon double</i><span style="font-style: normal;">,
paru chez Belfond et non plus chez Buchet Chastel, l’auteur nous révèle surtout
son vrai nom : Philippe Ségur, professeur de droit à Perpignan et
écrivain, prix Renaudot des lycéens en 2002 pour </span><i>La métaphysique du
chien</i><span style="font-style: normal;">. On comprend mieux la finesse du
style. </span></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>- Il n’y a qu’un monde, lieutenant. Et c’est un océan en
putréfaction. Je suppose que quand on est flic, il est plus facile de s’imaginer
qu’on y surnage… À condition de croire que la loi trace la frontière entre les
bons et les méchants…</i></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>– Vous croyez vraiment à cette fable, Volopian ? Aux
bons et aux méchants ?</i></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Comme je m’abstenais de répondre, il a émis un rire bref.</i></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>- Libre à vous de le penser. Mais la vérité, c’est que je
suis votre autre visage. Je commence là vous vous arrêtez. </i></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">PS : Philippe Ségur si vous lisez ces lignes : on
fusionne Gaïa et Lacédémone quand vous voulez ! Pour me contacter <a href="http://www.sieclebleu.org/presse/contacts.html">c’est facile</a>.</span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span>Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-50268003245798275882014-09-10T01:23:00.002+02:002014-09-10T01:26:47.558+02:00Think big – Think positive – Think different <!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLn5qwj0NUwUwbZbg-cbjsy-X1xHaPLPyPyUZQxhCb0zwv4yaIvrbxdqcpJUM12Tm2291hZEMDXrz9CzePKVYGgNyU6jr6K-mZGKx-YSm0wsa9tGTDUW_NxiPxodOEjiTiF_LCm7rbZ2Ra/s1600/The-future-net-exit.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLn5qwj0NUwUwbZbg-cbjsy-X1xHaPLPyPyUZQxhCb0zwv4yaIvrbxdqcpJUM12Tm2291hZEMDXrz9CzePKVYGgNyU6jr6K-mZGKx-YSm0wsa9tGTDUW_NxiPxodOEjiTiF_LCm7rbZ2Ra/s1600/The-future-net-exit.jpg" height="154" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">En regardant tout à l’heure<a href="http://www.apple.com/live/2014-sept-event/"> la keynote conference d’Apple pour le lancement de l’Apple Watch,</a> je me suis senti durant une heure comme un enfant à qui l’on
révélait l’existence d’un nouveau monde dont chacune des facettes paraissait
fascinante et dans lequel j’étais impatient de me projeter (NB : je ne
porte plus de montre depuis 20 ans). </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Il ne s’agit pourtant que du croisement
entre une belle montre et d’un smart phone qui ne changera vraisemblablement
pas le monde, </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">mais il y a des leçons importantes à tirer de ce lancement et de cet
exercice de communication. Elles
pourraient nous aider à changer le monde, en réformant par exemple la manière
de gérer un pays ou une ville, mais aussi la façon d’aborder la politique et
résoudre les défis environnementaux.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">L’exigence du concept parfait et la patience d’attendre<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Attention. L’art d’Apple ne se résume pas à la keynote. Cet exercice de communication n’est que la couche ultime d’un long processus de réflexion,
d’innovation et de maturation. Cette fête célèbre l’aboutissement d’années de
travail passées à réinventer totalement un concept. Et ce nombre d’années, comme dans toutes les activités de recherche, n’est
pas connu à l’avance.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Après le succès de l’iPod en 2001, à plusieurs reprises au
milieu des années 2000 on s’attendait à ce qu’Apple réinvente le téléphone. Ils ont pourtant attendu 2007 pour proposer le premier véritable smartphone et il y a eu
un avant et un après l’iPhone. Concernant la montre "intelligente", cela faisait aussi des années que
la rumeur courait, mais ils ont préféré attendre d’avoir un produit parfait
avant de le présenter. Pour la télévision, cela fait aussi quelques années que
tout le monde en parle. Il y a deux ans un ami responsable logistique à la FNAC
me l’annonçait confidentiellement comme le plus gros produit de Noël 2012. La
FNAC (et d’autres) était en pleine négociation commerciale avec Apple, mais la
firme de Cupertino y a renoncé quelques mois avant car ils n’étaient pas assez
contents du produit.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Il y a vraiment à méditer là-dessus, dans un monde où les
dirigeants d’entreprise ou politiques passent leur temps à se comparer avec ce
qui se fait ailleurs et à gérer instantanément leur cours de bourse ou leur
cote de popularité. Pour voir grand et avoir une vraie longueur d’avance sur
tout le monde, il faut oublier le présent, avoir confiance dans le futur et en
la créativité de ses équipes, et travailler le concept jusqu’à la perfection.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Think big and deep</b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Toutes les entreprises n’ont certes pas l’assise financière
d’Apple pour renoncer au lancement d’un produit pourtant presque finalisé, mais
il y a certainement un juste équilibre à atteindre entre vraie R&D et
lancement rapide.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les décideurs politiques pourraient aussi en prendre de la
graine. Aujourd’hui ils épuisent leur énergie dans les luttes de pouvoir au
sein de leur parti, à défendre leur image auprès de médias toujours plus
présents et creux, à concilier les intérêts divergents de tous les soutiens qui
financent leurs victoires laborieuses. Dans un monde toujours plus complexe et
changeant, il est étonnant de voir des programmes en 2012 - pour des élections
pourtant présidentielles – qui ressemblent mot pour mot à la soupe démago que
l’on nous servait il y a 25 ans. Je suis certains que tous découvriraient une
grande vertu à se remettre vraiment au travail sur le fond et qu’ils
gagneraient des élections ainsi.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dans la phase amont d’une élection, les décideurs politiques
devraient être les chefs d’orchestre silencieux d’une multitude de talents
transdisciplinaires qui travaillent sur des concepts innovants et dont la
campagne puis la mise en œuvre politique ne serait plus que le récital. On
rêverait d’une ministre de l’Education qui nous parlerait de l’école Kirkkojärvi
en Finlande plutôt que d’une énième discussion sur la durée des vacances
scolaires et de l'impact sur le salaire de profs qui ne croît plus en leur institution. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Cette vacuité idéologique et l’inadéquation totale entre les idées des politiques avec les attentes des Français et les problèmes de notre temps, ne peut mener
qu’à la montée des mouvements populistes de toute sorte. </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Face à ce vide, les écologistes devraient se positionner
comme le parti du futur, au carrefour des nouvelles tendances et concepts
visant à changer le modèle de la société. On en est bien loin et ce n’est pas
avec leur Etat-major actuel que l’on n’y parviendra.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Plutôt que d’attendre que les grands partis monolithiques
s’y mettent, il est temps de créer de nouveaux mouvements (citoyens ou partis)
qui change complètement la manière de réfléchir sur la société et de faire de
la politique. Un parti qui mettrait la création d’idées au cœur de son
fonctionnement. Le parti Nouvelle Donne ou le parti Pirate s’inscrivent dans cette lignée mais le concept
pourrait être poussé beaucoup plus loin.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Assembler l’existant pour fabriquer du neuf à l’aide
d’une vision fédératrice <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">L’habileté d’Apple n’est pas tellement dans l’innovation
pure mais plutôt dans l’art d’agencer parfaitement quelques vraies innovations
(souvent plus dans des principes d’interface très smart que dans de la
technologie) avec une multitude d’innovations qui existent déjà. Ce qui les
distingue des autres, c’est la vision et l’ambition très claire affichée au
départ en interne sur ce vers quoi ils veulent aboutir (« le téléphone
révolutionnaire qui fera oublier tous les autres ») et c’est cette vision
qui guide le travail de tous au quotidien pour aller chercher les meilleurs idées,
s’adjoindre les services des meilleurs spécialistes, racheter les meilleurs
brevets ou idées d’universitaires farfelues. Apple est un extraordinaire
assembleur et agenceur de talents, qui amène chacun à se surpasser. Un peu comme à la grande épopée de l'Aéropostale qui me sert éternellement de modèle.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour nos politiques et nos écologistes, ce devrait être la
même chose. Trop stressés de devoir tout réinventer dans un monde en
décomposition/mutation, ils choisissent le statuquo alors qu’il s’agirait
juste de détecter (ou de faire détecter) les signaux faibles dans les
tendances déjà en marche ou en expérimentation, et de les agencer pour proposer
de nouvelles formes d’organisation de la société. Comme ils ont peur d’échouer
dans cette mission et qu’ils ne veulent déranger personne dans la société de
peur de perdre un soutien/électeur, ils sont incapables d’afficher une ambition
et forcément ils n’attirent autour d’eux que des penseurs médiocres. C’est un
cercle vicieux et on tourne inexorablement en rond.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Travailler la vision pour ne pas être bloqué par les
conséquences à court-terme du changement <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">A chaque lancement de produits/concepts, Apple a souvent gêné
beaucoup de leurs plus gros donneurs d’ordres en rendant certains
produits/usages obsolètes. Mais souvent il s’est avéré que le nouvel espace de
créativité offert par Apple a produit plus d’opportunités pour ces acteurs que la défense de l’univers technologique dans lequel il faisait vivre leurs produits
éculés. Aujourd’hui avec le lancement de l’iWatch d'innombrables sociétés dans le monde
doivent réflechir à comment profiter de ce nouvel outil.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour les politiques il y a une vraie difficulté à aller
au-delà des critiques qui pourraient être adressées à court-terme, mais c’est
parce que la vision et le travail qui la sous-tend manquent de puissance.
Combien de projets de loi a-t-on vu être retirés dans l’urgence parce qu’ils avaient été insuffisament préparés sur des éléments de design pourtant
fondamentaux (compatibilité constitutionnelle par exemple) ?</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mettre l’humain au cœur du design pour maximiser
l’acceptabilité<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Apple ne se limite à créer un incroyable concentré de
technologie, il place l’utilisateur au cœur de cette nouvelle expérience.
Beaucoup de concurrents d’Apple comme Nokia ont échoué à ce stade.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">De la même manière qu’Apple met l’expérience utilisateur au
cœur de son design, les politiques devraient concevoir et proposer des
politiques qui mettent l’humain/le citoyen au cœur. Aujourd’hui c’est ce qu’ils ont
l’impression de faire en proposant des amendements pour satisfaire une multitude de
groupes d’influence, mais cela s’appelle le clientélisme. En voulant faire
plaisir à une multitude de « quelques-uns » ils se privent de l'opportunité de plaire
à tous.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Finaliser le design en travaillant l'aspect esthétique </b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">L'aspect esthétique est d'une importance capitale et beaucoup proposent des produits ou des concepts très intéressants mais qui manquent de cette dernière composante. Les Navajos disent "créer de la beauté, c'est résister", j'y crois et c'est valable pour tout. A noter que beau, ne veut pas forcément dire quelque chose d'épuré, froid et minimaliste. Ca peut-être quelque chose de biscornu et rugueux, mais sa forme et son aspect doivent être pensés. S'arrêter avant cette étape, c'est se priver d'une grande partie de la puissance du concept politique ou produit développé. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Aider à se projeter, donner envie et faire rêver<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Une fois que toutes les étapes ci-dessus ont été franchies
(et j’insiste là-dessus !), viens le temps de la communication. Apple
excelle dans cet exercice, grâce à de petits films très simples qui mettent en
avant les nouveautés, qui invitent le potentiel utilisateur à se
promener/projeter dans ce futur, et lui donne envie d’y aller, voir même de
contribuer à l’écosystème du produit pour les développeurs d’applications ou
fabriquants d’accessoires.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Aujourd’hui, au-delà du déficit de vraies idées, ce sens de la
narration/récit manque aux politiques. Ils sont incapables de nous décrire le
monde vers lequel ils souhaitent nous mener et du coup ils sont incapables de
fédérer les énergies qui permettraient de donner corps et d’enrichir cette
vision. Je rêverais d’un petit film aussi puissant <a href="http://images.apple.com/media/us/watch/2014/videos/e71af271_d18c_4d78_918d_d008fc4d702d/tour/design/watch-design-cc-us-20140909_r848-9dwc.mov">que
celui réalisé par Apple pour l’Apple Watch</a> et qui mette en avant les
principes de l’économie participative, les nouvelles monnaies, la permaculture...
Tout le monde aurait envie d’y aller. Je ne crois pas que les politiques en
soient aujourd’hui capables mais les initiatives se multiplient comme celle de
l’incroyable projet de film <i><a href="http://www.kisskissbankbank.com/demain-le-film">Demain</a></i><span style="font-style: normal;"> de Cyril Dion et Mélanie Laurent qui justement va
nous montrer ces innovations en marche et qui a récolté en 60 jours plus de 400
000 euros de dons sur KissKiss Bank Bank (un record). Ca sort en 2015 et j’ai
hâte.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">De mon côté, je travaille sur un projet similaire (j'en parlais en avril dans mon article "<a href="http://www.sieclebleu.org/revolution/index.html">La Révolution bleue est en marche</a>") visant à
montrer moi-aussi ces innovations dans un essai (probablement online) enthousiasmant
(il y aura des recoupements avec certains sujets traités par Cyril Dion dont le projet n'était pas engagé quand j'avais commencé le mien il y a un an) qui me servira aussi – si je trouve le temps et la force – de base documentaire
pour camper un gros roman situé dans ce monde futur qui nous tend les bras et
que nous risquons de rater si on prend les mauvais embranchements.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="mso-spacerun: yes;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Vive la Révolution bleue !</span></span></div>
<!--EndFragment-->Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-11480690248760209032014-08-31T22:15:00.000+02:002014-08-31T22:22:42.115+02:00Nébuleuse des Ecorchés : mon coup de coeur de l'été<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-t6tpXhiG-z0frM42rTUN4ycUI1-PmUcbe1dTP_x-FEYtpf_s2aJtnu2ij3lEOPu_3XHIakc5fZvCM02CqlUqKKP089N5w6IEQ2pqnqS19FXALmuXplAsPLzGyntDmTyEth-Qh_TNvQMV/s1600/nebuleuse-des-ecorches.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-t6tpXhiG-z0frM42rTUN4ycUI1-PmUcbe1dTP_x-FEYtpf_s2aJtnu2ij3lEOPu_3XHIakc5fZvCM02CqlUqKKP089N5w6IEQ2pqnqS19FXALmuXplAsPLzGyntDmTyEth-Qh_TNvQMV/s1600/nebuleuse-des-ecorches.jpg" height="320" width="320" /></a></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Cet été, j’ai découvert <i>Nébuleuse des Ecorchés</i><span style="font-style: normal;"> de Grégoire Domenach, un roman absolument
merveilleux <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41075">paru en 2013 aux éditions L’Harmattan</a>.</span> </span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">C’est l’histoire d’un village de France, qui comme beaucoup
se vide de sa population, de son activité économique traditionnelle et de sa
vie, mais que quelques irréductibles n’ont de cesse de défendre. Ils défendent
en particulier sa rivière, source de plaisirs simples et d’eau fraîche, menacée
par une usine de produits chimiques située en amont du village et autour de
laquelle se noue toute l’intrigue.</span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">C’est une histoire de quinquas ou de sexagénaires, des
écorchés de la vie, qui confrontent leurs rêves et leurs désillusions. C’est un
livre sur l’amitié, l’amour, la mort, la trahison, les petits secrets,
l’engagement, la folie, mais surtout sur la lutte contre l’aigreur, ce
sentiment qu’il faut combattre car il gâche toute vie.</span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">À travers leur destin et celui de leur village c’est toute
la condition humaine qui est résumée.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Extraits :<i> </i></span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>À cause de ceux qui font semblant d’être triste, on ne
reconnaît plus ceux qui sont vraiment tristes.</i></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>(...) </i></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>On y buvait avec des hommes simples qui n’ont que
l’ironie de leurs yeux pour trinquer un peu.</i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>(...) </i></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>Assez des critiques qu’il recevait pour un retard de
quelques minutes parfois, de tous ces ordres donnés avec mépris parce que le
client serait prétendument roi, parce qu’ « il aurait payé et qu’il
aurait donc droit ».</i></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>(...)</i></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>Alors dans la nuit la plus calme, juste avant de sombrer
dans le sommeil, en plissant les yeux pour saluer l’amertume enterrée, Mermoz
se dit que vivre, c’était se relever.</i></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>(...)</i></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>Et quand Bariton s’insurgeait, on lui rétorquait qu’il
fallait bien nourrir le pays, et que l’usine produisait de l’emploi… Mais on ne
nourrit pas un pays, pas plus qu’on ne l’enrichit, il le sait. On l’intoxique.</i></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>(...)</i></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><i>Il s’accorda à penser que sa vie ne l’intéressait pas.
Elle n’était faite que de petits drames et de courtes joies du quotidien, qui
bataillaient tous deux sous les aléas de la chance. Une fourmi comme une autre,
dans une fourmilière qu’on ne voit pas, même du ciel. Il y avait autant de
façons de se réjouir que de se lamenter, voilà pourquoi il valait mieux marcher
un peu, regarder les vieux du village, et boire venu sous les platanes. Il n’y
a pas de raisons de vivre, il n’y a que de petites choses auxquelles on tient
terriblement. </i></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span><br />
<div class="MsoNormal">
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Dans mon panthéon littéraire, je porte trois auteurs plus
haut que tous les autres : Saint-Exupéry, Bernard Tirtiaux et Henri
Vincenot. Le livre de Grégoire Domenach porte la marque de chacun de ces trois
grands. Ce n’est pas sûr que d’ailleurs il les connaisse, puisque Grégoire
Domeanch est né en 1989 et n’avait que 22 ans quand il a écrit ce livre.</span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Comment peut-on écrire des choses aussi belles et aussi
profondes sur la vie à 22 ans ? C’est un grand mystère mais
incontestablement on voit là la marque des grands auteurs.</span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Ce livre paru chez un petit éditeur n’a pas eu l’exposition
médiatique qu’il méritait. Puisse le bouche à oreilles faire connaître ce
chef-d’œuvre. </span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
</span></div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-70086074972511714202014-08-06T20:06:00.000+02:002015-08-06T22:38:48.538+02:00Hiroshima, mes cauchemars d'enfants et Siècle bleu<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLme7_uwxAODj7vybp2qILzQybaf-IMGwjHP5ZSGHz6cV1QisOYjfgwH6pKG6SBgC_4VG6b6gt6VZythfbi0JMM4EGyblmhHNVwGsDW44X5EcJ_WlGQpMASftNrndwTDExMY2oUzv9EjNG/s1600/hiroshima_bombing_enola_gay.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLme7_uwxAODj7vybp2qILzQybaf-IMGwjHP5ZSGHz6cV1QisOYjfgwH6pKG6SBgC_4VG6b6gt6VZythfbi0JMM4EGyblmhHNVwGsDW44X5EcJ_WlGQpMASftNrndwTDExMY2oUzv9EjNG/s1600/hiroshima_bombing_enola_gay.jpg" width="320" /></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Aujourd’hui, 6 août, marque le triste anniversaire
d’Hiroshima. Il y a 69 ans, le 6 août 1945, <i>Enola Gay</i>,<span style="font-style: normal;"> lâchait la première et avant-dernière bombe atomique
contre des populations humaines. Ce ne sont malheureusement pas les seules à avoir
explosé, puisque 2053 tests atomiques ont eu lieu dans l’atmosphère ou sous
terre depuis, comme le montre cette incroyable animation qui retrace toutes ces
explosions entre 1945 et 1998 (date normalement du dernier test réel avant le
passage à la simulation numérique). </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="236" src="//www.youtube.com/embed/I9lquok4Pdk" width="420"></iframe></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">En voyant cette vidéo, c’est la première fois que je réalise
la folie de cette guerre supposément froide. L’humanité est vraiment passée au
bord de l’implosion et malheureusement on a tendance à oublier l’importance de
cette menace qui sous-tend toujours les grands équilibres et déséquilibres
internationaux (voir par exemple <a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2013/11/les-otages-latome-et-la-raison-detat.html">mon
post sur la bombe iranienne et les otages français au Liban dans les années 80</a>).
