La semaine dernière je suis intervenu pour exposer les idées
développées dans Siècle bleu dans deux enceintes fort intéressantes.
Tout d’abord jeudi et vendredi je me suis rendu à l’Université d’été de
la communication sur le développement durable organisée à Bordeaux par
Gilles Berhault, président du Comité21 et de l’ACCIDD, où je suis intervenu sur
la table ronde finale sur le thème « Métamorphoses » animée par
l’étonnant Mathieu Baudin (créateur de l’institut des futurs souhaitables
qui forme des « conspirateurs positifs », concept qu’il explique dans
sa conférence donnée l’an
dernier à TEDx Paris) aux côtés de Cynthia Fleury (une jeune philosophe engagée que
je ne connaissais pas et qui m’a impressionnée par la puissance de ses propos, vous n’avez qu’à lire sa fiche Wikipedia) et Alexandra
Siarri, adjointe au Maire de Bordeaux.
A noter, l’extraordinaire intervention la veille de Jean-Paul
Delevoye, président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) qui
a tenu un discours capable de révolutionner la France (et le Monde). Ce
discours a littéralement scotché l’assemblée par sa portée et il me faudra du
temps pour le décortiquer. Jean-Paul Delevoye (ancien maire, député, sénateur,
ancien président de l’association des maires de France, ancien ministre de la
fonction publique, ancien Médiateur de la République pendant 10 ans) a
développé les mêmes idées sur le nouveau pacte que les élus doivent nouer avec
la société civile sur l’émission Place aux Idées de PPDA.
Il est fort possible que ces idées viennent nourrir la réflexion que je mène en ce moment pour la (longue) préparation du tome 3 de Siècle bleu ainsi qu’un autre projet sur lequel je commence à m’engager… Je ne peux rien dire à ce stade, tout cela est encore secret. Monsieur Delevoye est en tout cas parti avec ses exemplaires dédicacés de Siècle bleu et Ombres et Lumières.
Samedi matin, je me suis ensuite rendu aux Journées d’été des écologistes à Marseille organisée par Europe Ecologie – Les Verts (merci à Dominique C. pour l’invitation), où j’ai été impressionné par la convivialité et l’ambiance générale qui détonne avec les messages envoyés par les derniers leaders de ce parti.
Samedi matin, je me suis ensuite rendu aux Journées d’été des écologistes à Marseille organisée par Europe Ecologie – Les Verts (merci à Dominique C. pour l’invitation), où j’ai été impressionné par la convivialité et l’ambiance générale qui détonne avec les messages envoyés par les derniers leaders de ce parti.
Je me suis toujours tenu à l’écart des cercles politiques
(je déteste les étiquettes), mais en revanche il me semblait essentiel
d’échanger avec ces sphères pour prendre le pouls du changement et essayer d’y
contribuer. Ces deux conférences furent l’occasion de dizaines de rencontres
passionnantes, j’ai appris une multitude de nouvelles choses (que j’aborderai
sur ce blog dans les semaines qui viennent) et les idées de Siècle bleu ont
semblé faire mouche et apporter un éclairage différent.
Le premier constat c’est que, contre toute attente, la
résistance écologique se porte bien, peut-être même mieux que jamais. Cela
semble paradoxal tant les scores électoraux et les nouvelles colportées par les
gros titres des journaux semblent signer la fin de l’écologie (abandon par le
président équatorien du projet Yasundi, première traversée par un navire
commercial chinois de l’Arctique en été, décision de David Cameron d’exploiter
le gaz de schiste anglais…).
Plutôt que de le tuer, il semblerait que ce renoncement de
la sphère politique et économique, ait galvanisé le mouvement qui redouble de
créativité et d’énergie. Les acteurs dressent le bon bilan de ce qui a conduit
à l’échec de ses vingt dernières années, que ce soit dans le changement des
comportements, la communication, l’action politique locale ou globale. Nous
entrons vraiment dans l’ère de l’écologie des solutions et parmi les idées qui
émergent, il y a des choses qui risquent d’être difficile à arrêter. Le plus
frappant est la reprise en main par la société civile des questions sociétales
et environnementales au niveau local,. Ses acteurs deviennent de véritables
co-producteurs de solutions au côté des élus, et à Bordeaux par exemple, cela a
facilité la transformation radicale de la ville. Aménagement des quais, mise en
place du tramway, développement du vélo, création d’éco-quartiers pionniers
(Gingko et Darwin, sur lequel nous reviendrons), Bordeaux devient l’archétype
de la ville harmonieuse du futur où il fait bon vivre et qui respire
l’enthousiasme.
A très bientôt ici pour parler de ces exemples concrets,
PS : Vous pouvez télécharger ici la
présentation donnée aux journées EELV. Désolé, il n’y a pas beaucoup de textes.
N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez que j’intervienne ailleurs.