La situation en Iran, au Moyen-orient et la montée en puissance de la Russie
nous rappellent que cela relève du possible.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je suis justement né en 1973, j'ai grandi en pleine guerre froide, et la
bombe atomique a longtemps fait partie de mes cauchemars récurrents, sans doute
animés par la volonté (inassouvie) de mon père de construire un abri
anti-atomique dans le jardin ! Je me rappelle notamment d’une nuit où
j’avais réellement vu/senti le feu nucléaire inonder de lumière le ciel chez
mes parents et submergeait la petite colline qui nous faisait face avant de
tout brûler (dont moi). J'ai ce souvenir viscéralement inscrit et je me dis qu'il faut tout faire pour éviter à nouveau le feu nucléaire. </span><br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">L'ombre portée du risque nucléaire est présente dans toute l'intrigue des tomes 1 et 2 de Siècle bleu (bouclier antimissile, déroulement de l'action près des grands sites US nucléaires de Santa Fe ou Alamogordo). Afin d'expier cette vision du futur, j'avais décidé - après de longues réflexions - de commencer le tome 2 de Siècle bleu par un bombardement atomique. Pour moi l'ambition du livre fut alors de montrer qu'en commençant aussi bas, l'humanité pouvait quand même s'en sortir. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Après avoir écrit ces chapitres, mes cauchemars atomiques se sont bizarrement arrêtés. De la même manière qu'après le 11 septembre mes cauchemars récurrents d'être dans un avion qui se crashe dans les tours d'une ville se sont arrêtés... Rassurez-vous je ne fais plus trop de cauchemars (à part des poursuites), donc tout va bien aller dans le futur :-) </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT7FiI2blEDv9VkQFfrraNbIBsCk-fQFsnLlZ6cEKOUh6xWFy9dznc8Z-TePsq5ceQPJZgrPpaTTQxXBzkKMb_hn3P0gX4jhhbp7PelQbfbjkJfAHzXuGNzIb5-9iUpw1p85PL_mV5F8Da/s1600/atombomb.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT7FiI2blEDv9VkQFfrraNbIBsCk-fQFsnLlZ6cEKOUh6xWFy9dznc8Z-TePsq5ceQPJZgrPpaTTQxXBzkKMb_hn3P0gX4jhhbp7PelQbfbjkJfAHzXuGNzIb5-9iUpw1p85PL_mV5F8Da/s320/atombomb.jpg" width="320" /></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour fêter l'anniversaire d'Hiroshima, voici les deux premiers chapitres qui traitent de cette explosion, en espérant que cela n'arrive jamais. Et également la musique qui a accompagné leur écriture : "The Sky was Pink" de Nathan Fake (remixé par Paul Kalkbrenner).</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/CEyTkdh5G-A/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/CEyTkdh5G-A?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Jour 1, Plaines de San Agustin, Nouveau-Mexique,
États-Unis. <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Lucy fut réveillée par une migraine intense. Il lui fallut
quelques instants pour se remémorer l’endroit où elle se trouvait : au cœur
d’une haute plaine du Nouveau-Mexique, à l’intérieur d’une voiture. Le moteur
tournait au ralenti. Une chaleur sèche et étouffante s’échappait du système de
ventilation. Elle baissa le chauffage et avala une gorgée d’eau minérale. Les
voyants du tableau de bord éclairaient le visage d’Abel, son mari, profondément
endormi. Elle regarda sa montre : il était presque six heures. À travers le
pare-brise, on ne distinguait rien. Le monde extérieur s’était évanoui. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Lucy avait besoin de se dégourdir les jambes et l’esprit.
Elle essaya d’ouvrir la portière, mais celle-ci lui résista. Elle donna un
léger coup d’épaule pour la débloquer, et sursauta quand une substance molle et
glacée lui glissa le long du bras. Il avait simplement neigé. Elle comprit
mieux pourquoi elle ne voyait rien : la voiture était recouverte d’une couche
de poudre blanche. La jeune femme enfila ses bottes, son blouson et sortit du
véhicule. Le ciel était clair à présent, les nuages avaient emporté ailleurs
leurs flocons. La Lune, nouvelle, n’était pas visible, mais les étoiles
scintillaient et éclairaient de leurs faibles feux la neige, qui s’offrait à
perte de vue dans ce cirque naturel. Il faisait froid mais Lucy se sentait
bien. Elle n’osait pas avancer de peur de souiller ce grand champ immaculé. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Une étoile filante traversa le ciel, phénomène rare pour une
fin d’automne. Lucy fit un vœu. La veille, Abel et elle avaient révélé au monde
un mensonge d’État sans précédent, mais les péchés des Hommes avaient
maintenant été lavés par la neige. Ils disposaient d’une feuille blanche sur
laquelle ils n’avaient plus qu’à écrire l’histoire dont ils rêvaient. Le Siècle
bleu imaginé par leur ami Paul Gardner. Tout était possible. Dans le silence de
la nuit, Lucy demeura immobile et savoura cet instant. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Elle fit quelques pas pour aller s’allonger dans la neige
fraîche. Elle ferma les yeux et se vit étendue au milieu de cette plaine de
coton, ses longs cheveux blonds dispersés autour de son visage. Elle eût voulu
que cette sensation de plénitude durât toujours. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dans sa rêverie, le ciel noir s’illumina soudain. Les
étoiles disparurent. Les cimes des montagnes qui bordaient le plateau se
dessinèrent très nettement, comme éclairées par l’arrière. La lueur se fit de
plus en plus intense et, tel un tsunami, elle submergea les crêtes pour
déferler dans la plaine. Lucy se protégea les yeux. Elle ne rêvait plus. Le
plateau entier était inondé de cette lumière surpuissante. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Elle regarda en direction de la voiture. Abel était sorti.
Elle courut vers lui en se protégeant instinctivement le visage. Les yeux de
son mari s’étaient transformés. Il fixait cette lumière comme un enfant qui
défie le soleil. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Puis l’intensité de la lueur baissa. Alors seulement, ils
virent la Chose apparaître dans le ciel devenu rose. Une méduse. Une immense
méduse violacée qui s’élevait, au loin, derrière les montagnes, et qui traînait
sous elle des tentacules effrayants. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">L’avènement du Siècle bleu serait plus difficile que prévu. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Jour 1, Four Corners, Arizona, États-Unis. <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Kilchii, l’enfant rouge, se faufila jusqu’au lit de camp où
dormait Doli, sa grande sœur. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">– Réveille-toi, chuchota-t-il. Il a neigé ! </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Doli, l’oiseau bleu, eut besoin de quelques secondes pour
sortir du rêve, si doux, qui l’enveloppait. Après les révélations de
l’astronaute Paul Gardner, la nuit précédente, leur père avait affirmé qu’une
ère nouvelle s’ouvrirait bientôt pour le peuple navajo. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">– De la neige ? Comment le sais-tu, Kilchii ? </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">– J’ai regardé sur l’écran de contrôle. C’est tout blanc,
dehors. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Certains adultes étaient debout et discutaient dans la
grande cuisine. Mais dans le dortoir des enfants, chacun dormait à poings
fermés. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">– Allez, viens Doli ! insista Kilchii en la tirant par le
bras. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Kilchii était un garçon de six ans, espiègle et
désobéissant. Doli, de trois ans son aînée, se montrait d’habitude plus
raisonnable. Depuis leur arrivée, la veille, dans cette montagne creusée et qui
formait un abri gigantesque, seul leur père Hozho était autorisé à sortir. Mais
comme la situation s’était améliorée, Doli pensa qu’il n’était plus si grave de
quitter le refuge. Elle aussi voulait jouer dans la neige. Son frère et elle
avaient l’âge où l’on ne se soucie de rien. Elle arrangea leurs couvertures de
manière à faire croire qu’ils étaient toujours couchés, ils enfilèrent leurs
habits puis, sur la pointe des pieds, se faufilèrent jusqu’au sas. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ils actionnèrent le levier dissimulé dans le mur, comme ils
avaient vu Hozho le faire. Aussitôt, l’épaisse porte s’ouvrit. Ils traversèrent
un premier sas, puis un second. Une fois dehors, ils prirent une grande
inspiration. L’air froid de la nuit leur emplit les poumons. Même s’ils avaient
beaucoup aimé jouer avec les autres enfants dans l’abri, rien ne valait la
liberté. Chaussés de leurs peaux de cuir, Doli et Kilchii se mirent à courir
sur la fine couche de poudre blanche. Ils zigzaguaient en s’amusant des traces
qu’ils laissaient. La vie était belle, éternelle. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Derrière eux, le sas se referma automatiquement. Ils se
regardèrent, hagards. Ils ignoraient comment l’ouvrir. Tant pis. Le moment
venu, ils n’auraient qu’à tambouriner, et quelqu’un finirait bien par les
laisser rentrer. La punition serait rude, autant en profiter. Ils coururent
donc autour de la montagne jusqu’à la cascade qui jaillissait de la roche.
Celle-ci était partiellement gelée, mais l’eau de la rivière demeurait vive.
Pendant les beaux jours, les deux enfants y venaient souvent avec leur père. Le
petit Kilchii, très vif, s’était montré doué pour la nage. Ils trempèrent leurs
mains et s’arrosèrent d’eau glacée, riant aux éclats dans la nuit silencieuse.
Ils savouraient chaque instant. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Soudain, un sifflement fendit les airs et un objet de feu
vint s’encastrer à une vitesse vertigineuse dans l’une des collines voisines.
L’explosion fut très bruyante, mais le calme revint vite, à l’exception d’un
vrombissement lointain, qui persista. Doli et Kilchii avaient peur. Ils se
mirent à courir et se réfugièrent derrière des rochers. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au milieu du ciel, à quelques kilomètres d’eux, un flash à
la blancheur du magnésium perça alors la nuit. Doli et Kilchii lui tournaient
le dos. Ils ne virent pas en direct sa lumière aveuglante, équivalente à celle
de cent soleils. Protégés par la pierre, ils survécurent à l’onde de choc qui
souffla tout sur son passage, mais la déflagration fit exploser leurs tympans. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">La lumière dans le ciel se transforma peu à peu en une
immense boule de feu. Les deux jeunes enfants, pétrifiés, commençaient à avoir
très chaud. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Autour d’eux, la neige avait fondu. L’eau sur le sol s’était
mise à bouillir. La chaleur était devenue étouffante. Les habits clairs de Doli
avaient disparu, ceux de Kilchii, plus opaques, le couvraient encore. Le petit
garçon prit sa sœur par la main pour l’attirer dans la vasque où se déversait
la cascade. Doli resta immobile. Sa mâchoire grande ouverte semblait émettre un
cri, mais son frère n’entendait rien. Il vit que le large collier d’argent et
de turquoise de Doli lui brûlait la poitrine. Kilchii supplia sa sœur de le
suivre, mais elle ne bougea pas. Il dut plonger seul, et nagea jusque vers le
fond, qui était encore frais. Il retint sa respiration plus longtemps qu’il ne
l’avait jamais fait. La température de l’eau ne cessait d’augmenter.
D’inquiétantes lueurs multicolores en striaient la surface. </span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au bord de l’asphyxie, Kilchii remonta, inspira une grande
bouffée d’air vicié, puis plongea encore. Lorsqu’il émergea à nouveau, il
s’arrêta un instant. Une lumière irréelle baignait un paysage de désolation. Il
chercha sa sœur sur la berge, mais ne trouva qu’un amas fondu d’argent et de
turquoise. Doli, l’oiseau bleu, s’était envolée. </span></i></div>
<!--EndFragment-->
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-24252484164367739262014-08-05T01:18:00.003+02:002014-08-05T01:18:48.675+02:00Siècle bleu dans toutes les boutiques Amazon du monde à 2.99 EUR
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<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Comme <a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2014/07/siecle-bleu-et-ombres-et-lumieres.html">je vous l'écrivais la semaine dernière</a> dans un
précédent message, les deux tomes de la saga <i><a href="http://www.sieclebleu.org/">Siècle bleu</a></i><span style="font-style: normal;"> sont épuisés en version papier mais j’ai du coup repris les droits d’exploitation des livres auprès de l'éditeur.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">En attendant de trouver un nouvel éditeur qui puisse publier le livre à un prix plus modique dans une version poche (ils étaient auparavant à 21
euros, ce qui est cher pour beaucoup), j’ai constitué une nouvelle version numérique du
livre.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je suis donc heureux de pouvoir vous annoncer que <i>Siècle
bleu</i><span style="font-style: normal;"> et </span><i>Ombres et Lumières</i><span style="font-style: normal;"> sont disponibles depuis quelques jours dans toutes
les librairies Amazon du monde, au prix de <b>2.99 euros</b> (précédemment mon éditeur
les proposaient à 14.99 euros). J’espère qu’ainsi que vous serez plus nombreux à
pouvoir découvrir ces livres et n'hésitez pas à partager cette information autour de vous !</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOLoZ90ls0bgk-4df_v_rtyWocsiIhSyvSpew3n1wUsc_Z58FfbhSI9KPHiNPipjLvWtLsha-Zfb0iSQYeu6T1PDw59ueWqJtM6o3-LUdZ2ilRTNV4xAcSiOSDNVgcbX3HLVtq_QIdXVT1/s1600/Pub+Amazon+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOLoZ90ls0bgk-4df_v_rtyWocsiIhSyvSpew3n1wUsc_Z58FfbhSI9KPHiNPipjLvWtLsha-Zfb0iSQYeu6T1PDw59ueWqJtM6o3-LUdZ2ilRTNV4xAcSiOSDNVgcbX3HLVtq_QIdXVT1/s1600/Pub+Amazon+2.jpg" height="320" width="279" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
</div>
<ul>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>France</b> : Amazon.fr<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>USA</b> : Amazon.com</span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Canada</b> : Amazon.ca</span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Royaume-Uni</b> : Amazon.co.uk</span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Allemagne</b> : Amazon.de</span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Espagne</b> : Amazon.es</span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Italie</b> : Amazon.it</span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Japon</b> : Amazon.co.jp</span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Inde</b> : Amazon.in</span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Brésil</b> : Amazon.com.br</span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Mexique</b> : Amazon.com.mx</span></li>
<li><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Australie</b> : Amazon.com.au</span></li>
</ul>
<br />
<!--EndFragment--><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></div>
<!--EndFragment-->Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-20164411921073936332014-07-29T00:30:00.000+02:002014-07-29T08:59:54.282+02:00Siècle bleu et Ombres et Lumières indisponibles<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj4xpir0sXQBj-dS1R2WJQhzBg7fjkMsqX6eopEb1ldp1N3jGwsZ0wI3y2BXT_QGenSdWczCWE1PQ5xjwHwzXAYnarpc4RLY9WQTA3jLbJ04YjnMTXUtUaluie34O8ObpKyU0NpVvdWX55/s1600/SoldOut.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj4xpir0sXQBj-dS1R2WJQhzBg7fjkMsqX6eopEb1ldp1N3jGwsZ0wI3y2BXT_QGenSdWczCWE1PQ5xjwHwzXAYnarpc4RLY9WQTA3jLbJ04YjnMTXUtUaluie34O8ObpKyU0NpVvdWX55/s1600/SoldOut.png" height="195" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Comme certains d’entre vous ont pu le constater, les deux
tomes de la saga </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i><a href="http://www.sieclebleu.org/">Siècle bleu</a></i></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"> ne sont
plus disponibles à la commande par vos libraires. Depuis quelques mois le tome
2 était en effet épuisé et après plusieurs discussions infructueuses avec mon éditeur pour lancer une réimpression, nous avons finalement décidé communément de mettre fin à notre relation. A la suite de quoi j'ai repris les droits d'exploitation de mes livres.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">Ce fut une décision difficile à prendre mais cela me permettra de poursuivre à
ma façon la distribution de ces livres qui comptent
énormément pour moi, et pour qu’ils touchent un public plus large. Je
remercie les éditions Hugo&Cie pour leur soutien, une autre étape va maintenant démarrer plus en ligne avec ma philosophie.</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">En attendant, <i>les deux livres ne sont donc plus disponibles
à la commande ni en format papier ni en format électronique.</i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Réédition numérique très bientôt</span></b><br />
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxJu-bMn8TMul2_PGTKv1tMgyPQBl2SB-rSglKTwoeRDQiMUK9aXT3bo3DBWd6TSvj2Ci3sbhynyCxLLG46Ewqg6RW8yAYZRkwJEcNuRRr4k9FwkgMAtYVFjfXeDVB0Wy2FfRq0NHuRdxB/s1600/eBooks.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxJu-bMn8TMul2_PGTKv1tMgyPQBl2SB-rSglKTwoeRDQiMUK9aXT3bo3DBWd6TSvj2Ci3sbhynyCxLLG46Ewqg6RW8yAYZRkwJEcNuRRr4k9FwkgMAtYVFjfXeDVB0Wy2FfRq0NHuRdxB/s1600/eBooks.jpg" height="224" style="cursor: move;" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Depuis quelques semaines, je prépare de nouvelles versions numériques de l’ouvrage et j’en ai profité pour corriger plusieurs erreurs qui figuraient dans la précédente version électronique. Je suis heureux de vous annoncer que les livres seront disponibles dans les jours qui viennent sur les différentes boutiques Amazon à un prix bien moindre que précédemment (14.99€ en numérique avec mon ancien éditeur...). Plus d'informations très bientôt.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Petit à petit, je mettrai également le livre en vente sur les autres librairies numériques (Apple, Fnac…) mais les formats sont complexes à gérer donc j'avance à petits pas.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Recherche d’un éditeur « Poche »</span></b><br />
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNmne5CZzGd23n-Il0EWUiMbns6oA5bAZHEKiP56nWh2x52tAtsrAMhn6EPZphZNSQpxXAkBMuSHtSnJjQUYeGho5I_mBTdCzOW1cs0pNfxeJ5xUSQdZFzCPQLIZJDPDpq-vaB9cEynXrV/s1600/poche_1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNmne5CZzGd23n-Il0EWUiMbns6oA5bAZHEKiP56nWh2x52tAtsrAMhn6EPZphZNSQpxXAkBMuSHtSnJjQUYeGho5I_mBTdCzOW1cs0pNfxeJ5xUSQdZFzCPQLIZJDPDpq-vaB9cEynXrV/s1600/poche_1.jpg" height="163" width="200" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dans l’immédiat, je suis surtout à la recherche d’un éditeur (éventuellement en auto-édition) qui
pourrait rééditer les livres dans un format poche, afin que le coût pour les
lecteurs devienne plus accessible (précédemment chaque tome en grand
format était à 21 euros, soit un ensemble à 42 euros ce qui était rédhibitoire
pour la plupart des lecteurs).</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Si vous connaissiez des maisons d’édition susceptibles d'être intéressées, <a href="http://www.sieclebleu.org/presse/contacts.html">merci
de me contacter</a>. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Disponibilité du tome 1</b></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">En récupérant mes droits, j'ai aussi négocié la reprise du stock d'exemplaires restants du tome 1 (plusieurs centaines, entièrement neufs, gardés précieusement dans un placard chez moi). Si vous souhaitiez un exemplaire dédicacé du tome 1, </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><a href="http://www.sieclebleu.org/presse/contacts.html">laissez-moi un message</a> et je serais très heureux de vous en faire parvenir un exemplaire.</span><br />
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></b>
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Disponibilité des 2 tomes en occasion</span></b><br />
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7THu6c-bIUXMCWMhMrrJxjjpx1XaFoG3-UNfMoExYNUqrK3JTpNKGsuf0U_qvMBv3Z-QLEqlCBhdzsAZfWjKV7oMbHn_dxpaxd3Wwo3Jrpq7NlQXH3UmrOA9BAf6l2roa16RSMy0DH_vz/s1600/occasion.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7THu6c-bIUXMCWMhMrrJxjjpx1XaFoG3-UNfMoExYNUqrK3JTpNKGsuf0U_qvMBv3Z-QLEqlCBhdzsAZfWjKV7oMbHn_dxpaxd3Wwo3Jrpq7NlQXH3UmrOA9BAf6l2roa16RSMy0DH_vz/s1600/occasion.jpg" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour celles et ceux qui souhaiteraient toujours commander le
livre en format papier - et notamment le tome 2 -</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> il me faudra du temps pour trouver un nouvel éditeur et rééditer les livres. Il reste des exemplaires d’occasion (souvent en très
bon état ou même neufs) disponibles sur des sites comme FNAC.com, chapitre.fr,
ebay.fr ou Amazon.fr.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Encore désolé pour ces désagréments (qui me font perdre beaucoup de temps et m'ont considérablement retardé dans l'écriture de l'essai que je prépare) mais j'espère que tout sera résolu très bientôt pour permettre une plus grande diffusion de la Révolution bleue !</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Amitiés bleues,</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> Jean-Pierre.</span></div>
<!--EndFragment-->Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-7980016475049441652014-07-14T11:16:00.000+02:002014-07-15T00:06:14.733+02:00La frénésie des énergies fossiles<!--[if gte mso 9]><xml>
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<!--StartFragment-->
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRuVeRAQCnhqtZ6yCsQrI-XQwls7oAuPmBE5Uxk71bQ-SsN6n0hNbjlB3LFkzboukFrc9ARTFpupvH5VauJa9WnUnRIHZ_v7KSVomzAfY4PhRksJpkYFgCkB5TZ47fHX7krewcLiy0UPW6/s1600/effondrement-societe-occ.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRuVeRAQCnhqtZ6yCsQrI-XQwls7oAuPmBE5Uxk71bQ-SsN6n0hNbjlB3LFkzboukFrc9ARTFpupvH5VauJa9WnUnRIHZ_v7KSVomzAfY4PhRksJpkYFgCkB5TZ47fHX7krewcLiy0UPW6/s1600/effondrement-societe-occ.jpg" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Un petit livre intéressant vient de paraître aux excellentes
éditions « Les Liens qui Libèrent » : </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>L’effondrement de la
civilisation</i></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i> occidentale</i></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">. Sous ce titre
alarmiste, se cache un livre très intelligent écrit par Naomi Oreskes
(historienne des sciences à Harvard) et Erik Conway (historien à la NASA,
spécialiste des interactions entre politique nationale et recherche
scientifique). En 2012, ils avaient publié aux éditions du Pommier un excellent
essai « Les Marchands de doute » sur les fameux lobbys qui viennent
troubler le débat scientifique sur des questions scientifiques clés : le
tabac, le DDT, les pesticides, les OGMs....<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhetgsug0YW_KZ-CnlOaz7S7jrV8eHnc0VVM9je1FkrC4gv_DFcUDwzI1cw7BogIn-gKqsgAm9XTW9ePo_7qsjT4zk4iGucWs7PSR0c2psMohyCC9FdDuQ00oLm1pKMQ9c7cRAjnwWEOU28/s1600/marchands-doute.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhetgsug0YW_KZ-CnlOaz7S7jrV8eHnc0VVM9je1FkrC4gv_DFcUDwzI1cw7BogIn-gKqsgAm9XTW9ePo_7qsjT4zk4iGucWs7PSR0c2psMohyCC9FdDuQ00oLm1pKMQ9c7cRAjnwWEOU28/s1600/marchands-doute.png" /></a></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Cette fois-ci, ils nous livrent une fiction (une chronique
dira-t-on). Ils se placent en 2393 et ils nous racontent l’effondrement de la
société occidentale au XXIè liée à la non-gestion de la crise climatique. Pour
eux, en tant qu’historiens du futur, le paradoxe est que nous savions et que
nous n’avions rien fait. Ils jugent que les scientifiques sont trop mous et qu’ils
ont obnubilés par le fait d’éviter à tout prix une erreur statistique de type I
(celle où l’on prédit qu’un phénomène est vrai alors qu’il est faux) au risque
de réaliser des erreurs statistiques de type II (celle où l’on prédit qu’un
phénomène est faux alors qu’il est vrai). Sur l’inaction, c’est clairement l’action
du lobby des énergies fossiles qui a conduit à des actions complètement
irrationnelles. Le positivisme et le dogme du tout marché ont aussi joué sur la
non-réaction.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Un chapitre particulièrement intéressant est intitulé
« la frénésie des énergies fossiles ». Un seul chiffre : entre
1992 et 2012, les émissions de CO2 ont augmenté de 38% (alors que les pays
signataires du protocole de Kyoto s’étaient engagés à réduire de 5% leurs
émissions sur cette période). Et voilà aussi l'extrait sur les gaz de schiste, épiphénomène dans l'histoire géologique de la Terre mais potentiellement dévastateur pour l'humanité s'il mettait un terme aux efforts de réduction des émissions de CO2...</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Comment ces pays prospères – riches en ressources qui
auraient permis une transition en bon ordre vers une infrastructure à zéro
carbone net – justifiaient-ils l’expansion meurtrière de la production de combustibles
fossiles ? Ils stimulaient sûrement la montée du déni, qui brouillait le
lien entre changement climatique et production-consommation d’énergie fossile.
Ils entretenaient aussi une seconde illusion : le gaz naturel issu du
schiste pouvait offrir un pont vers les renouvelables ». Pensant que les
ressources traditionnelles en pétrole et gas s’épuisaient (c’était vrai, mais à
un rythme insuffisant pour prévenir la catastrophe du changement climatique) et
soulignant que le gaz naturel produisait moitié moins de CO2 que le charbon,
les dirigeants politiques et économiques – et même de nombreux climatologues et
« écologistes » - se sont persuadés que, sur les plans éthiques et
environnemental, promouvoir le gaz de schiste était une décision saine. Et ils en
ont convaincu leur mandant.</span></i></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mais lorsque le gaz est devenu bon marché, on l’a utilisé
de plus en plus pour le transport et le chauffage résidentiel, et les pertes
dans les réseaux de distribution ont annulé une bonne part des gains dans la
production d’électricité. Troisièmement, le calcul des avantages postulait une
substitution du gaz au charbon ; elle a effectivement eu lieu dans
certaines zones (notamment aux Etats-Unis et dans quelques pays européens),
mais dans d’autres (par exemple au Canada) le gaz a surtout replacé le
nucléaire et l’hydroélectricité. Dans bien des régions, le gaz bon marché est
simplement devenu une ressource énergétique supplémentaire pour satisfaire une
expansion de la demande, et ne s’est pas substitué à d’autres formes d’énergie
fossile. Avec la construction de nouvelles centrales thermiques au gaz, les
infrastructures fondées sur l’énergie fossile ont encore accru leur emprise et
les émissions mondiales totales ont poursuivi leur ascension. Lorqu’on disait
le gaz naturel avantageux pour le climat, on supposait qu’avec lui les
émissions nettes de CO2 allaient diminuer, mais il eût fallu pour cela, à court
terme, restreindre strictement l’usage du charbon et du pétrole, et, à long
terme, éliminer aussi le gaz. Quatrièmement, la plupart des analyses oubliaient
les effets rafraîchissants des aérosols issus du charbon : s’ils étaient
mauvais pour la santé humaine, ils avaient joué un rôle déterminant en
maintenant le réchauffement à un niveau inférieur à celui qu’il aurait déjà atteint
sans eux. Cinquièmement, et c’est peut-être le plus important, les prix
durablement bas des énergies fossiles, grâce au maintien des subventions et à
la non comptabilisation des coûts externes, sabotaient les efforts d’économie
d’énergie et déprimaient les marches émergent du solaire, de l’éolien et des
biocarburants (notamment les biocarburants liquides, cruciaux pour l’aviation).</span></i></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">C’est ainsi que le pont vers un avenir zéro carbone
s’est effondré avant que le monde l’ait franchi. <o:p></o:p></span></i></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Comme il s’agit d’une fiction, on espérera néanmoins que l’humanité
sera moins bête que dans cet essai et finira par réagir.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Tiens, si ça peut faire réfléchir les gens, voici une vidéo
tournée hier à Novosibirsk en Sibérie où il régnait des températures de 38°C
avant qu’une pluie de grêle – ressemblant à la fin du monde – s’abatte sur la
plage. </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="205" src="//www.youtube.com/embed/idjyusDUGSc" width="363"></iframe></span><o:p></o:p></div>
</div>
<!--EndFragment-->Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-9555778742947898322014-06-29T23:17:00.002+02:002014-06-30T09:10:56.512+02:00BlackFish et Siècle bleu<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJOYMX7HlJvoOBOEs9ByeowztbAfpFhQLrHjc8rINJ4BF1UDcYxWikXRUC1_TFgHZyzWQ2Xu-a_a5Y1W7xh7kAqVI94R45p7jPnljie_7iqGuXwZlzfIs_IYffWjmLDv1AADOxS1jWj20x/s1600/BlackFish.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJOYMX7HlJvoOBOEs9ByeowztbAfpFhQLrHjc8rINJ4BF1UDcYxWikXRUC1_TFgHZyzWQ2Xu-a_a5Y1W7xh7kAqVI94R45p7jPnljie_7iqGuXwZlzfIs_IYffWjmLDv1AADOxS1jWj20x/s1600/BlackFish.jpg" height="232" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">J’ai grandi à Nice et l’une des mes attractions préférées
comme beaucoup de gamins de la côte était d’aller l’été à Marineland, le zoo
marin d’Antibes à quelques centaines de mètres de chez ma grand mère. Je me
rappelle avec émotion de ces spectacles acrobatiques de dauphins et d’orques,
animaux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>merveilleux que je voyais
pour la première fois. Je me rappelle aussi des articles de Nice-Matin qui
relataient les naissances (rares), les décès (plus fréquents) et l’arrivée de
nouveaux spécimens. Les articles étaient toujours assez évanescents sur les
conditions de capture, mais cela avait l’air idyllique, la preuve : les
animaux semblaient voyager en première classe dans les cales d’un avion
gigantesque spécialement affrété. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Avec l’âge et quand j’ai commencé à m’intéresser à l’envers
de cette industrie, je découvrais que les filières de capture de dauphins et
orques étaient loin de ce que les parcs ou les médias locaux nous disaient. <a href="http://www.blog-les-dauphins.com/orques-marineland-antibes/">Sur le
Marineland d’Antibes, le blog « Les Dauphins » a fait un travail
remarquable</a>. En particulier au début des années 2000, je découvrais le
documentaire « <i>Earthlings</i> » et je découvrais avec horreur ces scènes
des massacres de dauphins à Taiji et<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>du lien avec les circuits d’approvisionnement de la plupart des zoos
marins du monde entier (j’ai mis <a href="http://www.sieclebleu.org/sieclebleu/influences/protection-env.html">l’extrait en question d’<i>Earthlings</i></a> sur mon
site, avec d’ailleurs une superbe musique de <i>Moby </i><span style="font-style: normal;">restée inédite). Profondément choqué, j’avais décidé
que les massacres à Taiji constitueraient la scène d’ouverture de mon premier roman </span><i><a href="http://www.sieclebleu.org/sieclebleu/quatrieme.html">Siècle bleu</a></i><span style="font-style: normal;">. Ces scènes du tome 1 consacrés aux
massacres de Taiji sont disponibles sur <a href="http://www.blog-les-dauphins.com/siecle-bleu-un-roman-au-secours-des-dauphins-de-taiji/">le
blog « Les Dauphins »</a> qui avait consacré un dossier sur </span><i>Siècle
bleu</i><span style="font-style: normal;">.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">En 2011, je découvrais aussi le documentaire "<i>A Fall from Freedom</i>" qui décrit tous les circuits illégaux d'approvisionnement de SeaWorld : détournement d'embargo, faux papiers, conditions de détention transitoires exécrables... C'est juste ahurissant.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/p7kQYj2MgAY" width="420"></iframe></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dans le tome 2, <i><a href="http://www.sieclebleu.org/sieclebleu/quatriemeOL.html">Ombres et Lumières</a></i><span style="font-style: normal;">, j’avais donc décidé de <b>régler mes comptes avec
SeaWord (cf. ci-dessous)</b></span>. Comme mon personnage principal Abel avait
fait ses études à San Diego, j’avais imaginé un autre personnage, Brian Button,
l’un de ses amis soigneur-dresseur à SeaWorld qui l’aiderait lorsqu’Abel serait
devenu ennemi public numéro 1. En effet, il y a une grande différence entre les
soigneurs-dresseurs (qui s’efforcent en général de faire supporter le plus
possible la captivité aux animaux) et la direction du parc qui cache
allégrement la vérité à ses employés, notamment sur le passé des animaux qu’ils
côtoient dans leur bassin… C’est très dangereux mais c’est une réalité qui a
parfois des conséquences tragiques, comme celle de la mort de la dresseuse Dawn
Brancheau à SeaWorld Florida en février 2010 ou d’Alexis Martinez à Loro Parque
aux Canaries. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ce soir Arte diffusait pour la première fois en France le
documentaire « <a href="http://blackfishmovie.com/">BlackFish</a> » qui relate ces évènements et qui a été de
multiples fois primé. Vous pouvez encore le visionner <a href="http://www.arte.tv/guide/fr/050327-000/l-orque-tueuse">pendant 7
jours<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sur Arte+7</a>. Je ne l’avais
pas encore vu et je l’ai trouvé exceptionnel. On y apprend que Tillikum,
l’orque qui a dévoré Dawn Brancheau, avait déjà tué un dresseur dans un autre
parc (SeaLand) dans lequel il avait été « élevé » dans des conditions
atroces. Les dresseurs de Sea Word Florida l’ignoraient totalement
mais savaient que cet orque ne se comportait pas normalement. Je ne vous en dis
pas plus, regardez ce documentaire qui a causé un mal fou à SeaWorld et qui
permettra peut-être de ne plus avoir d’orques dans les zoos marins. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Comme j’ai récemment repris les droits de mes livres, voici
l’un des passages qui se passe à SeaWorld dans <i>Ombres et Lumières </i><span style="font-style: normal;">(et qui ne trahit pas l’intrigue). Cela n'aura pas eu le même impact que </span><i>BlackFish</i><span style="font-style: normal;">, mais c'est ma petite pierre pour détruire l'édifice.</span></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Jour 5, SeaWorld, San Diego, Californie, États-Unis. <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Dans le grand bassin qui leur était réservé, les dauphins
jouaient. Les gradins étaient vides. Seuls deux hommes, assis à l’ombre,
s’obstinaient à rester là. Ils ne comprenaient rien au manège auquel ils
assistaient. Le show quotidien était terminé et pourtant, sous l’eau, le
spectacle continuait. Les dauphins effectuaient encore des acrobaties. Ils créaient
des cercles de bulles, qu’ils maniaient comme des cerceaux selon des
chorégraphies sans cesse renouvelées. Brian Button, leur soigneur-dresseur,
participait comme chaque jour à ce ballet aquatique. Depuis plusieurs heures,
il avait oublié qu’il était un humain. Ses collègues de SeaWorld l’appelaient «
Homo delphinus ». C’était le personnage le plus curieux que les deux agents du
FBI aient eu à surveiller de toute leur carrière. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Brian Button était né à San Diego. Du jour où ses parents
l’avaient emmené à SeaWorld, une relation très particulière s’était nouée entre
les dauphins et lui. Il ne se sentait bien qu’à leur contact. Adolescent, il
avait fréquenté le parc aussi souvent qu’il le pouvait et s’était mis à lire
tout ce qui existait sur l’anatomie, le comportement et le dressage de ces
animaux splendides. Il avait également commencé à pratiquer la natation,
l’apnée et le yoga. Remarqué par les dresseurs, il avait effectué des stages à
SeaWorld durant toutes ses vacances scolaires, et s’était efforcé chaque fois
de rendre les conditions de captivité des dauphins aussi heureuses que
possible. Parallèlement, il avait développé un intérêt plus général pour
l’océan et effectué de brillantes études à l’institut d’océanographie Scripps,
voisin de SeaWorld. C’est là-bas qu’il avait fait la rencontre d’Abel. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Pendant cette période, Brian avait poursuivi ses stages à
SeaWorld et s’était lié particulièrement à Daisy, une jeune femelle dauphin qui
venait d’arriver du Japon. D’une beauté rare et dotée d’une intelligence hors
du commun, Daisy était devenue très vite la favorite des spectateurs. Mais elle
avait une faiblesse : elle pouvait devenir folle lorsqu’elle apercevait la
couleur rouge. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Ce fut Abel qui orienta Brian vers le secret de Daisy. Il
lui parla des massacres, peu connus du public à cette époque, perpétrés à Taiji
au Japon. À Taiji, la plupart des cétacés capturés étaient abattus pour leur
viande, et les plus beaux spécimens préservés pour les delphinariums. Ceux-là
constituaient de loin la part la plus profitable du commerce : un dauphin
pouvait se vendre plusieurs centaines de milliers de dollars, une orque
plusieurs millions. Selon des témoignages recueillis par Abel, ce marché était
tenu en partie par les <i>yakusas</i><span style="font-style: normal;">, qui
figuraient parmi les syndicats du crime les plus puissants de la planète. Vu
sous cet angle, on comprenait mieux l’obstination de certains Japonais haut
placés à maintenir ce rituel sanguinaire. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Brian, qui ne s’était jamais intéressé à l’aspect marchand
de son métier, s’était renseigné à son tour. Le parc faisait en effet appel à
un mystérieux intermédiaire qui se procurait les dauphins au Japon, mais aussi
aux îles Salomon. Après vérifications, Daisy venait bien de Taiji. Elle avait
dû nager de longues heures dans le sang de ses parents et de sa horde, avant
d’être acheminée vers SeaWorld. Sur la base de ce diagnostic, Brian avait conçu
une thérapie et il était quasiment parvenu à libérer l’animal de sa phobie. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Lorsqu’il avait appris qu’Abel était à la tête de Gaïa, il
n’avait pas été surpris. Il avait deviné aussitôt que son ami était victime
d’une machination. Cette histoire de bombe était rocambolesque ! Il ne voyait
cependant pas ce qu’il pouvait faire pour l’aider, d’autant plus qu’on le
suivait depuis maintenant plusieurs jours. Se sentant inutile et découragé,
Brian s’était réfugié avec ses dauphins, loin de toute cette violence. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Daisy était sa vie. À la fin de ses études, il aurait pu se
lancer dans une carrière d’océanographe, et observer des dauphins en liberté,
mais il avait opté pour un simple poste de soigneur-dresseur à SeaWorld. Le
salaire proposé était très modeste, et le directeur du parc s’était senti gêné
vis-à-vis de lui. Le jeune homme lui avait répondu qu’il n’avait besoin que
d’une seule chose : s’occuper de Daisy. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le directeur lui avait alors confié la responsabilité du
bassin des dauphins, mais aussi de leurs numéros. C’était la partie la plus
ingrate de son travail. Depuis leur création, Les parcs SeaWorld se
présentaient non pas comme des instituts océanographiques, mais comme des parcs
d’attractions où les animaux exécutaient des tours loufoques pour distraire les
spectateurs. Peu de gens le savaient, mais SeaWorld avait été fondé par le plus
grand fabricant de bières américain. Chaque jour, Brian devait donc enfiler un
costume cousu de plumes multicolores et effectuer des cascades, pendu à des
filins, tandis que des perroquets volaient autour de lui. La chorégraphie
voulait symboliser la communion entre le monde de l’eau et celui de l’air. Blue
Horizons, le show imaginé quelques années auparavant par des spécialistes de
Broadway, était un condensé de tous les clichés. Les dauphins n’y occupaient
plus qu’un rôle marginal et grotesque. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Brian avait envisagé de quitter le parc, mais il n’avait
jamais pu se décider à abandonner Daisy. À chaque représentation, pendant
l’heure que durait le calvaire, il faisait donc corps avec les dauphins. Seule
comptait pour lui la séance de nage libre qui suivrait le spectacle. La
nouvelle équipe de direction, nommée par un fonds d’investissement, ne lui
avait pas encore ôté ce privilège. Pendant ces heures merveilleuses, son corps
ondulait avec ceux des dauphins et il pouvait effectuer ses « recherches ». À
contre-pied de la communauté scientifique, il avait fait siennes les paroles du
plongeur Jacques Mayol, dont la vie avait inspiré le film Le Grand Bleu : </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Presque tous les « chercheurs », hélas, sont obnubilés
par les chiffres, les codes, les symboles. Conséquemment, pour eux, une
communication entre les membres d’une espèce ou ceux d’espèces diverses, ne
peut être basée que sur un système, un code, un « langage ». Ils n’ont pas
encore compris – et cela dit sans vouloir faire de la poésie – que le langage
le plus expressif est celui du regard et du cœur, et que la pensée pure qui est
incommensurable, peut être transmise sans le véhicule grossier, élémentaire, et
mal-pratique du vocabulaire. <o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Brian avait donc décidé de ne rien apprendre aux dauphins
mais, au contraire, de pénétrer dans leur monde. Ils communiquaient par le
langage du corps et par le chant. Avec Daisy, il était même allé encore plus
loin, en élaborant un mode de communication proche de la télépathie. On disait
de ces deux-là qu’ils étaient en lien permanent, et que le dresseur pouvait
faire exécuter au dauphin tout ce qu’il voulait. Brian, cependant, demeurait
très discret sur la nature de ses expérimentations, qui auraient intéressé au
plus haut point les militaires américains. Abel était l’un des rares à en
connaître la teneur.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br /></span></div>
<!--EndFragment-->Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-23306933669516183312014-06-19T00:07:00.001+02:002014-06-19T00:07:19.646+02:00Le nouvel art des Co + nouvelle exclusive de Jean-Pierre Goux
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<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz-ZSlK-chC7HNhIKVjmJBMmvxrCEs6rcPWEKpvVSKxBN0ydQEQjVelneOLBOkafv7RR1m_3_-p2AgfMHxhWZLzNR9NWOWhTMl8DOctJSoxkwCQu8SBPBuci0mYyld28RN4BiW-V3y5ag9/s1600/NouvelArtDesCO-couv-BD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz-ZSlK-chC7HNhIKVjmJBMmvxrCEs6rcPWEKpvVSKxBN0ydQEQjVelneOLBOkafv7RR1m_3_-p2AgfMHxhWZLzNR9NWOWhTMl8DOctJSoxkwCQu8SBPBuci0mYyld28RN4BiW-V3y5ag9/s1600/NouvelArtDesCO-couv-BD.jpg" height="320" width="218" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Aujourd’hui paraît l’ouvrage collectif « <a href="http://www.decisionsdurables.com/products-page/livres/le-nouvel-art-des-co-economie-collaborative/">Le nouvel art des Co</a> » auquel j’ai été invité à participer. Il est publié par l’équipe de l’excellente
revue <a href="http://www.decisionsdurables.com/">Décisions Durables</a>. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY27EUWSNro0E8LyWkqvfGjihWYv1ZCNnxkeN9hLFwdthjLO0GAG2nNgh-dDrWT1sodJ1eGskiGvaGL8xesx-oN_jOBmyabx3Gcy6F7_aX3URITIRXtpQM-f_UlvxNMUQhsrDGDnpwNM5t/s1600/decisionsdurables.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY27EUWSNro0E8LyWkqvfGjihWYv1ZCNnxkeN9hLFwdthjLO0GAG2nNgh-dDrWT1sodJ1eGskiGvaGL8xesx-oN_jOBmyabx3Gcy6F7_aX3URITIRXtpQM-f_UlvxNMUQhsrDGDnpwNM5t/s1600/decisionsdurables.jpg" height="200" width="153" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Cet ouvrage explique en des mots simples tous les
concepts de l’économie collaborative : covoiturage, coworking,
crowdfunding, crowdsourcing, habitat coopératif, fablab… Au-delà des
explications vivantes et didactiques, le livre propose aussi mêler à la
description de ce que pourrait ce futur souhaitable des fictions littéraires. Huit
nouvelles inédites accompagnent donc cet essai dont une de votre serviteur. Elle est intitulée : « <i>Les Gardiens de l’Encyclopédie</i> ».</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">C’est la première fois que j’écris une nouvelle et l’exercice
m’a beaucoup intéressé, même si d’habitude j’ai plutôt besoin de 500 pages pour
développer mes idées et mes intrigues ! <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Sans vous en dévoiler l’intrigue, la nouvelle parle de
Wikipedia, de hacking, d’intelligence artificielle et de trading à
haute-fréquence (je l’ai écrite l’an dernier, bien avant la sortie de l’excellent
livre <i>Flashboys</i> de Michael Lewis qui a conduit à un immense débat populaire aux Etats-Unis sur
ce thème). </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">J’ai l’honneur de partager cet ouvrage collectif avec des
piliers de l’économie collaborative qui se sont aussi laissé au jeu de la
nouvelle : trois membres du réseau OuiShare : Benjamin Tincq (le co-fondateur
de </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><a href="http://ouishare.net/fr/">OuiShare</a></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">), Arthur de Grave et Diana Filippova, ainsi qu’Etienne Hayem (le
créateur de <a href="http://www.symba-idf.org/blog/">Symba</a>, la future monnaie complémentaire d’île de France) et Loïc
Fel, co-fondateur de l’association <a href="http://www.projetcoal.org/coal/">COAL</a> (Coalition pour l’art et le
développement durable). </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">(*) <a href="http://ouishare.net/fr/">OuiShare</a> est une
communauté internationale rassemblant les citoyens, acteurs publics et
entreprises oeuvrant pour la transition vers un système économique et social
plus juste et plus durable, basé sur le partage, l’ouverture et la
collaboration. Ils ont organisé début mai à Paris le <a href="http://ouisharefest.com/">OuiShare Fest</a> qui fut un grand succès.</span></div>
<!--EndFragment-->Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-48434991803306324192014-04-22T19:13:00.001+02:002014-04-22T22:22:23.184+02:00La Révolution bleue est en marche<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: x-small;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: x-small;">Le 22 avril 2000, <a href="http://www.sieclebleu.org/supplements/sieclebleu2000/presentation.htmlhttp://www.sieclebleu.org/supplements/sieclebleu2000/presentation.html">naissait l'idée de Siècle bleu</a> pour le 30ème jour de la Terre. <a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2010/04/siecle-bleu-de-lidee-au-produit_23.html">10 ans plus tard</a> sortait le premier tome de Siècle bleu. 14 ans plus tard, voici l'idée de la suite ! </span><br />
<br />
<br />
<div align="center" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<img src="http://www.sieclebleu.org/images/RevolutionBleue.jpg" height="305" width="303" /></div>
<div align="center" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<br />
<strong>La Révolution bleue est en marche</strong><br />
<em><strong>Un nouvel imaginaire pour changer les comportements</strong></em></div>
<div style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Jean-Pierre Goux - 22 avril 2014 - Jour de la Terre</div>
<div align="center" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<a href="http://www.sieclebleu.org/presse/contacts.html">Pour contacter l'auteur</a>.</div>
<div align="center" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<br /></div>
<div align="justify" class="Style4" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; color: blue; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; font-weight: bold;">
L’imaginaire, moteur de l’humanité</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
L’imaginaire et les rêves ont toujours été le moteur du phénomène humain. Grâce à eux, l’homme a su s’adapter, se transformer, se transcender pour devenir la créature qu’il est aujourd’hui.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Animé par l’imaginaire de ne se plus se faire dévorer par les autres créatures, l’homme s’est redressé sur ses pattes arrière, a maîtrisé le feu et perfectionné ses techniques de chasse pour se débarrasser de ses prédateurs.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Animé par l’imaginaire de ne plus dépendre des aléas naturels pour se nourrir, il a domestiqué la nature pour introduire l’élevage et l’agriculture, piliers des grandes civilisations.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Animé par l’imaginaire de ne plus être limité par le flux d’énergie solaire qui nous irrigue, de ne plus dépendre de la force de ses propres muscles, et de ceux des esclaves et bêtes qu’il exploitait, l’homme a extrait et exploité les énergies fossiles du sous-sol.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Animé par l’imaginaire d’explorer les contrées éloignées de son lieu de naissance et de vie, l’homme a conçu des machines toujours plus perfectionnées qui l’ont conduit au fond de la fosse des Mariannes et même jusqu’à la Lune qui le narguait depuis la nuit des temps.</div>
<div align="justify" class="Style4" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; color: blue; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; font-weight: bold;">
Un imaginaire collectif en panne</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Notre imaginaire de primate supérieur à la curiosité insatiable nous a conduit très loin, mais il y a un paramètre qu’il n’a pas pris en compte: les dimensions finies de notre planète. Nous nous comportons toujours comme il y a deux millions d’années lorsque nous n’étions que quelques milliers de tribus.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Notre imaginaire a aussi échoué à accomplir l’essentiel : nous rendre heureux.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
En s’attaquant à une multitude de problèmes locaux, l’homme a accouché en les résolvant d’une misère sans précédent et de problèmes globaux que notre intellect et nos sens ne peuvent percevoir et qui menacent aujourd’hui de nous détruire.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Face à ces problèmes d’un genre nouveau, la réponse a été d’abord l’écologie militante dont l’on pourrait dater l’émergence à la publication du <em>Printemps silencieux</em> de Rachel Carlson en 1962. Ce mouvement a été complété à partir de 1972 par l’essor de l’écologie politique sur la scène internationale née probablement avec le rapport Meadows mais aussi le rapport de René Dubos et Barbara Ward <em>Only one earth</em> préparé pour la première conférence des Nations Unies sur l’environnement humain à Stockholm.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Ce rapport, pièce capitale dans l’émergence de l’écologie globale et de la conscience planétaire, a lancé la vague des sommets de la Terre qui ont, chaque décennie depuis 40 ans, ponctué l’histoire de l’humanité. Afin d’alerter les populations et surtout les décideurs et les chefs d’Etat,<strong>l’imaginaire projeté par les écologistes a été celui des grands cataclysmes à éviter</strong>. Cette mécanique de la peur a fonctionné, la prise de conscience a considérablement augmenté à tous les échelons de la population et en 1992 près de 200 chefs d’Etat et de gouvernement se sont réunis au chevet de la planète à Rio.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Pour les populations du globe, paralysées par l’ampleur des problèmes décrits et par le futur dramatique qui nous attendait, tous les espoirs reposaient sur l’efficacité de ce processus onusien. Enlisé peu à peu par le jeu multilatéral des Etats, le court-termisme et les lobbys, un signal d’alerte a été lancé en 2002 au sommet de Johannesburg et un cri d’alarme a été poussé en 2012 à Rio+20. Le processus est aujourd’hui complètement en panne. Certains espèrent encore un miracle lors de la conférence COP21 organisée à Paris en 2015 qui tentera de réenclencher une dynamique sur la (seule) question des émissions de CO2, en suspens depuis l’échec du sommet de Copenhague en décembre 2009. </div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Devant cette situation dramatique, l’imaginaire collectif véhiculé par les grands décideurs politiques est vide. Les citoyens du monde sont aujourd’hui abandonnés avec leurs peurs et les plus vertueux d’entre eux poursuivent rituellement leurs écogestes, ultimes remparts pour conspuer le mauvais sort. Après la prise de conscience, l’effroi, le déni et l’impuissance ont donc pris le relais. Les leaders de ce monde en panne d’idées, nous parlent maintenant d’adaptation à des changements désormais inéluctables.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Peut-on sincèrement baisser les bras et renoncer à agir sur notre futur ? Est-ce digne des milliers de générations qui nous ont précédé et dont nous sommes les survivants ? Est-ce digne des générations futures ? Non.</div>
<div align="justify" class="Style4" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; color: blue; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; font-weight: bold;">
Dépasser l’échec par l’émergence d’une vision nouvelle</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Je sais que cela va vous surprendre mais je suis persuadé que cet échec est une chance. Les solutions qui ont été proposées jusqu’à maintenant étaient coûteuses, difficiles à mettre en oeuvre et ne changeaient qu’à la marge le système du monde ancien. <strong>Pendant 40 ans, on a délégué la résolution des problèmes globaux à ceux qui les ont causés. Il était illusoire de penser qu’ils scieraient la branche sur laquelle ils étaient assis.</strong></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Si l’on prend un pas de recul, face aux problèmes majeurs qui nous défient, la seule chose que nos dirigeants ont su proposer ce sont des plans : plan climat, Protocole de Kyoto, Plan chômage, plan de relance… On ne les compte plus et leurs effets ont tous été décevants. Ils n’ont fait qu’alimenter ou maintenir en vie un système à l’agonie. On ne change pas le monde avec des plans. <strong>On change le monde avec une vision, une vision qui pousse les hommes à changer, à rêver et à se mettre en action. Il faut s’appuyer sur la créativité humaine.</strong></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Une partie des mouvements écologistes a pourtant peur de cette créativité, peur qu’elle engendre un nouveau « progrès » dont les effets de bord seraient encore pire que ce nous voyons actuellement. Les « décroissants » n’ont d’une certaine façon pas tort : le veau d’or du PIB doit être démonté et il faut un modèle d’organisation de la société vraiment économe en ressources.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
En revanche, les plus extrêmes d’entre eux font fausse route : on ne peut pas renoncer au progrès, au sens noble du terme. Il n’y aura pas de futur durable pour une humanité de 7 milliards d’individus si l’on revient à l’âge de pierre. Il faut aimer l’homme, et faire confiance en son extraordinaire capacité d’invention, d’imagination, qui a aussi produit des choses merveilleuses. Un futur sans progrès signerait l’arrêt du phénomène humain et probablement sa disparition. À nous d’inventer un progrès vertueux, c’est-à-dire une dynamique créatrice tendant vers un mieux véritable du point de vue de la nature et l’homme, en évitant l’écueil inverse d’un optimisme technologique aveugle. Les solutions du futur passeront avant tout par les valeurs, la spiritualité et les comportements.</div>
<div align="justify" class="Style4" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; color: blue; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; font-weight: bold;">
La révolution est déjà en marche</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Tout cela n’est pas qu’un vœu pieu et j’ai une très bonne nouvelle pour vous : au moment où partout l’espoir faiblit, <strong>des millions d’hommes et de femmes ont déjà cessé d’attendre que les politiques et les industriels s’entendent pour nous proposer un futur</strong>. Ils se sont mis au travail et inventent des solutions au niveau local pour reprendre le contrôle de leur vie et de celles de leurs enfants. Et ça marche, les comportements changent, parfois à très grande échelle. Partout à travers le monde, chaque jour de nouveaux embryons de solutions se forment et<strong> nous assistons aujourd’hui au plus impressionnant mouvement d’innovations sociales et technologiques que l’humanité ait connu.</strong></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Mères de familles, agriculteurs, ingénieurs, adolescents rêveurs, bricoleurs du dimanche, inventeurs de génie, créateurs d’associations et d’ONG, élus, entrepreneurs, mais surtout simples citoyens, ils se mobilisent pour réinventer le monde et bâtir un autre futur. C’est au pied du mur, que l’humanité a toujours été la plus créative.</div>
<div align="center" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<img src="http://www.sieclebleu.org/images/RevolutionBleue.jpg" height="305" width="303" /></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Pour l’instant, ce mouvement qui ne porte aucun nom et qui ne répond à aucun leader, est encore relativement silencieux. Les concepts qu’il a enfantés restent majoritairement inconnus des décideurs et du grand public. Pourtant certains ont déjà un poids considérable. S’ils se répandaient davantage, ils auraient le pouvoir de révolutionner notre organisation sociale et économique, qui a tant détruit l’homme et la nature. Il faut donc tout faire pour les transmettre, les rendre intelligibles et reproductibles, raconter les histoires de ces nouveaux héros ordinaires, pour donner à tous l’envie de croire en un futur meilleur, s’engager vers ces nouveaux paradigmes et en inventer d’autres. (<strong>C’est l’objet du nouveau livre que je suis en train d’écrire, mais chut… je ne vous ai rien dit :-).</strong></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Derrière chacun de ces projets ou de ces initiatives, il y a un rêveur, une rêveuse, un « croyant » dans un futur meilleur et différent. Des hommes et des femmes qui ont décidé d’entrer en résistance pas seulement en s’indignant mais en se retroussant les manches. C’est par la multiplication de ces initiatives et leur mise en réseau que les problèmes globaux seront résolus.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Cet élan fondamentalement transdisciplinaire s’appuie sur des idées de bon sens, qui placent l’humain et la nature au cœur du système, qui mêlent l’économie sociale et solidaire, le retour à certaines traditions ancestrales oubliées au meilleur de la technologie. Prenez BlaBlaCar, où en serait le covoiturage sans Internet et les smartphones ? Quelles seraient les réponses aux problèmes de l’eau et de l’énergie, si nous n’avions pas sous la main de nouveaux matériaux comme les fullerènes, le graphène, le stanène ou le carbyne dont nous ne commençons à peine à entrevoir les propriétés ahurissantes ?</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Ces innovations seront-elles suffisantes pour changer le paradigme dominant et résoudre les immenses crises du XXIème siècle ? Nul ne peut l’affirmer. Aujourd’hui elles n’ont pas encore enrayé la destruction de la biosphère et des hommes, mais tout laisse à croire que leur essor peut-être phénoménal. Une révolution pacifique est en route, là, sous nos yeux, et presque personne ne nous en parle.<strong> </strong>Le grand enjeu est d’étendre ce phénomène au-delà du cercle habituel de convaincus. Aujourd’hui il faut diffuser et encourager le développement de ce phénomène par tous les moyens. La plupart des concepts dont nous avons encore besoin restent à inventer.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
L’aspect viral de ces innovations sociales et techniques disruptives est pourtant souvent immédiat : leur logique tombe sous le sens et elles trouvent vite écho dans des populations qui aspirent à un autre mode de vie. Aujourd’hui 5 millions de personnes dans le monde utilisent le réseau <a href="http://www.couchsurfing.org/">couchsurfing.org</a> et sont hébergées gratuitement en voyage. Dans le monde, le mouvement bio et biodynamie en viticulture connaît une croissance sans précédent : ils sont désormais 8% des viticulteurs en France. La Chine va lancer une expérimentation sur l’économie circulaire dans plus de 100 villes. 5 millions d’internautes du monde entier sont inscrits au site <a href="http://www.coursera.org/">coursera.org</a> (massive open online courses ou MOOC) et suivent des cours gratuits du meilleur niveau. Le coût de fabrication des panneaux photovoltaïques a déjà baissé de 80% en 5 ans et des progrès significatifs sont attendus dans le domaine du stockage d’énergie. Des adolescents et de jeunes adultes mettent au point dans les Fablabs de nouveaux objets à l'aide de hardware open source qui vont révolutionner par exemple la médecine, pour une fraction du coût.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Ce ne sont que quelques exemples parmi des milliers d’autres, mais croyez-moi, les solutions commencent à exister. Pour l’instant il s’agit d’un frémissement, mais la révolution est bien en marche. <strong>Il faut passer d’un imaginaire écologique fondé sur la peur et la culpabilisation à une écologie de la beauté, du rêve et de la créativité qui accompagne ce mouvement</strong>.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Le système centralisé résistera violemment à ces évolutions, l’écologie devra donc certainement continuer à se battre pour dénoncer les dérives, mais cette lutte sera au service d’un rêve clair et non plus constituer une finalité.</div>
<div align="justify" class="Style4" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; color: blue; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; font-weight: bold;">
Le rôle du récit et du romancier dans cette révolution</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Pour que cette transformation, cette métamorphose, cette mutation, appelons-là comme on veut, s’opère vraiment, il y aura besoin des idées et des rêves de tous. La création d’œuvres de fiction qu’elles soient romanesques, cinématographiques ou musicales peuvent jouer un rôle d’accélérateur, de catalyseur de ce phénomène.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
En effet, il manque au monde (et aux dirigeants ?) <strong>un récit de la métamorphose et du monde d’après</strong>, afin que les actions individuelles s’inscrivent dans une vision générale cohérente et compréhensible par tous. <strong>Ce récit doit être exaltant et d'une incroyable solidité car les forces qui tenteront de nous détourner de l'objectif seront prodigieuses. </strong>Ce récit devra proposer un cadre simple, une épure, mais ne devra pas constituer un plan qui briderait la créativité alors que l’on a besoin précisément d’aller dans des zones impensées. Même si le chemin emprunté n'est pas celui-là, on a besoin de croire que c'est possible.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Jusqu’à des temps récents, les peuples se sont laissé guider par les histoires et les rêves racontés par les Anciens ou les prophètes. C’est comme cela que les sociétés humaines ont évolué et surtout comme cela qu’elles ont survécu. On ne retrouve pas cette ferveur et ce pouvoir narratifs dans les déclarations des politiques peu convaincus de l'intérêt (autre qu'électoral) du changement ni dans les processus onusiens, machines à laminer tout enthousiasme. L’humanité a certainement besoin d’un grand électrochoc pour ouvrir les yeux, mais surtout elle a besoin d’un grand rêve, positif et enthousiasmant, qui lui donne la force et la joie de métamorphoser son organisation pendant ce siècle décisif. Chacun pourrait contribuer à la concrétisation de ce récit et de ce rêve, par des actions locales ou globales, qui créent de la beauté et redonnent du sens à nos vies.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
C’est ce que j’ai essayé de faire à mon humble mesure dans mon travail de romancier. Il y a plus de quinze ans, j’ai recherché ce que pourrait être cette vision qui mettrait les individus au diapason et libérerait leur force créatrice. La fiction a le pouvoir de créer des mondes, des utopies. Elle offre également la possibilité de simuler ces utopies et de les confronter au monde réel. Nous n’avons plus le temps de produire des utopies fragiles.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Pour moi, <strong>ce nouvel imaginaire devait être avant tout un imaginaire de créativité mais aussi de beauté. </strong>Il fallait remettre la beauté au cœur du projet humain qui a produit tant de laideur. Après le sourire d’un enfant, la vision la plus belle que j’avais à partager était celle de la Terre vue depuis l’espace.</div>
<div align="center" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<img alt="image2" src="http://www.sieclebleu.org/images/clip_image004_0000.jpg" height="178" width="176" /></div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Mon personnage principal, Paul Gardner est donc un astronaute, bloqué sur la Lune à cause d’un imbroglio géopolitique que les hommes cherchent à secourir. Fasciné et transformé par la beauté de la Terre, il va chaque jour prononcer des mots qui vont changer le visage du monde et en 28 jours (la durée des deux tomes) il va déclencher une révolution pacifique, la Révolution bleue, sans le savoir, car il est capable d’émettre mais pas de recevoir. Paul Gardner n’est pas un gourou, c’est un rêveur.</div>
<div align="justify" class="Style4" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; color: blue; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; font-weight: bold;">
Le rêve d’un Siècle bleu</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Dans ses discours, il introduit le concept de <a href="http://www.sieclebleu.org/">Siècle bleu</a> (le titre de la saga), nom qu’il donne à notre époque et dont les générations futures, si nous leur permettons d’être encore là pour témoigner, se rappelleront comme le plus important de l’histoire de l’humanité. De la même manière que l’on se réfère aujourd'hui au siècle des lumières.</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
Ce concept aurait peut-être le pouvoir de faire changer notre rapport au temps. Nous ne vivrions alors plus dans le siècle le plus sombre, mais dans celui où tout est possible, où il y a tout à réinventer comme Paul Gardner le dit dans son <a href="http://www.sieclebleu.org/sieclebleu/manifeste_bleu_short.html">Manifeste pour un Siècle bleu</a>. Si chaque matin, nous nous réveillions en étant conscient de la chance que nous avons de pouvoir contribuer à ce grand projet commun, tout le monde aurait l’impression de participer à quelque chose qui nous transcende, quelque chose d’important et de fondamental. Alors une incroyable énergie s’emparerait de nous et aucun problème ne nous résisterait. C’est en tout cas ma conviction. Vive la Révolution bleue !</div>
<div align="justify" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<em>Je suis certain que ce siècle, si noir, pourrait devenir bleu. </em><br />
<em>Il suffit de peu de choses, juste que nous le voulions ensemble. </em><br />
<em>Cet effort doit s’inscrire dans la durée. </em><br />
<em>Un siècle par exemple. </em><br />
<em>Le temps nécessaire pour bâtir une cathédrale. </em><br />
<em>L’humanité doit inscrire son action dans un temps qui la dépasse. </em><br />
<em>C’est ça : rêvons d’un Siècle bleu. </em><br />
<em>Celui de la réconciliation entre les Hommes, la Terre et le Cosmos. </em><br />
<em>Celui qui permettra à nos enfants de continuer à vivre normalement. </em><br />
<em>Celui dont les générations futures pourront être fières. </em><br />
<em>Pensons à leur joie si nous réussissons. </em><br />
<em>Et à notre honte si nous échouons. </em><br />
<em>Nous pouvons réussir.</em></div>
<div align="center" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<strong><a href="http://www.sieclebleu.org/">www.sieclebleu.org</a></strong></div>
<div style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<div style="text-align: center;">
Amitiés bleues,</div>
</div>
<div style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<div style="text-align: center;">
Jean-Pierre Goux.</div>
</div>
<div style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<div style="text-align: center;">
Paris. 22 avril 2014.</div>
</div>
<div style="-webkit-border-horizontal-spacing: 10px; -webkit-border-vertical-spacing: 10px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;">
<div style="text-align: center;">
<a href="http://www.sieclebleu.org/presse/contacts.html">Pour contacter l'auteur</a>.<br />
<br />
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</div>
Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-245387438362223250.post-81117421015939342232014-03-02T23:10:00.002+01:002014-03-02T23:28:38.492+01:00Cavaillon 2014 - Retour d'une autre planète<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjazosd7YBGaVcnLbAro-O4yLq5wFy5T-mR-qfP4FqJq98nyPVPvAaDBZqmG4nC0NH3fZLofMR964UgxBoHeacO-ztKWneZBM5pmOe3ZSDe7dBB4SZDY5mlZJP5kCbbYBU0CmuDpK1IV8b4/s1600/affiche-cavaillon.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjazosd7YBGaVcnLbAro-O4yLq5wFy5T-mR-qfP4FqJq98nyPVPvAaDBZqmG4nC0NH3fZLofMR964UgxBoHeacO-ztKWneZBM5pmOe3ZSDe7dBB4SZDY5mlZJP5kCbbYBU0CmuDpK1IV8b4/s1600/affiche-cavaillon.tiff" height="320" width="228" /></a></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">
Pour la troisième année de suite, j’ai été convié à
participer à l’extraordinaire <a href="http://www.sciencesetfictions.com/">festival Sciences et Fictions de Cavaillon</a>. Il
est le successeur du festival Science Frontières qui réunit depuis 1984 des
visionnaires de tous les horizons autour de Jean-Yves Casgha <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Yves_Casgha">(journaliste scientifique
touche-à-tout, créateur du festival</a>) et Corinne Russo, directrice de l'office du tourisme de Cavaillon. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les invités viennent pendant quelques jours
échanger avec les habitants de la ville dans un cadre convivial unique
qui permet des rencontres spontanées d’une improbabilité et d'une intensité inouïe.
Je vous avais déjà raconté les éditions de <a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2012/04/festival-sciences-fictions-de-cavaillon.html">2012</a> et <a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2012/04/festival-sciences-fictions-de-cavaillon.html">2013</a>, mais l’édition 2014 a
tout dépassé. Trois jours durant lesquels on a terminé les discussions pour refaire le monde à 3
heures du matin pour ré-enchaîner les échanges dès le petit-déjeuner.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTxjhRw2W-y3PSSXFGXUm_xALpHcnFNkE9AWIHRtlbEC3Zy1bzGVpMGXAzDRgxwCDbC4wnH8wKqKKHsh3A23xq1iuBbgVjwyenYjUjkzZB_ldhFRada0u9Js8XJYNMI63hR_83qA6UFErw/s1600/IMG_7945.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTxjhRw2W-y3PSSXFGXUm_xALpHcnFNkE9AWIHRtlbEC3Zy1bzGVpMGXAzDRgxwCDbC4wnH8wKqKKHsh3A23xq1iuBbgVjwyenYjUjkzZB_ldhFRada0u9Js8XJYNMI63hR_83qA6UFErw/s1600/IMG_7945.JPG" height="240" width="320" /></span></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>Déjeuner arrosé avec Anne Paris, Jan Kounen, Erik Pigani, </i></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>Maxence Layet, Clément Epié, Jean-Paul Bibérian et Corinne Russo.</i></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le <a href="http://www.sciencesetfictions.com/wp-content/uploads/2014/01/SF_2014.pdf">programme en ligne</a> de la conférence donne un (petit) aperçu de la variété
des thèmes abordés (cette année autour de l’eau). Il
se produit à Cavaillon une alchimie des savoirs, mêlant les sciences « dures » au monde
artistique en passant par l’analyse des champs vraiment en « marge »
mais qui méritent évidemment d’être étudiés. Ces frontières entre les disciplines scientifiques/artistiques ou au-delà des disciplines seront le lieu où se feront les véritables découvertes
de demain et où l’on trouvera les réponses aux grands défis du XXIème siècle.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au terme de ces trois jours, il a été vraiment difficile de
se quitter tant les échanges intellectuels mais surtout personnels ont été
intenses. <b>Passons en revue la palette de ces joyeux drilles pour que vous compreniez un peu mieux la puissance de ce mélange. Il faut vous imaginer toutes ces personnes autour d'un petit déjeuner...</b> Ca fuse du matin au soir et je me suis cru l'espace d'un week-end plongé au coeur de la Renaissance !</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Maxence Layet</b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhli1-bflG8mpu2mRxw6cG3WmfSv8Zq1jkKnnWYlx2VDbUCKKv3oORLp5n7qIS8yGtGQWRQ-wEvzAt70H63hB94r9_JnoWJ16UsnKE3WTPLXBJoOGrje8ghBELea_uCvMsigFWFVC8wE05n/s1600/IMG_7831.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhli1-bflG8mpu2mRxw6cG3WmfSv8Zq1jkKnnWYlx2VDbUCKKv3oORLp5n7qIS8yGtGQWRQ-wEvzAt70H63hB94r9_JnoWJ16UsnKE3WTPLXBJoOGrje8ghBELea_uCvMsigFWFVC8wE05n/s1600/IMG_7831.JPG" height="240" style="cursor: move;" width="320" /></a></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je vous ai déjà parlé de Maxence sur ce blog : c'est lui qui a créé il y a un an l'extraordinaire revue <a href="http://www.orbs.fr/"><i>Orbs, l'autre planète</i></a> à laquelle j'ai eu la chance de pouvoir contribuer <a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2013/11/un-article-de-jp-goux-dans-le-1-de-la.html">avec mon article "La Terre vue de l'espace : une vision pour changer le monde"</a> dans le numéro 1. Maxence est depuis devenu un ami très proche, un frère d'idées. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sa revue est l'héritière de <i>Planète</i>, la revue "remue-méninges" créée par Jacques Bergier et Louis Pauwels dans les années soixante après le succès de leur livre <i>Le Matin des Magiciens</i>. Beaucoup des "anciens" de Cavaillon ont été bercés par <i>Planète</i>, revue qui a ouvert de nombreux champs de recherche à une époque où la pensée était sclérosée et contrôlée par l'Etat. <i>Planète</i> a contribué à l'émergence des nouveaux modèles qui ont préfiguré la révolution de la fin des années soixante et les mouvements de contre-culture de cette époque. <i>Orbs, l'autre planète</i> se fixe également comme ambition de parler de toutes les tendances intellectuelles, artistiques ou culturelles qui pourraient façonner ce nouveau monde (L'autre planète). </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sa revue de Maxence constituait vraiment la pierre angulaire de cette édition du festival de Cavaillon (sur le thème clin d'oeil <i>l'eau-tre planète</i>) et elle a été saluée par tous, notamment ceux qui avaient été fascinés par <i>Planète</i>. Je souhaite vraiment qu'<i>Orbs, l'autre planète</i> puisse réussir et devenir le <i>Planète</i> du XXIème siècle. <b>Je vous encourage vraiment <a href="http://www.orbs.fr/acheter/">à acheter la revue ou à vous y abonner</a>.</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au delà de sa revue, Maxence a amené son incroyable énergie et sa bonne humeur au festival, ainsi que ses multiples connaissances dans de très nombreux domaines. En effet, il a été journaliste scientifique pendant 15 ans et a également écrit plusieurs livres dont un sur le fameux <a href="http://www.editions-tredaniel.com/quinton-le-serum-de-la-vie-p-3504.html"><i>Sérum de Quinton</i></a> (voir l'<a href="http://www.dailymotion.com/video/xm1k25_quinton-le-serum-de-la-vie-maxence-layet_webcam">interview de Maxence</a> au sujet de ce nectar d'eau de mer qui peut remplacer le plasma sanguin et sauver des vies) mais aussi un livre de référence sur le <i>chi </i>intitulé <a href="http://www.editions-tredaniel.com/lenergie-secrete-de-lunivers-p-1077.html"><i>L'énergie secrète de l'univers</i></a>. Maxence est un touche-à-tout et il est curieux de tout : il est l'un des grands spécialistes des recherches sur les ondes (pollutions et traitements) mais aussi des nouvelles technologies, des médecines douces... Maxence a aussi été assistant parlementaire à Bruxelles de l'euro-députée vert Michèle Rivasi et il y a ainsi appris tous les arcanes du fonctionnement de notre système politique et de lobbying. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br />
<b>Emmanuel Hussenet</b></span><br />
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP_qVcvdOLm16wChw-e-fbd3OQz39X1IPtiOatx6cizFFHGcQuotskNhMngK0NeSkH4w9yXodHl-TTQuN6tcPsuBQZ3rY1vzSkAnjwpRQWz3r0UgdCEEr7vjDfhmcl4Q3H2gcBjwA9v8pZ/s1600/IMG_7924.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP_qVcvdOLm16wChw-e-fbd3OQz39X1IPtiOatx6cizFFHGcQuotskNhMngK0NeSkH4w9yXodHl-TTQuN6tcPsuBQZ3rY1vzSkAnjwpRQWz3r0UgdCEEr7vjDfhmcl4Q3H2gcBjwA9v8pZ/s1600/IMG_7924.JPG" height="150" width="200" /></a></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">
Emmanuel est un grand explorateur du pôle nord et des banquises pluri-annuelles où il se rend depuis près de 20 ans. Emmanuel est l'auteur de plusieurs ouvrages de références comme <i>Spitzberg, visions d'un baladin des glaces</i> ou <i>Rêveurs de pôles </i>paru au Seuil. Au cours de ses voyages il est devenu un témoin de premier plan de la fonte des glaces et à travers ses incroyables récits de ses expéditions en canoë dans ces contrées sans vie, il sillonne le monde pour alerter sur ce danger qui nous guette. Pour ce faire, il a créé sa propre maison d'édition : <a href="http://www.lescavaliersdelorage.fr/">Les Cavaliers de l'orage</a>, au sein de laquelle il a notamment publié en 2012 son dernier livre : <span class="Apple-style-span" style="line-height: 19px;"><a href="http://www.lescavaliersdelorage.fr/emmanuel_hussenet.html" style="font-style: italic;">Le Nouveau Monde, regard sur le disparition des banquises et sur le sens des choses</a><i>. </i></span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2xjxH13BDQvcRn8ui6RpyoO_MTMvCZ3TW14sl5fMNXgmm-s2iM0P-_vya9SsV5doZaEo9Z2ehmjxwremJbBliz6adFcA2SCtfApB1jYM2L87yga-Z0tDM1jo9A55FOJueNtVlNMAW33Wk/s1600/le-nouveau-monde.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2xjxH13BDQvcRn8ui6RpyoO_MTMvCZ3TW14sl5fMNXgmm-s2iM0P-_vya9SsV5doZaEo9Z2ehmjxwremJbBliz6adFcA2SCtfApB1jYM2L87yga-Z0tDM1jo9A55FOJueNtVlNMAW33Wk/s1600/le-nouveau-monde.jpg" height="320" width="198" /></span></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; line-height: 19px;">Emmanuel nous a fait rêver avec ses somptueuses photos de la banquise, refuge intact depuis des millénaires. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; line-height: 19px;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbkONgYz3yKF61Ss5Ni-pNHm3mKgAagjXLzCQAzGpiotWQklzKUbQ0rYmasQCXMEMJvapNvJUkkFGs6e1RMchT73iFYQrbYeIIHQpSV5rQPbXdkWaXSyD5_SPirQpsfrxKtF1B8JZWVL0L/s1600/banquise.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbkONgYz3yKF61Ss5Ni-pNHm3mKgAagjXLzCQAzGpiotWQklzKUbQ0rYmasQCXMEMJvapNvJUkkFGs6e1RMchT73iFYQrbYeIIHQpSV5rQPbXdkWaXSyD5_SPirQpsfrxKtF1B8JZWVL0L/s1600/banquise.jpg" height="141" width="400" /></span></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; line-height: 19px;">Il nous a expliqué à quel point il était devenu maintenant dangereux de s'aventurer sur la banquise périphérique (à pied ou avec des chiens de traîneau) tant la glace avait fondu. Pour lui le phénomène est véritablement alarmant et il nous a montré à quel point tout allait plus vite que prévu car certains phénomènes de rétroaction n'avait jamais été anticipés. Il est aussi revenu <a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/12/la-banquise-arctique-a-t-elle-vraiment-moins-fondu-en-2013_3476504_3244.html">sur l'épisode de l'été 2013 où paradoxalement la banquise s'était reformée</a> ce qui avait donné des arguments aux climato-sceptiques. Emmanuel nous a expliqué que ce phénomène était en fait totalement inattendu et pouvait s'expliquer par le fait que cet été là les pôles avaient été abrités par une couverture nuageuse sans précédent qui a empêché la glace de fondre. Cette énorme couverture nuageuse était la conséquence de déréglements de l'année précédente (notamment des grosses pluies) et ce phénomène n'avait jamais été observé. Aujourd'hui plus personne ne s'aventure à prévoir ce qui se produira pendant l'été 2014 tellement le climat est déréglé. PS : Je dois faire mi-mars une conférence au centre de recherche de Météo France à Toulouse et je ne manquerais pas de les interroger sur ces épisodes climatiques.</span><br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6fTYDhMRUWWOGEh7VtlyJVxCmdLASSo3gVLyesIYbtfkuEFsTyWbZYD3-lKJ5cj5FGEXzrXm-KNXSxW8fLu5oNQ7F_6LX7zMw7ipwZflUpmf8nBrbBvE9tNZbvDBHN4jTK0KipCTd8XzL/s1600/arctique_2C_20d_C3_A9troit_20de_20Smith_20b0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6fTYDhMRUWWOGEh7VtlyJVxCmdLASSo3gVLyesIYbtfkuEFsTyWbZYD3-lKJ5cj5FGEXzrXm-KNXSxW8fLu5oNQ7F_6LX7zMw7ipwZflUpmf8nBrbBvE9tNZbvDBHN4jTK0KipCTd8XzL/s1600/arctique_2C_20d_C3_A9troit_20de_20Smith_20b0.jpg" height="181" width="200" /></span></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Emmanuel va signer un article dans le prochain numéro à paraître (le #2) de la revue <a href="http://www.orbs.fr/">Orbs, l'autre planète</a> de Maxence Layet. Il sera consacré à son nouveau projet pour éveiller les consciences dont il est venu nous parler : <b><a href="http://www.hansuniversalis.org/">l'île de Hans</a></b>. </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Cette île de 1.3 km2 située au-dessus de toute zone habitée dans le détroit de Smith qui sépare le Canada du Groënland (c'est-à-dire du Danemark) fait l'objet d'un litige entre ces deux pays. Elle n'appartient donc à personne et se trouve au milieu du détroit qui conduira aux eaux de l'arctique, nouvel eldorado pour les multinationales pétrolières et minières, et ce sera également le détroit par lequel s'écouleront les banquises fondues. La préservation de ce lieu a donc un enjeu universel.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP5-QmVBrkwih7JGr9_rTVseTT0frAie03k7P03AMYRfvlYX3bY_NHHqitnOOA-eU4N1FVCJVYEbmoMQtqKUYTrRiLW3LUu986DYclG5t_u2VMUZHbfVzd9LlbA3L6PiRdI50pJRPsO3Kk/s1600/Hans_20photo_203.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP5-QmVBrkwih7JGr9_rTVseTT0frAie03k7P03AMYRfvlYX3bY_NHHqitnOOA-eU4N1FVCJVYEbmoMQtqKUYTrRiLW3LUu986DYclG5t_u2VMUZHbfVzd9LlbA3L6PiRdI50pJRPsO3Kk/s1600/Hans_20photo_203.jpg" height="223" width="320" /></a></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Afin d'alerter les consciences, Emmanuel souhaite faire reconnaître par l'ONU l'île de Hans comme <i>Terra Nullius</i> - terre qui ne peut relever d'aucun Etat. Pour cela il propose à tous les habitants de la Terre d'habiter l'île de Hans en rejoignant la <a href="https://www.facebook.com/hansuniversalis.org">page Facebook Hans Universalis</a> ou en donnant vos coordonnées sur le site <a href="http://www.hansuniversalis.org/">hansuniversalis.org</a>, où vous trouverez aussi toutes les informations à propos de cette géniale utopie. On reparlera de ce projet sur ce Blog ! </span><br />
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Erik Pigani</b></span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCJKf7Y4JkoU8z_2q1_kc9pabNznC6XKpjbrCRCBjyE-MiaVrFIJBFxAc07t-f40O7ICiCTeNqNeMUp0sNeER-7DPdsMuFnCWzIvnM_elRoseIVL4OZuV9CTN9zHmghtV7H-7sx13Nofjp/s1600/Maxence-Erik.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCJKf7Y4JkoU8z_2q1_kc9pabNznC6XKpjbrCRCBjyE-MiaVrFIJBFxAc07t-f40O7ICiCTeNqNeMUp0sNeER-7DPdsMuFnCWzIvnM_elRoseIVL4OZuV9CTN9zHmghtV7H-7sx13Nofjp/s1600/Maxence-Erik.jpg" height="240" width="320" /></span></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>Maxence Layet et Erik Pigani</i></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Erik Pigani est un habitué depuis 30 ans du festival et c'est un esprit d'une finesse rare. Depuis 28 ans, il collabore à la revue <i>Psychologies Magazine</i> dont il dirige l'une des principales rubriques et il est aussi l'auteur <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Erik_Pigani">de très nombreux ouvrages</a> sur la spiritualité et la psychologie. Il est aussi un pianiste virtuose et a travaillé pendant des décennies avec </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">son </span><span class="Apple-style-span"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">maître</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">, Georges Cziffra, l'un des plus grands pianistes du XXème siècle. Il y 37 ans il a d'ailleurs effectué une sortie hors du corps (out of body experiment... très proche des near death experiment - NDE) lors d'un concert qu'il raconte dans un article de 30 pages dans le numéro 1 de la revue <a href="http://www.orbs.fr/">Orbs, l'autre planète</a> (juste après l'article que j'ai signé), mais également dans la vidéo ci-dessous (filmée l'an dernier lors du colloque international sur les NDE à Marseille). Erik est très proche de Maxence et lui promulgue de nombreux conseils pour sa revue. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><br />
<div style="font: 12.0px Helvetica; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="205" src="//www.youtube.com/embed/ej48iQZlakM" width="373"></iframe></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les discussions avec lui furent passionnantes notamment autour du </span><span class="Apple-style-span"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">rôle des poules dans l'établissement des liens sociaux entre les humains en milieu urbain :-) On en reparlera bientôt sur ce blog. </span></span></span><br />
<span class="Apple-style-span"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">Erik nous a parlé des travaux sur la psychologie positive qui s'intéresse à rendre les gens heureux plutôt que d'analyser leurs problèmes. Il a ainsi conseillé un exercice simple à ceux qui sont déprimés : noter sur un petit cahier les 3 choses les plus positives qui vous sont arrivés dans la journée ("les 3 kifs du jour") et d'expliquer pourquoi. On a presque tous tendance à garder un bilan négatif d'une journée et ce petit exercice peut changer complètement notre perspective. Regardez à ce sujet <a href="http://www.3kifsparjour.com/la-psychologies-positive/">le site de Florence Servan-Schreiber</a> qui est l'auteur du livre "3 kifs par jour" et qui s'intéresse à la psychologie positive. </span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: left;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><b>Didier Van Cauwelaert</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><b><br /></b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglIsm5BGINs5DTpdoAjqEkPK1G592JT4Do-yzzMq6r2DDXFDLjqjjY_HwK9d0zsJ8NBU1nanJo4MuU34eJ32Wh4fWbZmg6LtAaMZ5oCr4TEkwrn36M_wR6XIe7YdjCJIvbJGCIN490wQxq/s1600/IMG_7877.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglIsm5BGINs5DTpdoAjqEkPK1G592JT4Do-yzzMq6r2DDXFDLjqjjY_HwK9d0zsJ8NBU1nanJo4MuU34eJ32Wh4fWbZmg6LtAaMZ5oCr4TEkwrn36M_wR6XIe7YdjCJIvbJGCIN490wQxq/s1600/IMG_7877.JPG" height="150" style="cursor: move;" width="200" /></span></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Didier Van Cauwelaert est un écrivain prodige (Prix Goncourt à 31 ans en 1994) et prolixe (plus de 30 romans à son actif, mais aussi des pièces de théâtre, des comédies musicales, des scénarios de cinéma). </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Didier occupe une place particulière pour moi puisqu'il est niçois mais surtout nous avons fréquenté le même lycée de quartier (Estienne d'Orves) à 13 ans d'écart ! Tout le monde n'a pas un Goncourt dans son lycée ! </span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pilier de ce festival depuis longtemps, il est un féru de sciences et un merveilleux raconteur d'histoires scientifiques, notamment sur le monde végétal et animal qu'il affectionne particulièrement. Didier est aussi passionné par les phénomènes paranormaux (thème récurrent dans ses romans) et est venu nous parler de son dernier ouvrage : <i>Le Dictionnaire de l'impossible</i> paru chez Plon. La conclusion de son intervention : croire qu'une chose est possible peut faire qu'elle advienne. </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ecoutez-le sur cette interview donnée à France Info, c'est fascinant.</span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x162ixw" width="480"></iframe></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: left;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><b>Patrice Van Eersel</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><b><br /></b></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS6vyL9mYJyBltqVKmPhy8L36GM5I2oxSxIwMe4ax98HmLgwEuPcL9JHgpuTB5KdPqGgbYW1A2_yviLXr1bNx3cJEuIeLWN0mNi-pb06KGu_w5nfqlrXoze917uGGMupDfqVjrg3Lr5Y83/s1600/IMG_7870.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS6vyL9mYJyBltqVKmPhy8L36GM5I2oxSxIwMe4ax98HmLgwEuPcL9JHgpuTB5KdPqGgbYW1A2_yviLXr1bNx3cJEuIeLWN0mNi-pb06KGu_w5nfqlrXoze917uGGMupDfqVjrg3Lr5Y83/s1600/IMG_7870.JPG" height="150" style="cursor: move;" width="200" /></a></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">Patrice Van Eersel fait partie de mon Panthéon personnel et j'avais déjà eu l'occasion eu de dîner avec lui il y a deux ans, lors du passage à Paris de John Allen, le créateur de Biosphere 2 avec mon amie Michèle Decoust. Patrice a participé au lancement du journal <i>Libération</i> puis fut grand reporter et journaliste scientifique à <i>Actuel</i>, la revue de Jean-François Bizot (qui plus tard fondé <i>Radio Nova</i> où <a href="http://www.sieclebleu.org/presse/interventions%20medias.html">j'ai eu la chance d'officier l'an dernier</a>). Il a été ensuite le fondateur et rédacteur en chef de la revue <i>Nouvelles Clés</i>, devenu il y a deux ans "<i>Clés</i>" en collaboration Jean-Louis Servan Schreiber et sa femme Perla. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Patrice Van Eersel est également éditeur/chef de collection chez Albin Michel mais il est surtout l'auteur de nombreux livres qui m'ont marqué à commencer par <i>La Source noire</i>, le livre de référence sur le phénomène NDE, et <i>Le Cinquième </i></span><span class="Apple-style-span"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>Rêve</i></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> sans doute l'un des livres qui m'a le plus apporté il y a 20 ans pour développer ma curiosité dans tous les domaines et en particulier ceux en marge des grandes tendances médiatiques ou scientifiques. Ce livre sur les cétacés et la communication inter-espèces, est une incroyable réfléxion sur l'évolution, l'homme et notre destinée. </span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-hoFaukPtQHjcE0f8PF6wvzei4-63Pz-Z0tksqAsPl_0-FSqs7PIrOdISmZMJOFaf3cFNC5PW2ov1MQE3Hxsa75lKsZN9HJtRR_KBZhDpevyGugEDceKP7CnxChsF4EYbWD2Knc2r6_BV/s1600/cinquieme-reve.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-hoFaukPtQHjcE0f8PF6wvzei4-63Pz-Z0tksqAsPl_0-FSqs7PIrOdISmZMJOFaf3cFNC5PW2ov1MQE3Hxsa75lKsZN9HJtRR_KBZhDpevyGugEDceKP7CnxChsF4EYbWD2Knc2r6_BV/s1600/cinquieme-reve.jpg" height="320" width="198" /></span></a></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">En dehors de ces deux livres, il en a écrit bien d'autres (que j'ai tous à la maison) sur des thèmes extrêmement variés : la naissance (<i>Mettre au monde</i>), les musiques sacrées (<i>Les tisseurs de paix</i>), le cerveau (<i>Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner</i>), la psycho-généalogie (<i>J'ai mal à mes ancêtres</i>) mais aussi deux autres livres majeurs sur la mort (<i>La Source blanche</i> et <i>Réapprivoiser la mort</i>). Chacune des enquêtes est un monument à la fois dans la profondeur du travail, la pédagogie sur les thèmes complexes et le style haletant comme celui d'un roman. Avoir Patrice parmi nous fut un immense honneur !</span></div>
</div>
</div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br />
</span><br />
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Anne Paris et Jan Kounen</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqaRVDogTiVoFJBUKn6iWHECFg9hsWEHIqKrZvN_lowBD09vTZebH3eAY1fmRBYuGGgz5aFIWxahORnq0DjPqCcIC99VYZRdd2oZfzkKyACCiRLX7uySGeTdS3Wxf-Ax3SD3RCyfXFtVog/s1600/IMG_7855.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="-webkit-text-decorations-in-effect: none; color: black;"></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqaRVDogTiVoFJBUKn6iWHECFg9hsWEHIqKrZvN_lowBD09vTZebH3eAY1fmRBYuGGgz5aFIWxahORnq0DjPqCcIC99VYZRdd2oZfzkKyACCiRLX7uySGeTdS3Wxf-Ax3SD3RCyfXFtVog/s1600/IMG_7855.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqaRVDogTiVoFJBUKn6iWHECFg9hsWEHIqKrZvN_lowBD09vTZebH3eAY1fmRBYuGGgz5aFIWxahORnq0DjPqCcIC99VYZRdd2oZfzkKyACCiRLX7uySGeTdS3Wxf-Ax3SD3RCyfXFtVog/s1600/IMG_7855.JPG" height="150" width="200" /></a></span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">J'ai eu la chance de faire le voyage en train depuis Paris jusqu'à Avignon en compagnie de Jan Kounen, sa compagne Anne Paris, Emmanuel Hussenet et Leina Sato (vous entendrez parler d'elle plus bas dans cet article). Tout de suite les discussions ont fusé à la vitesse du TGV. Jan Kounen est un réalisateur que l'on ne présente plus (<i>Doberman</i>, <i>99 Francs</i>, <i>Blueberry</i>, <i>Coco Chanel et Igor Stravinsky...</i>). Anne Paris est aussi réalisatrice, mais également une </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">grande pratiquante de Yoga et des états de conscience modifiés, notamment via <a href="http://www.monroeinstitute.org/resources/hemi-sync">les techniques de synchronisation des hémisphères de Monroe</a> (que j'avais testées il y a 20 ans lorsque j'étais étudiant avec mes camarades de la cité universitaire...). </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Jan est un un être lumineux, éveillé. Il a un regard doux et vif, avec un sourire ultracontagieux et il s'intéresse à tout. Il tire en partie cet éveil de ses nombreuses expériences de prise d'Ayahuasca au Pérou avec les Indiens Shipibo. Ce breuvage (considéré comme une médecine là-bas et une drogue ici...), dont il est beaucoup question dans le tome 1 de <a href="http://www.sieclebleu.org/">Siècle bleu</a>, lui a changé la vie et sa relation au monde végétal. Il a tiré de ces expériences un livre magnifique "Visions, regards sur le chamanisme" accompagné du DVD de son documentaire "D'autres mondes" qui m'avaient beaucoup servi dans l'écriture de Siècle bleu. Jan est d'ailleurs venu à Cavaillon présenter ce film dont nous avons tous débattu. Ces expériences l'ont beaucoup marqué et il continue à régulièrement aller au Pérou au contact de ses amis chamanes.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlGkjNaodYSXF-2TQBnT2lHhRn75bIUnjgPB5QavoPJxtOrkuPUq0PvOw45_w2PnkZkKg7HyejkZbD4wrBMcdM7_v9vOXQEBuaQTwnM-hYOajcoDVOrDmcz4hsUenAC2gKHfZdeY9P_pzG/s1600/Jan-Kounen.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlGkjNaodYSXF-2TQBnT2lHhRn75bIUnjgPB5QavoPJxtOrkuPUq0PvOw45_w2PnkZkKg7HyejkZbD4wrBMcdM7_v9vOXQEBuaQTwnM-hYOajcoDVOrDmcz4hsUenAC2gKHfZdeY9P_pzG/s1600/Jan-Kounen.jpg" height="222" width="320" /></span></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Jan est un passionné de SF et il m'a montré dans le train les dessins et les maquettes du projet d'adaptation d'un des monuments de la SF française : <i>La Horde du Contrevent</i> d'Alain Damasio (Grand prix de l'imaginaire 2006). Nous avons eu aussi d'autres discussions passionnantes notamment sur l'état cérébral lors d'une prise d'ayahuasca (visiblement l'état du cerveau est très proche de celui d'un schizophrène avec les deux hémisphères en synchronisation) et aussi de la synchronisation/télépathie entre le chamane (qui guide l'expérience) et son apprenti/patient. Nous avons aussi eu une discussion passionnante sur <i>Gravity </i>(lui qui est un grand spécialiste des effets spéciaux a été bluffé par la prouesse de Cuaron - cf <a href="http://lesieclebleu.blogspot.com/2013/10/gravity-versus-siecle-bleu.html">mon post sur Gravity</a>) et le futur rôle des cigarettes électroniques qui pourraient constituer un nouveau "device" aux possibilités multiples. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Comme Didier Van Cauwelaert, il soutient le Chef Raoni dans sa lutte contre le barrage de Belo Monte. </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Jan est reparti avec les deux tomes de <i><a href="http://www.sieclebleu.org/">Siècle bleu</a></i>, j'espère que les livres lui plairont ! En tout cas, nous avons découverts de nombreux points communs.</span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Leina Sato</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-91VOlbdIOS8G35nDk9_64rnty_957E-t4RhW7xeyPCFUfQuzd9kGdJpBumJ2vUyNQGogrp0uxAG06r-ofGQM6ieTuLXECmYHzEZT9zgZRqyaFTSSY87WjupS6uxAaZFYLiu60SZS2ZB0/s1600/leina-dauphins.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-91VOlbdIOS8G35nDk9_64rnty_957E-t4RhW7xeyPCFUfQuzd9kGdJpBumJ2vUyNQGogrp0uxAG06r-ofGQM6ieTuLXECmYHzEZT9zgZRqyaFTSSY87WjupS6uxAaZFYLiu60SZS2ZB0/s1600/leina-dauphins.jpg" height="245" width="320" /></span></a></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Leina Sato est une amie franco-japonaise-hawaïenne qui m'avait été présentée l'été dernier par mon amie Michèle Decoust et dont vous entendrez certainement beaucoup parler dans le futur. Lorsqu'elle était adolescente, Leina a guéri d'une dépression au contact de dauphins sauvages à Hawaï. Apnéiste, elle passe des heures chaque jour en mer à jouer avec eux. Entre eux, une véritable communication s'est établie et ils ont notamment développé ensemble un jeu : le jeu de la feuille. Leina et les dauphins à tour de rôle se saisissent d'une feuille d'arbre et la cachent jusqu'à ce que l'autre s'en empare. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6tQnHD_o9OxTKbVa7dTzHsx-j7IFaz-AELctTzHbb-1lTCrUmhHnyIaBDLf1kAd0CYKGHj9wQGVtkisuV805Xp9XBCu-d35MN1HKJ4LHbhwYNmv3XzilXLgecXoo_WbV3iE15BjycRdoF/s1600/Leina-Jan.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6tQnHD_o9OxTKbVa7dTzHsx-j7IFaz-AELctTzHbb-1lTCrUmhHnyIaBDLf1kAd0CYKGHj9wQGVtkisuV805Xp9XBCu-d35MN1HKJ4LHbhwYNmv3XzilXLgecXoo_WbV3iE15BjycRdoF/s1600/Leina-Jan.jpg" height="150" width="200" /></span></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>Leina Sato et Jan Kounen</i></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les images de ces jeux sont incroyables et vous les découvrirez bientôt j'espère dans un film sur Leina que Jan Kounen et sa compagne Anne Paris devraient réaliser (avec la complicité de Patrice Levallois, un autre ami qui est l'inventeur du <a href="http://lesieclebleu.blogspot.fr/2010/06/comment-accomplir-sa-legende.html">jeu du tao</a>). J'ai vu le teaser, c'est merveilleux.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au-delà de ces jeux, Leina a pénétré l'univers des dauphins comme une exploratrice découvre un nouveau monde, une civilisation. C'est cette civilisation que vous découvrirez dans le documentaire. Leina devrait également prochainement sortir un livre relatant ses expériences. Leina, comme moi, avait été profondément marquée par la lecture du <i>Cinquième Rêve</i> de Patrice Van Eersel (c'est d'ailleurs Van Eersel qui l'avait présentée à Jan Kounen). C'était excellent de voir toutes ces personnes réunies sur le plateau du festival pour une table ronde consacrée aux "Océans en danger" !</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZpNj8iR6VopQFec7EPu-ZfAQX8LnUAVuqZRQWlbPogypuVgpOXPE-Hxcimzdck7mmuJiUSG-KxAy0AmanE4jDvzB5ulEPz-gX0PWkB7ZDfW4TzvPry_Ey3hhpkCOF-dduTnV0QK4mRWhe/s1600/Oceans.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZpNj8iR6VopQFec7EPu-ZfAQX8LnUAVuqZRQWlbPogypuVgpOXPE-Hxcimzdck7mmuJiUSG-KxAy0AmanE4jDvzB5ulEPz-gX0PWkB7ZDfW4TzvPry_Ey3hhpkCOF-dduTnV0QK4mRWhe/s1600/Oceans.jpg" height="240" width="320" /></span></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>Patricia Ricard, Emmanuel Hussenet, Anne Paris, </i></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>Jean-Yves Casgha, Leina Sato, Jan Kounen et Dominique Leglu</i></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Vous pouvez écouter cette interview de Leina par Florence Mathon (qui m'avait aussi <a href="http://www.sieclebleu.org/presse/critiques.html">interviewé pour Siècle bleu pendant une heure sur Radio Aligre</a>).</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br />
</span><br />
<center>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="235" mozallowfullscreen="" src="//player.vimeo.com/video/7706778" webkitallowfullscreen="" width="400"></iframe> </span></center>
</div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Bon, maintenant, il faut enfin que je m'organise pour réaliser mon rêve : nager avec les dauphins. Leina connaît les bonnes adresses ;-)</span></div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG7q3L-WMS4y0fSgVcXe1i61i9Qyc1_YggkLp5-ev9uQx8sAosZ1WmkxYUbyOOMd2PvRYVj-b5q3fQZL2TU7I1NI_PghlHzYDKItEa9vcApOiY_T8K9RopqM9kDQUOQXPpw6Nu_CsYfGAd/s1600/leina-dauphins2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG7q3L-WMS4y0fSgVcXe1i61i9Qyc1_YggkLp5-ev9uQx8sAosZ1WmkxYUbyOOMd2PvRYVj-b5q3fQZL2TU7I1NI_PghlHzYDKItEa9vcApOiY_T8K9RopqM9kDQUOQXPpw6Nu_CsYfGAd/s1600/leina-dauphins2.jpg" height="240" width="320" /></span></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br />
</span><br />
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Jean-Marie Ghislain</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihVtn0k6nSdt2Gry6VbIOj4jZ8ocspCuI50p6rBtCYxSI0od7Ooeu2EUX3MFP9GTLztMxshWGbFyxUaqNMcTPbWHMFjO5FjSUhkSuP7_euO4pLtFBskg-LaDxeoridx8w7Tx6OIFFXViDx/s1600/jean-marie-ghislain.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihVtn0k6nSdt2Gry6VbIOj4jZ8ocspCuI50p6rBtCYxSI0od7Ooeu2EUX3MFP9GTLztMxshWGbFyxUaqNMcTPbWHMFjO5FjSUhkSuP7_euO4pLtFBskg-LaDxeoridx8w7Tx6OIFFXViDx/s1600/jean-marie-ghislain.jpg" height="120" width="200" /></span></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Leina est venue avec Jean-Marie Ghislain, un homme lui aussi extraordinaire. Depuis 4 ans, il sillonne les mers du monde pour photographier les requins. Il a plongé avec plus de 35 espèces différentes et il a ramené des clichés sublimes. Un livre devrait sortir au mois de septembre ainsi qu'une exposition itinérante. Son objectif est de faire conscience par la beauté de ses clichés que les requins ne sont pas des créatures ignobles et qu'elles sont indispensables aux écosystèmes. Jean-Marie avait une grande phobie de l'eau il y a 5 ans et il l'a vaincue en plongeant au Mexique avec des requins. Depuis, il a arrêté son travail et a décidé de tout donner pour protéger les requins. Il a même fait la couverture l'été dernier de National Geographic en France il y a 3 ans.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_WBUYAiIFgdh3gQKdcyGy2Wb2_v9Kfdtpd2aNJvFTum2RxCXEhO0mp_5pGotjqkU3Oi5TZcDd7s2tNUMxgVh3SnQTs9d2zBmGm0dxrzY-CkKCkIfJk5Vu4UHUkT2wI_EvE9qx5pZnXuuE/s1600/couverture-national-geographic.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_WBUYAiIFgdh3gQKdcyGy2Wb2_v9Kfdtpd2aNJvFTum2RxCXEhO0mp_5pGotjqkU3Oi5TZcDd7s2tNUMxgVh3SnQTs9d2zBmGm0dxrzY-CkKCkIfJk5Vu4UHUkT2wI_EvE9qx5pZnXuuE/s1600/couverture-national-geographic.jpg" height="320" width="209" /></span></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mais le travail pour prendre des photos parfaites a été beaucoup plus long que prévu, mais les clichés sont exceptionnels. Vous pouvez en voir une partie <a href="http://ghislainjm.com/">sur son site</a>. Voici quelques photos :</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc5aIjpMlSovAdRiAilssyeAcCk76u-2SN4Eb2Wq4pKMjUi3XIkwzY-QiooH3uEaYaA0hlhHO1ZQ9aoQKaHL6z4TM6HjhBu0XiumFetACtPvWRqNTjGGr8vl4p5cYT_VwCliSfy9La6owt/s1600/Intimidation.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc5aIjpMlSovAdRiAilssyeAcCk76u-2SN4Eb2Wq4pKMjUi3XIkwzY-QiooH3uEaYaA0hlhHO1ZQ9aoQKaHL6z4TM6HjhBu0XiumFetACtPvWRqNTjGGr8vl4p5cYT_VwCliSfy9La6owt/s1600/Intimidation.jpg" height="320" width="320" /></span></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuEArPBHF7fSL_1Q9Cu21jecx_0VB9aLNr_kkp9BK6RxP7-tvniaLsMTFiuSbOB03O-PKpQb-wB_dfZC8hkNqvR_iznu5Cks85wrTw0UmEg7G59bgbo5ALoSMIJnhfcqZBFgf-Y6KePwLu/s1600/6_Flat_Sized.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuEArPBHF7fSL_1Q9Cu21jecx_0VB9aLNr_kkp9BK6RxP7-tvniaLsMTFiuSbOB03O-PKpQb-wB_dfZC8hkNqvR_iznu5Cks85wrTw0UmEg7G59bgbo5ALoSMIJnhfcqZBFgf-Y6KePwLu/s1600/6_Flat_Sized.jpg" height="320" width="320" /></span></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibNwpqhph6PaiD5cGz9DdvUJu_F2NdvU5d3Q_sqSmdM-wFV38biWtho1D1kL7t9mtgqEWYfibVKYkiGfb6lTrbpauFXhQWl-MmPCC1AuOYQfLb0pd9rkbedZNdnUiBRLEBr_zAnI-gI5HF/s1600/2_Flat_Sized.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibNwpqhph6PaiD5cGz9DdvUJu_F2NdvU5d3Q_sqSmdM-wFV38biWtho1D1kL7t9mtgqEWYfibVKYkiGfb6lTrbpauFXhQWl-MmPCC1AuOYQfLb0pd9rkbedZNdnUiBRLEBr_zAnI-gI5HF/s1600/2_Flat_Sized.jpg" height="320" width="320" /></span></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjizkcxAUfTaBZQRJndO5LvmRtRJCrOofI8rsXAJWv9_yX9N0XSSnjsmRwv45rOXwz2vDJhFjYUFgW4oE21GLjssvZvRnUIjkexmOhgki66HhTMplzMhW2Zkn6uow-8dVdz08tNzT5IEdns/s1600/GWS-Intimidation.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjizkcxAUfTaBZQRJndO5LvmRtRJCrOofI8rsXAJWv9_yX9N0XSSnjsmRwv45rOXwz2vDJhFjYUFgW4oE21GLjssvZvRnUIjkexmOhgki66HhTMplzMhW2Zkn6uow-8dVdz08tNzT5IEdns/s1600/GWS-Intimidation.jpg" height="132" width="400" /></span></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Jean-Marie nous a expliqué la situation des requins à la Réunion. Là-bas, il y a une pêche effrénée des petits requins de récifs au cours des dernières années, or ceux-ci sont les prédateurs naturels des requins bouledogues dont ils régulent donc le nombre. Le nombre de requins bouledogues a donc augmenté de façon exponentielle car ceux-ci n'ont plus de prédateurs. Du coup, ces gros requins ont faim et vont chercher leur nourriture près de là où les eaux usées sont rejetées (sans traitement) afin de trouver des résidus animaux dans ces eaux troubles. Si les surfers vont là, le risque est très élevé. Une fois de plus, c'est donc bien l'homme qui est responsable de la situation. L'éradication souhaitée par les autorités est donc scandaleuse, il suffirait d'interdire la pêche des requins de récif. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Nous avons aussi beaucoup parlé <a href="http://www.nytimes.com/glogin?URI=http%3A%2F%2Fwww.nytimes.com%2F2014%2F02%2F04%2Fworld%2Fasia%2Faustralian-states-shark-cull-policy-draws-protest.html%3F_r%3D0">de la décision de l'Australie d'autoriser de tuer les requins qui s'approchent du rivage</a> et de la contrebande d'ailerons. Après son projet sur les requins, il devrait en faire un nouveau sur les derniers grands espaces sauvages dans le monde et aussi un autre projet sur les orques (il voudrait suivre une horde pour plusieurs années).</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Enfin, Jean-Marie et Leina Sato devraient sortir prochainement des livres pour enfants pour sensibiliser à la mer. Le premier devrait parler d'un bébé requin baleine avec une caractéristique très particulière... Je ne vous en dis pas plus ! Leina et Jean-Marie sont d'ailleurs aller plonger récemment dans une "nurserie" de requins baleines à Djibouti (c'est à dire un lieu où les petits naissent - même s'ils on n'en rarement vu de moins d'un mètre - <a href="http://lesieclebleu.blogspot.com/2009/03/vie-et-mort-du-requin-baleine.html">cf ce vieux post sur mon blog</a>). Les images sont fascinantes.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5ZqH3T-FVfLTu03cemS8Sgk7IH8CfGsVkQ6l6nx5_xnI8YsQFy2ZoNRDqojlHlENVOMYvhwwxm9s5nMXoE5414utdkCOOdv-RRJ0vRiFoNzUaefrEzLdfwncSEolOhi3a7u_OfJcEfJee/s1600/LeinaRequinB.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5ZqH3T-FVfLTu03cemS8Sgk7IH8CfGsVkQ6l6nx5_xnI8YsQFy2ZoNRDqojlHlENVOMYvhwwxm9s5nMXoE5414utdkCOOdv-RRJ0vRiFoNzUaefrEzLdfwncSEolOhi3a7u_OfJcEfJee/s1600/LeinaRequinB.jpg" height="200" width="400" /></a></div>
</div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Cyril Flouard et Patrick Lefrere - De l'eau dans le gasoil</b></span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span></span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM7R7lq3HLtyZoh3LNnr6prybxI-1JzaD-ZjxGICQTKn11rS3PznyiL1NEKb4HMT0mogEp4lrufYyAn7MAHP2vWLbxDOEuCmuhXmVgn4dz0CyDJ0VfcwVTwoath4fIeTa7hotdMSTE9-lx/s1600/IMG_8015.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM7R7lq3HLtyZoh3LNnr6prybxI-1JzaD-ZjxGICQTKn11rS3PznyiL1NEKb4HMT0mogEp4lrufYyAn7MAHP2vWLbxDOEuCmuhXmVgn4dz0CyDJ0VfcwVTwoath4fIeTa7hotdMSTE9-lx/s1600/IMG_8015.JPG" height="240" style="cursor: move;" width="320" /></a></span></span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Une lectrice et amie, Dominique Cronier, m'avait parlé de deux amis à elle qui avaient commencé une enquête étonnante sur les moteurs dopés à l'eau. J'ai suggéré leur travail aux organisateurs qui les ont conviés à montrer en avant-première une partie de leur film (l'enquête n'est pas terminée). Cyril Flouard (skipper et ancien collaborateur des Amis de la Terre) et Patrick Lefrere (cadreur) sont donc venus avec Dominique (qui m'avait invité à donner une conférence à Marseille et à Annecy) nous montrer leur travail d'investigation sur un système qui paraît fou : injecter de l'eau dans le moteur (en complément du carburant traditionnel) afin de réduire de 30% la consommation en gasoil/essence. Ils en avaient entendu parler il y a quelques années au JT et comme il y eut ensuite une indifférence totale sur ce sujet pourtant majeur, ils sont partis sur le terrain pour en savoir plus. L'injecteur coûte quelques centaines d'euros et ils sont partis à la rencontre de ceux qui l'installent, de ceux qui ont obtenu des économies et de ceux qui critiquent le système. Ils l'ont même monté sur leur voiture personnel et commencent à constater les premières économies ! Si cela marchait vraiment, cette nouvelle à elle seule pourrait à elle seule contribuer à réduire très significativement les émissions de CO2 mondiales. Cela méritait donc vraiment de s'y pencher et d'expérimenter. </span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour l'instant certains éléments sont vraiment intéressants mais d'autres moins concluants et ils mènent l'enquête avec le plus d'objectivité possible, avec de très petits moyens. Evidemment dans l'establishment industriel et économique, ils se sont heurtés à des murs. Leur démarche est emblématique de celle que devrait avoir la société envers la science et les innovations "en marge" : tester sans a priori. </span></span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ils se sont entendus à merveille avec tout le monde à Cavaillon et ils ont amené un point de vue écolo pratique qui manquent parfois dans nos discussions théoriques. Je vous recommande vraiment de regarder la bande-annonce. Les deux auteurs sont très drôles et très attachants et leur quête est géniale. Vous trouverez toutes les infos sur <a href="http://deleaudanslegasoil.com/">http://deleaudanslegasoil.com</a>. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="205" src="//www.youtube.com/embed/E6pgjMag8xk" width="373"></iframe></span></span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Vous pouvez les aider en effectuant <span id="goog_336121753"></span><a href="https://www.paypal.com/fr/cgi-bin/webscr?cmd=_flow&SESSION=1lKXznzyyPfImALDvPB8o94eiQN37CwWb9T9eF6LQzNwt2RkKLHm_K0AKra&dispatch=5885d80a13c0db1f8e263663d3faee8d7ff5e1e81f2ed97dd1e90bd72966c40c">un don sur leur site</a><span id="goog_336121754"></span>. </span></span></div>
</div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b>
<b>Jean-Marie Pelt</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2cPCKGJds8evj36ykiZxgoZWcnVaF4gqZ_0NZC3Vueeoihq-1DO1ZVBn-3VrMLmGMMjr6E4r5tuDe-RnpYJgUvnDsph18j_G4a8ewluzXiB1nSVdxgp88XNxnfmtcl5o9p7XJtErrPSAY/s1600/15633_jean-marie-pelt_440x260.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2cPCKGJds8evj36ykiZxgoZWcnVaF4gqZ_0NZC3Vueeoihq-1DO1ZVBn-3VrMLmGMMjr6E4r5tuDe-RnpYJgUvnDsph18j_G4a8ewluzXiB1nSVdxgp88XNxnfmtcl5o9p7XJtErrPSAY/s1600/15633_jean-marie-pelt_440x260.jpg" height="118" width="200" /></span></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le grand biologiste, botaniste et écologiste Jean-Marie Pelt est aussi un habitué du festival, il en est même la figure tutélaire. C'est vraiment un grand sage et un immense philosophe. Il n'y a pas un raconteur du monde animal et végétal plus passionnant et plus drôle que lui. On lui doit de nombreux livres dont <i>Le Tour du monde d'un écologiste</i> qui avait été une de mes révélations il y a 20 ans.
</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Il est venu nous parler de "Du big bang à l'homme : l'univers a-t-il un sens ?" où il développe le concept de principe d'associativité. Plutôt que de paraphraser ses propos, je vous propose de l'écouter (il a donné une conférence similaire d'une heure et demi l'an dernier dans un autre lieu). Ce sera le thème de son prochain livre à paraître en mai. La conférence est stupéfiante de profondeur et c'est pour Jean-Marie Pelt ses réflexions les plus importantes, fruit du travail d'une vie.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="236" src="//www.youtube.com/embed/fACNo_yeeRw" width="315"></iframe></span></div>
</div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Laurent et Jérôme Benveniste</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br />
</span><br />
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVBNIi9AU3rtGgjDKjqBGzPCSeoj0BGJH7DHZe6PYA1iTMAfjzT5mefM4NEt3Rh3Qt6tFqEECIfoi36pSaeDGNUxFf23ZSPFBF2LwmdtDJEq9Nd313lMNAI4enPXAxMI2QvgYLoHffYvxw/s1600/IMG_8032.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVBNIi9AU3rtGgjDKjqBGzPCSeoj0BGJH7DHZe6PYA1iTMAfjzT5mefM4NEt3Rh3Qt6tFqEECIfoi36pSaeDGNUxFf23ZSPFBF2LwmdtDJEq9Nd313lMNAI4enPXAxMI2QvgYLoHffYvxw/s1600/IMG_8032.JPG" height="240" style="cursor: move;" width="320" /></a></span></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Cette année fut aussi l'occasion de revenir sur l'une des grandes polémiques qui avait animé mon adolescence : la fameuse "mémoire de l'eau" de Jacques Benveniste, décédé en 2004. Pour fêter les 10 ans de sa disparition, deux de ses trois fils étaient présents sur le plateau avec Maxence Layet (qui avait rencontré Jacques Benveniste à plusieurs reprises et qui connaît très bien ses travaux). Laurent et Jérôme Benveniste sont impliqués dans l'association <i><a href="http://www.jacques-benveniste.org/">Jacques Benveniste pour la recherche</a></i>, qui vise à promouvoir les travaux qui s'inscrivent dans le sillage de ceux de leur père. C'était très émouvant de voir les deux fils défendre la mémoire de leur père avec autant de talent et d'amour. Leur père, là-haut, doit se sentir fier. Jacques Benveniste était un habitué du festival Science Frontières et il devait être aussi heureux de voir là tous ses amis, dont Didier Van Cauwelaert, Jean-Marie Pelt et évidemment Jean-Yves Casgha qui ont évoqué leur souvenir.</span></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">En juin 1988 (j'avais 14 ans et je lisais Science&Vie), Jacques Benveniste publiait un article dans la revue <i>Nature</i> où il prouvait qu'à très haute dilution, l'eau pouvait conserver les propriétés actives d'un composant qui ne devrait normalement plus être statistiquement présent. Ce résultat étonnant a été reproduit des dizaines de fois pas Jacques Benveniste mais aussi par des laboratoires en France (notamment ceux de Jean-Marie Pelt à Metz) et ailleurs dans le monde. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au départ célébré comme un génie il a déclenché la fureur des "caciques" qui ne voyait là que supercherie (un peu comme la fameuse "fusion froide") et une opportunité de justifier le bien-fondé de l'homéopathie. D'autres expériences ont été menées par ses détracteurs aux résultats moins concluants (mais ceux-ci étaient complexes) et ils l'ont littéralement ostracisé. La violence de la réaction dont il a été victime est inouïe, surtout pour un chercheur de cette envergure (il avait une renommée mondiale notamment pour ses travaux en allergologie) et montrer qu'il est très difficile de changer l'establishment. En effet, dans ses recherches il appelait à créer des ponts entre biologie et physique pour comprendre ce nouveau phénomène qu'il avait mis en exergue. L'hypothèse de Benveniste serait que les molécules n'agiraient pas nécessairement par le contact avec un récepteur mais aussi par le champ électromagnétique qu'elles émettent. En simulant ce champ magnétique, on pourrait donc émuler l'effet d'une molécule sans qu'elle soit nécessairement présente : cela s'appelle la biologie numérique. Aujourd'hui, c'est le professeur Luc Montagnier (chercheur brillant lui aussi contreversé même si c'est lui notamment qui a découvert le virus du Sida !) qui effectue des recherches sur ce thème. Il en a d'ailleurs parlé dans une interview parue dans <a href="http://www.orbs.fr/decouvrir/orbs0/">le numéro 0 de la revue Orbs</a>. </span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Si vous vous intéressiez à cette affaire, je vous conseille vraiment la lecture de l'auto-biographie de Jacques Benveniste : "Ma vérité sur la mémoire de l'eau" que j'ai lu avec passion récemment. C'est une formidable réflexion sur la difficulté de faire passer de nouvelles idées dans la recherche, notamment en France. </span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br />
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Mais aussi...</b></span><br />
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">A la conférence, étaient aussi présentes de nombreuses autres personnalités. </span></div>
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<li style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dominique Leglu, rédactrice en chef de la revue <i>Sciences et Avenir</i> et physicienne de formation, nous a parlé des conséquences de Fukushima, <a href="http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/">sujet qu'elle a couvert mieux que n'importe qui sur son blog</a>. Mais aussi Jean-Paul Biberian, physicien qui a signé un article remarquable dans le numéro #1 de la revue Orbs consacré aux "transmutations biologiques et réactions nucléaires". </span></li>
<li style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le journaliste et acteur Christophe Bourseiller était également parmi nous. Il venait de publier "<a href="http://www.amazon.fr/Contre-cultures-Christophe-Bourseiller/dp/2271075076">Contre Cultures</a>" il y a quelques mois.</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><a href="http://www.jeanpaulbiberian.net/">Jean-Paul Bibérian</a> fait partie du petit nombre qui s'intéresse aux réactions nucléaires qui interviennent sans apport d'énergie dans la nature (par exemple une poule produit plus de calcium qu'elle n'en absorbe) et il poursuit des travaux sur la très polémique "fusion froide". Et d'après ce qu'il nous en a dit, il y a des découvertes extraordinaires qui ont lieu en ce moment mais qui sont muselées par l'Etat... </span></li>
<li style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">J'avais également convié mon ami et lecteur Clément Epié. Clément fait partie de l'équipe de <a href="http://www.lapaillasse.org/">La Paillasse</a> à Paris, le premier biohacker space en France sur le modèle des Fablabs du MIT. Clément est curieux de tout, et notamment des évolutions en robotique/drone, mais plus généralement de tous les secteurs de l'innovation. Clément a une grosse culture scientifique et entrepreneuriale américaine et c'est l'une des personnes avec qui j'aime le plus discuter de la recherche. Le confronter aux esprits "allumés/éclairés" de Cavaillon a été très intéressant. C'est lui qui a pris toutes les photos de cet article !</span></li>
</ul>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Il y a eu aussi une multitudes de rencontres étonnantes, le dernier jour je déjeunais par exemple avec un haut pratiquant de ninjutsu et qui m'a fait découvrir certains secrets étonnants de cet art martial dédié aux espions. Vous savez ces petites poudres que les ninjas lancent... eh bien elles existent vraiment ! Il m'a expliqué comment se rendre invisible dans une foule puis la discussion a dérivé sur les armes psychiques utilisées par les services secrets puis une discussion qui a duré deux heures sur le phénomène OVNI et les mystérieux tremblements de Terre de Gardanne... Cela ne peut se passer qu'à Cavaillon ! </span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Cette conférence ne serait rien sans Corinne Russo (et ses équipes de l'office du Tourisme) et Jean-Yves Casgha qui font le lien entre tous ces invités étonnants. Jean-Yves a fait partie d'innombrables aventures papier, radiophoniques ou télévisées autour des sciences (dont le fameux <i>Temps X</i> qui avait bercé mon enfance !) et des phénomènes étranges (il était le rédacteur en chef de Mystères et il a écrit de nombreux livres sur les OVNIS, L'Atlantide, Les Mayas...). Grammairien et linguiste de formation il nous a parlé le soir des travaux de sa thèse consacrée à <i>L'Odyssée</i> et à certains secrets qu'il y avait découverts (notamment une hypothèse étonnante sur la localisation du périple d'Ulysse qui pourrait remettre en question l'étendue du monde connu par les Grecs). </span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je dois beaucoup à Jean-Yves qui fut le premier <a href="http://www.sieclebleu.org/docs/Micromega%20explore%20le%20monde%20des%20visionnaires%20(1_6)%20-%2008_08_2010%20-%201ere%20Partie.mp3">à m'interviewer à la sortie de Siècle bleu</a> et qui m'a présenté à beaucoup de connaissances. Merci ! </span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /><b>Mes interventions</b>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br />
Pour ma part, j'ai eu la chance de pouvoir intervenir à quatre reprises et je remercie infiniment Corinne et Jean-Yves de m'avoir accordé un tel honneur. La première fut une table ronde avec Didier Van Cauwelaert et Jan Kounen animée par le grand Patrice Van Eersel pour commenter la projection du documentaire de Jan : "<i>Autres Mondes</i>". Le débat avait pour thème "Savoirs indigènes et sciences". </span></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLObXvI1ndVhL5_hVUbVkZiCMSkXuITC3ysnv2b2mbnRH_nL0P7OpLc7GkZBmbwUTP4xpSB3zoM8qhAiUamllj1gP2izXCvzEhQJVsCb8tTZC3i3fr9Heaajmcpsu1HGH8FEnQ668zsGhj/s1600/IMG_7869.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLObXvI1ndVhL5_hVUbVkZiCMSkXuITC3ysnv2b2mbnRH_nL0P7OpLc7GkZBmbwUTP4xpSB3zoM8qhAiUamllj1gP2izXCvzEhQJVsCb8tTZC3i3fr9Heaajmcpsu1HGH8FEnQ668zsGhj/s1600/IMG_7869.JPG" height="240" width="320" /></span></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">J'étais assis aux côtés de Didier Van Cauwelaert, LE prix Goncourt de mon petit lycée de province ! J'y ai développé les idées sur le chamanisme développées dans Siècle bleu et notamment les travaux de Rick Strassman autour de la DMT. J'ai repris aussi un certain nombre de thèmes que j'avais développé dans ma page <a href="http://www.sieclebleu.org/sieclebleu/interview-ol-chaman.html">"Chamanisme, rêves et grotte bleue"</a>. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9CzqWmNUOvxYESHLdhiINCRGwaA34OFMJjl4x3taPJWwe7SGlMLiGaMd-jRxB2OuMg66XbrfH3qxUUdslNg3zTD2qKXXFhm6aguHJts_lEL6m___C2SDT9NtlBMxDApLl_ZK94deOCO5g/s1600/IMG_7881.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9CzqWmNUOvxYESHLdhiINCRGwaA34OFMJjl4x3taPJWwe7SGlMLiGaMd-jRxB2OuMg66XbrfH3qxUUdslNg3zTD2qKXXFhm6aguHJts_lEL6m___C2SDT9NtlBMxDApLl_ZK94deOCO5g/s1600/IMG_7881.JPG" height="240" width="320" /></span></a></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le lendemain nous avons été invités sur le plateau (monté pour l'occasion à Cavaillon) de l'émission "Autour de la question" de Jean-Yves Casgha sur RFI, elle aussi consacrée aux savoirs indigènes et à la science. La question était donc "Et si on s'intéressait aux savoirs différents ?". Pour l'occasion, Didier Van Cauwelaert avait troqué sa place avec Jean-Marie Pelt qui nous raconté de magnifiques histoires de ces rencontres avec un chamane en Afrique et un autre un peu plus loufoque à Paris. Vous pouvez écouter l'émission sur le site de RFI (<a href="http://www.rfi.fr/emission/20140214-1-on-s-interessait-savoirs-differents/">partie 1</a> et <a href="http://www.rfi.fr/emission/20140214-2-on-s-interessait-savoirs-differents/">partie 2</a>).</span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiasG9Lt0x_lgv-CrPv39GRQelZBlVPDNs4xzOm7C62itwg-K6iKjp-9KHfdHhIQPggsyYiEsqVUNEkr2ZGmAE9t3hLytA8VK7ch6s7398iT-5wwyKUc2H4yaHZnjBE0VvHEa1z-CqPykjH/s1600/IMG_7961.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiasG9Lt0x_lgv-CrPv39GRQelZBlVPDNs4xzOm7C62itwg-K6iKjp-9KHfdHhIQPggsyYiEsqVUNEkr2ZGmAE9t3hLytA8VK7ch6s7398iT-5wwyKUc2H4yaHZnjBE0VvHEa1z-CqPykjH/s1600/IMG_7961.JPG" height="240" width="320" /></a></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">J'ai ensuite donné une conférence plénière sur un thème qui m'était cher depuis des années : la géopolitique de l'eau. Cela m'a pris presque deux mois pour la préparer car j'ai relu ou lu tous les livres et revues de ma bibliothèque sur ce thème. J'ai recherché les images et les données qui soient le plus évocatrices pour traiter l'une des questions les plus complexes de ce siècle en insistant sur les menaces mais aussi sur les solutions. Je posterai bientôt une vidéo de cette conférence dont le thème pourrait donner lieu à un petit ouvrage et jouer également un rôle dans le tome 3 de Siècle bleu en gestation. A suivre... </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrJTRyAqrZ1_5clTpJrqOD5z-SCAaNVmQ1OR1xy7g9-wsXbxV20HD-pVV6hLo877za67EFy81NtuCvPrVrKr-oPyfmCaNhuS31fVvr9To8izUOPyMNofDg-yETuNfm_S5BNVV_6ZmRVjGA/s1600/IMG_7994.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrJTRyAqrZ1_5clTpJrqOD5z-SCAaNVmQ1OR1xy7g9-wsXbxV20HD-pVV6hLo877za67EFy81NtuCvPrVrKr-oPyfmCaNhuS31fVvr9To8izUOPyMNofDg-yETuNfm_S5BNVV_6ZmRVjGA/s1600/IMG_7994.JPG" height="240" width="320" /></span></a></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Puis pour finir, j'ai eu l'honneur de participer à la table ronde finale du samedi avec Patrice Van Eersel, Maxence Layet, Christophe Bourseiller et Erik Pigani où chacun de nous a expliqué ce qu'était "L'autre planète" à laquelle il aspirait. Nous sommes tous tombés d'accord - chacun à sa façon - avec le fait que l'autre monde était déjà en gestation et qu'en parallèle de tous les évènements très noir sur-relayés par la presse, des millions d'initiatives étaient en route à travers la planète et constituaient peu à peu une alternative aux modèles d'organisation éculés de notre société. Même Christophe Bourseiller (qui a récemment signé un essai sur les contre-cultures) qui est en général assez pessimiste a eu l'air enthousiasmé par nos propos ! </span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFNXpwI2Y7cvxWP1hBQfSPAfZsVdvAzJDtzfxOuzxMIddmAEaMnSEpnWc2UFFCcx7k9fT_ILyfLSuiMr2-MR5A26r1m90wSV5cxgBsM2zz9yGFfCnhpvnHbnXOfOu1UE77ThSgqrag6AE_/s1600/IMG_8053.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFNXpwI2Y7cvxWP1hBQfSPAfZsVdvAzJDtzfxOuzxMIddmAEaMnSEpnWc2UFFCcx7k9fT_ILyfLSuiMr2-MR5A26r1m90wSV5cxgBsM2zz9yGFfCnhpvnHbnXOfOu1UE77ThSgqrag6AE_/s1600/IMG_8053.JPG" height="240" style="cursor: move;" width="320" /></a></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Voilà, comme vous l'avez compris, c'était un festival vraiment exceptionnel. Des rencontres, des idées et des souvenirs plein la tête pour des mois !</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> Vivement l'année prochaine ! </span></div>
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<!--EndFragment-->Jean-Pierre Gouxhttp://www.blogger.com/profile/09132310263658795772noreply@blogger.com4